En attendant que Macron utilise l’article 16 de la constitution pour supprimer ce qui reste de liberté, je voudrais rappeler la responsabilité de tous les donneurs de leçons qui ont voté pour lui pour faire barrage à l’extrème droite, comme ils disent …
- L’article 16 de la Constitution peut être déclenché en cas de menace grave et immédiate contre les institutions de la République et si le fonctionnement régulier des pouvoirs publics est interrompu.
- Le président de la République exerce alors les pouvoirs législatif et exécutif.

Macron a choisi l’escalade , il a laché ses black blocks et compte sur la peur des violences pour se refaire une popularité comme il le fit prédédemment contre les gilets jaunes puis en attisant la haine contre les non vaccinés.
Comptez sur la presse pour mobiliser contre le chaos ! APRES LA PEUR DE L EXTREME DROITE CELLE DE L EXTREME GAUCHE
La fabrique de la peur continue
Peut être certains devraient ils refléchir sur ceux que l’on étiquette comme fasciste et ceux qui en profitent comme Macron.
La réélection de Macron, a été une tragédie, mais qui en porte la responsabilité! Alors, au second tour 2017 je me suis abstenu. En 2022 tout avait changé , Macron avait démontré qu’il était le Pire. J’ai voté pour Marine Le Pen .
LA FRANCE EGOISTE CONTRE LE PEUPLE
La fracture électorale traduit une fracture sociale inconcevable il y a encore dix ou 15 ans .La bourgeoisie et les vieux votent Macron , les pauvres et les jeunes, Mélenchon. Les catégories actives , populaires et moyennes votent Marine Le Pen .
Tous les moyens sont mis en oeuvre pour diviser les catégories populaires et moyennes, les actifs et les inactifs.
Le fascisme, c’est l’extreme centre
Avant la guerre Pétain était considéré commme un républicain respectable , Laval etait un gentil centriste, Doriot un communiste et Déat socialiste . Combien de futurs résistants étaient accusés d’extrèmisme de droite ou de gauche . Les évènements qui suivirent détruisirent les étiquettes pour réconcilier les communards et les Versaillais dans la Résistance alors que l’extrème centre sombrait dans la collaboration .


Paradoxalement c’est De Gaulle qui fut accusé de fascisme et même de coup d’Etat permanent pour vouloir donner la parole au peuple via les reférendums

Nous retrouvons tous les éléments du « coup d’Etat Permanent » écrit par Mitterrand après l’adoption par référendum de l’élection du Président de la République au Suffrage Universel
Mitterrand:
Le chef de l’État ne peut procéder à cette révision conformément aux dispositions de l’article 89 de la Constitution(nouvelle fenêtre), qui rend nécessaire l’accord des deux chambres sur le projet de loi constitutionnelle. Or les deux assemblées sont hostiles à un tel projet, qui modifie radicalement, et à leur détriment, l’équilibre des institutions, en remettant en cause le caractère parlementaire du régime fondé quatre années plus tôt. Aussi le chef de l’État décide, lors du Conseil des ministres du 12 septembre 1962, de recourir au référendum prévu par l’article 11 en vertu duquel « le président de la République […] peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics. »
La décision du général de Gaulle provoque de vives protestations dans le monde politique des partis façonnés par les IIIe et IVe Républiques. Elle revient à imposer une lecture présidentialiste des institutions, sans que les assemblées ne puissent se prononcer sur cette modification fondamentale de l’équilibre des pouvoirs.
La plupart des juristes critiquent également cette procédure, au motif qu’elle conduit à réviser la Constitution sans respecter le cadre défini par la Constitution elle-même. Son article 89 dispose en effet que « le projet ou la proposition de révision doit être voté par les deux assemblées en termes identiques. La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum. » La consultation référendaire sur un projet de loi constitutionnelle ne peut donc intervenir qu’après une délibération parlementaire, et non pas directement sur le texte élaboré par l’exécutif, comme dans le cadre de l’article 11 qui ne porte que sur les projets de loi ordinaires.
Au congrès radical de Vichy de septembre 1962, Gaston Monnerville, président du Sénat, dénonce la violation de la Constitution opérée par le chef de l’État et accuse le Premier ministre, Georges Pompidou, de « forfaiture », au motif que : « Si le chef de l’État a décidé en connaissance de cause, je me permets de l’affirmer, de la violer [la Constitution], le Premier ministre n’avait qu’à ne pas signer, il n’avait qu’à ne pas dire OUI… au référendum ».
À l’Assemblée nationale, l’ensemble des partis politiques représentés, à l’exception du mouvement gaulliste, se rejoignent pour dénoncer le dessaisissement du Parlement et la tentative de pouvoir personnel opérée par le chef de l’État. Une motion de censure est adoptée le 5 octobre 1962 par 280 voix, renversant ainsi le Gouvernement Pompidou (la majorité requise était de 241 voix). C’est l’unique cas de motion de censure, jusqu’à nos jours, à avoir été votée sous la Ve République. Le général de Gaulle réplique en prononçant la dissolution de l’Assemblée nationale et en décidant que les élections législatives seront organisées après le référendum, prévu pour le 28 octobre 1962.
En ces temps où le fascisme est sur tous les lèvres de nos néolibéraux qui veulent garder le pouvoir. Il est intéressant d’entendre l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, dire la vérité crue, que tous les politiques connaissent mais se gardent bien de dire à haute voix, car la peur est un outil qui aide à se faire élire sur le dos des petites gens.