URSULA VAN DER LA HYENE va supprimer la filière des volailles de qualité , et c ‘est même pas pour sauver la planète

Dans le cadre de la révision en cours des normes de commercialisation européennes, la Commission européenne prévoit de changer les règles concernant l’étiquetage des modes d’élevage des volailles. L’interprofession française de la volaille de chair (ANVOL) alerte le Gouvernement sur ce projet qui fait peser de lourdes menaces sur la production de volailles fermières élevées en plein air et sur la clarté et la véracité de l’information des consommateurs.

L’#UE, le commissaire polonais Wojciechowski et les allemands à la manœuvre pour supprimer le label français « #LabelRouge » sur la volaille et ainsi mettre en péril nos éleveurs ayant fait le choix d’une #agriculture raisonnée de qualité. https://marianne.net/art-de-vivre/le-gout-de-la-france/adieu-poulet-du-dimanche-quand-la-commission-europeenne-assassine-le-label-rouge

 Janusz Wojciechowski, a indiqué devant les ministres que la Commission européenne envisage de « proposer l’extension de l’étiquetage d’origine obligatoire à certains produits,

https://t.co/wSkGcpjlbC

En effet, la Commission envisage de supprimer les normes permettant aux consommateurs d’identifier clairement les modes d’élevage des volailles grâce aux cinq seules mentions jusqu’à présent autorisées :

  • « Alimenté avec x % de … »
  • « Élevé à l’intérieur – système extensif »
  • « Sortant à l’extérieur »
  • « Fermier – élevé en plein air »
  • « Fermier – élevé en liberté ».

En lieu et place de cette liste strictement définie, en particulier les mentions relatives à l’extérieur et au plein air, le marché pourrait ainsi voir se multiplier des mentions fantaisistes pour qualifier les modes d’élevages, sans aucun cadre ni contrôle. Cette multiplication de désignations brouillerait l’information des consommateurs, les orientant vers les produits les moins-disants, mais les mieux « marketés ». Les modes d’élevage vertueux seront donc dilués, ce qui entraînera la disparition en France d’ici 5 à 10 ans des productions « fermières – élevées en plein air/liberté », de leurs éleveurs et de leurs emplois dans les régions, soit 5 000 éleveurs et 10 000 collaborateurs à ce jour.

 LA FRANCE AU PREMIER RANG DES VICTIMES DE LA SUPPRESSION DES RÈGLES D’ÉTIQUETAGE

Cet étiquetage est très important en France en particulier où les productions « fermières – élevées en plein air/en liberté » ont une place importante puisqu’elles représentent au moins 20% de la production française, notamment via les productions AOC, Label Rouge et bio.

La France est le pays européen avec la plus grande production de volailles alternatives et donc le pays le plus concerné par l’évolution de l’étiquetage. Le pays compte environ 20% de volailles bénéficiant d’un accès à l’extérieur, loin devant l’Italie qui se place en deuxième position avec 7 %.

ANVOL DEMANDE À LA FRANCE DE BLOQUER LE PROJET DE LA COMMISSION

Les acteurs de la filière estiment ainsi que le projet de la Commission européenne est une aberration en termes d’information des consommateurs, de protection des agriculteurs et de durabilité. Il va à l’encontre de toutes les annonces faites en France au sujet de « la montée en gamme » et en Europe concernant « le Green deal » et la stratégie « Farm to fork » qui visent à soutenir la production locale et durable.

Ce projet met en danger l’avenir, non seulement des éleveurs, mais aussi de tout le tissu économique qui en découle et qui fait vivre les territoires ruraux : couvoirs, abattoirs, fabricants d’aliments, etc. C’est l’exception et l’excellence gastronomique française qui est en jeu !

La discussion entre la Commission européenne et les états membres prenant fin le 2 février 2023, ANVOL demande à la France d’opposer son veto au changement des règles actuelles.

ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES :

Un étiquetage clair avec cinq mentions autorisées en Europe
Les éleveurs disposent depuis 1991 d’une liste fermée de cinq mentions valorisantes précisément définies pour valoriser leurs produits et faciliter leur identification par les consommateurs. Il s’agit de :

  1. « Alimenté avec x % de … »
  2. « Élevé à l’intérieur – système extensif »
  3. « Sortant à l’extérieur »
  4. « Fermier – élevé en plein air »
  5. « Fermier – élevé en liberté ».

Ces mentions sont exclusives : elles seules peuvent figurer sur les étiquettes en Europe et les opérateurs (éleveurs, abattoirs) sont contrôlés pour vérifier le bon respect de ces règles.

Ces normes ont ainsi établi une segmentation et un étiquetage clairs, et ont permis aux productions de volailles alternatives d’être mieux connues des consommateurs, de trouver une place sur le marché et de se développer grâce à :

  • des conditions de concurrence équitables pour tous les producteurs européens
  • une meilleure visibilité des productions alternatives : elles sont plus chères donc l’étiquetage est nécessaire pour faire connaître leurs spécificités
  • une information claire des consommateurs : ils savent précisément ce qu’ils achètent, les normes évitent la confusion et les abus.

Le projet de nouvelles normes présenté par la Commission européenne fin 2022 change complètement les règles actuelles en supprimant l’exclusivité de cette liste fermée de 5 mentions. Si les 5 modes d’élevage existants deviennent facultatifs, et particulièrement ceux concernant la sortie à l’extérieur et le plein air, tout opérateur européen pourra désormais utiliser n’importe quelle autre mention de mode d’élevage sans aucun contrôle (exemples : « Poulets des champs », « Poulets de plein vent », « Poulets libres », « Poulets à l’air libre » …).

Cet article a été publié dans éducation prépa école de commerce. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

10 commentaires pour URSULA VAN DER LA HYENE va supprimer la filière des volailles de qualité , et c ‘est même pas pour sauver la planète

  1. fraternel dit :

    bande de branquignols technocrates
    qu’ils mangent à volonté du poulet industriel s’ils veulent
    nous on veut de la nourriture de qualité
    vraiment à bannir cette décision inutile stupide contreproductive .
    et ils viennent nous parler de sobriété d’écologie et de circuits courts.
    il y a des baffes qui se perdent!

    Aimé par 2 personnes

  2. maikoro12 dit :

    Comme d’hab on va se laisser …. avec la bénédiction de nos dirigeants (?) pour le plus grand profit des éleveurs Allemands (entre autres) – et maintenant Ukrainiens. Pour détruire la nation tout est bon.

    Aimé par 2 personnes

  3. Jean Sentrais dit :

    Ursula doit certainement confondre poule-de-luxe-en-appartement et poule-de-plein-air, pour n’y voir aucune différence …

    Pourtant, je croyais vraiment qu’elle s’y connaissait en volailles !

    Aimé par 2 personnes

  4. K2r dit :

    Déjà que sous prétexte de grippe aviaire les poules en plein-air n’ont pas le droit de sortir de leur hangar… Pour les volailles vendues par les bouchers, on pourra espérer savoir ce qu’on achète, mais tout ce qui est préemballé ou utilisé dans l’industrie, la restauration collective, c’est déjà trop tard. Les insectes pour les gueux, les bon produits pour les grands commis de l’oligarchie.

    Aimé par 1 personne

    • Jean Sentrais dit :

      En effet, les crises récurrentes de grippe avaire (s’il y avait épidémies !) seraient d’efficaces moyens détournés et fallacieux pour neutraliser les producteurs de viande de haute qualité …

      Après enquête, je ne serais pas étonné d’apprendre qu’un lobby singulier ait déjà explosé tous les-gazoducs-sous-marins-qui-alimentent-la-filière-de-la-bonne-volaille.

      Ah ! l’UE, le chancre qui nous ronge, nous le peuple …

      Aimé par 1 personne

    • Jean Sentrais dit :

      Et, comme l’on sait qu’une alimentation abondante et de bonne qualité est un moyen de bonne santé, big pharma a considéré qu’il lui fallait d’abord un peuple malade pour prétendre le soigner …

      C’est toute la philanthropie (ou phobanthropie) de Kill Bill.

      Aimé par 1 personne

  5. Ping : Louis d’Alencourt : « Mais, comme si c’était une réponse du Ciel, il y a dans ce que nous vivons quelque chose qui ne va pas : l’attitude de la Russie face à Babylone… Cela va faire un an que la Russie s’est dressée CONTRE LES NATIONS LES

  6. herve_02 dit :

    Je crois que les gens prennent le problème à l’envers.

    Il suffit de développer des « circuits courts », comme à l’ancienne. Des regroupements d’achats avec un producteur, une « livraison » une fois tous les 15 jours. il y a déjà moultes sites internet qui le permettent.

    Je pense qu’il faut cesser de penser que l’on peut les combattre. Il suffit de faire un pas de coté. Si d’un seul coup 25% des consommateurs « sortent » du circuit habituel des centrales d’achats. je peux vous assurez qu’ils mettront un genoux à terre dans la semaine qui suit.

    Se renseigner et agir. Nous sommes des millions

    Aimé par 1 personne

  7. Paul-Emic dit :

    c’est sa contribution à l’élevage allemand

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s