les études « anti Raoult » décryptées, aucune ne remet en question l’efficacité du protocole, bien au contraire

Ruth-Elkrief

Le 15 mai restera dans l’histoire comme le jour du Grand Mensonge médiatique: des salopards ou des ignares, je ne sais comment les désigner, tous munis d’une carte de journaliste , n’ont cessé multiplier les mensonges…

La presse ne cesse de multiplier les infos sur les études qui prouveraient l’inefficacité du protocole Raoult  (hydroxychloroquine et azithromycine). Nous en avons compté cinq et nous les avons toutes étudiées.A y regarder de plus près l’efficacité du protocole en sort renforcée… Vérifiez vous mêmes et devenez complotistes…

https://www.lci.fr/sante/covid-19-deux-etudes-recentes-demontrent-l-inefficacite-de-l-hydroxychloroquine-contre-le-coronavirus-2153867.html

Première étude : France  Mahevas Paris

Elle porte sur 181 patients de differents hopitaux, aucun n’en est au début de la maladie, tous ont une pneumonie necessitant un apport en oxygène

https://www.bmj.com/content/369/bmj.m1844

Attention les subtilités sont dans les annexes, on y découvre que:

nombre de cas          dont passés en soins intensifs     dont     décès

Protocole Raoult

hk   et azi                                          15                              0                                                         0

Hors protocole Raoult                  166                             41                                                     17

dont hk seule                                   77                                19                                                         9           dont groupe sans hk                 89                                22                                                        8

  Seuls les malades en situation sévère des deux groupes auraient reçu en plus l’azithromycine ce qui donne 100% de guérison pour le groupe qui a bénéficié du protocole complet  avec hydroxychloroquine  et  90% pour les autres.

                                                  At day 21, 79% of patients in the treatment group had been weaned from oxygen compared with 74% in the control group (relative risk 1.1, 95% confidence interval 0.9 to 1.3). Furthermore, 80% of patients in both groups had been discharged to home or rehabilitation (1.0, 0.9 to 1.2; table 2). None of the 15 patients who received a combination of hydroxychloroquine and azithromycin was transferred to intensive care and none died. Additionally, these patients had fewer severe signs at admission compared with patients who received hydroxychloroquine without azithromycin (oxygen flow: 2 L/min, interquartile range 1.25-4 v 3 L/min, 2-6; respiratory frequency: 25 per min, interquartile range 22-33 v 28 per min, 24-32; percentage of lung affected >50%: 13% v 17%). Finally, 26 patients received azithromycin without hydroxychloroquine. Among these patients, six were admitted to the intensive care unit and five died.

Il faut comparer ce qui peut l’être , les malades n’ayant reçu ni HCQ ni AZI sont dans une situation de départ identique , on peut les comparer

protocole  15                         o     en soins intensifs                0 décés    100% de survivants

soins sans hcq ni azi        63                      16 en soins intensifs   3 décés        95%

Le protocole est efficace.

Malheureusement les malades les plus sérieux ont soit été traités avec de l’hcq seule (77/17/ 9 décés) soit de l’azi seule (26/ 6/ 5 décés).

Didier Raoult;
Pourquoi le méthodologiste de l’étude (Pr Philippe Ravaud) a-t-il refusé d’analyser les données qui montrent que l’azithromycine et l’hydroxychloroquine (0 passage en réa, 0 mort, sur 15 patients) marchent mieux que le traitement standard (16 passages en réa, 3 morts, sur 63) ?

Deuxième étude Chine 

Cette étude concerne des malades à des stades modérés, tous ont survécu.  L4étude ne prouve rien ni dans un sens ni dans l’autre .

Il y avait un groupe avec HCQ et un groupe sans mais dans les deux groupes  nous trouvons un pourcentage identique qui reçoit l’antibiotique. Les traitements concomitants, y compris les antiviraux, les antibiotiques et la thérapie systémique aux glucocorticoïdes, étaient similaires dans les deux groupes . 

Nous n’avons aucune précision sur les résultats des ceux qui bénéficiaient du protocole Raoult (hcq et azithromycine)

https://www.bmj.com/content/369/bmj.m1849

Après le fiasco de « Discovery » les rats de labos sont dans l’incapacité de démontrer que Raoult se soit trompé. Alors ils publient des séries statistiques  qui ne résistent pas à l’analyse.

Il ne s’agit pas d’études mais  de chiffres récupérés dans des hopitaux . Nous ne devons jamais oublier que le malade qui arrive dans un hopital surtout aux Etats Unis  n’en est plus aux premiers symptomes de la maladie mais à un stade très dégradé. Le protocole Raoult  permet justement d’éviter cette situation.

De manière systématique les médecins tentent le tout pour le tout et placent les malades intubés …sous hydroxychloroquine .

Les données statistiques du nejm

Ce qu’ils racontent :

https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-nouvelle-etude-efficacite-chloroquine-soigner-covid-19-090409574.html

Voici un fil conducteur sur la façon dont l’ étude observationnelle @nejm New York a été biaisée afin de masquer les avantages significatifs de l’hydroxychloroquine (HCQ) pour les patients hospitalisés.  rien de commun entre les malades traités à l’hcq et les autres: la moitié souffre d’hypertension  (6%) pour les autres… La saturation en oxygène est moins bonne.

Mais surtout: les deux groupes bénéficient d’antibiotiques… 

Et pourtant , les patients COVID qui ont développé une insuffisance respiratoire à l’hôpital de NY se sont avérés 4 fois plus susceptibles de survivre lorsqu’ils étaient traités avec HCQ!

En plus mauvais état au début du traitement les patients traités avec l’hcq sont intubés pour 154 sur 811 (19%), les autres sont 26 sur  274 (9%).

32% de malades intubés traités à l’hydroxychloroquine décèdent, les deux tiers des malades sans hcq 

Capture NE

https://threadreaderapp.com/thread/1259154540630364162.html?fbclid=IwAR1MMQkO4qSz0JjSfF24-Z4figTBfPjzzovrijinaxl68BOLQWfTDrUyPLw

Même problème pour une autre série statistique venue des Etats Unis

les données statistiques du jamanetwork

https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2766117?appId=scweb

Les auteurs de l’étude reconnaissent que de nombreux malades sont passés  sous HCK et azi  parce que leur état se dégradait . Ainsi  en passant sous respirateur artificiel ils recevaient  hck et azi  . Le groupe des « sans médicament » se dégonfle des cas graves  qui vont mourir dans les autres groupes. 

On découvre ainsi que  le groupe traité à l’hck + azi  compte 608 malades     non passés  par les soins intensifs ou pas  plus d’une journée. S’y ajoutént 100  patients  entrés en soins intensifs  plus d’une journée, soit un total  de  708 personnes. Pourtant ce groupe compte au final 735 patients au moment de comptabiliser les décés …

 Le traitement à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine n’a commencé que très tardivement pour les malades en état très grave et dans la moitié des cas après la ventilation mécanique

 La rapidité avec laquelle les patients sont entrés dans les soins intensifs et ont subi une ventilation mécanique, souvent en même temps que l’initiation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine, ont rendu ces résultats inadaptés aux analyses d’efficacité.  Parmi les patients bénéficiant d’une ventilation mécanique et recevant de l’hydroxychloroquine + azithromycine, de l’hydroxychloroquine seule ou de l’azithromycine seule, 49,6% ont été ventilés avant ou en même temps que le début de ces traitements.

L’étude montre pourtant une efficacité de l’azithromycine

Pour le sous-échantillon de 211 patients recevant de l’azithromycine seule, l’estimation de la mortalité par point HR était de 0,56, mais l’intervalle de confiance a dépassé 1,0. Cela suggère la possibilité d’une véritable association protectrice.

L’étude dite des vétérans

Ils en jubilent : une étude américaine met en garde sur les dangers de la chloroquine . bien rares sont les journalistes français à comprendre l’Anglais et à savoir lire.

La fameuse étude n’est qu’un relevé statistique destiné à démolir Trump qui a autorisé  le protocole Raoult. Une simple lecture du compte rendu permet de constater que des cas ont été analysés a posteriori c ’est à dire après la maladie .

réponse de Raoult

Response-to-Magagnoli

Il s’agit uniquement d’hommes très malades avec de nombreuses co morbidités et traités tardivement.

Le groupe sans hydroxychloroquine  (hc) qui aurait obtenu les meilleurs résultats a été traité tout de même à l’antibiotique  (azithromycine) dans 50 cas, les autres ont reçu un autre antibiotique .  Les comorbidités sont moins nombreuses que dans les autres groupes . . Le tableau 1 voit le groupe sans HC tomber de 177 patients à 158 au moment de la ventilation . L’étude  a ainsi enlevé les 19  malades les plus gravement atteints du groupe sans hc…

Le groupe avec hydrocloroquine  et sans azythromycine qui obtient les plus mauvais résultats  s’est vu gonfler au dernier moment de  malades  après échec de la ventilation enlevés au groupe précédent

Le groupe combinant Hydroxychloroquine  et azithromycine  obtient les meilleurs résultats même s’il a «été gonflé lui aussi de 11 malades moribonds : on s’en serait douté, c’est le protocole Raoult

Après réintégration dans leur groupe d’origine des mourants  on obtient :

Hoxydrochloroquine seule :22 %de décès

HC et az 13%

Az seule ou pas az   21%

A cursory browse through Table 2 of the paper shows that the patients that would eventually comprise the HC group were the sickest upon admission, the HC+AZ patients were intermediate and the patients that would elect no HC group were the least sick. This is prior to intervention.

This sort of sampling bias highlights the importance of double blind randomization to determine efficacy. Such an a priori correlation might be due to sicker patients opting for experimental treatments at a higher rate. In any case, it would not be wise to interpret these data as indicating that the interventions cause the worse outcomes. The underlying health state is probably responsible.

Some examples follow, then a criticism of what the authors have written into their Results and Discussion.

Known risk factors include age, weight and blood pressure; and signs of severe disease include kidney damage.

Browsing through table 2 looking for parameters with lowish p-values:
Mean systolic blood pressure differences between groups showed a p-value of just under 0.05 (statistically significant), with values of 136, 132, and 129 across the groups (HC, HC+AZ, no HC), but more significantly, the HC group had 34% of patients with BP information showing up in the very highest pressure group (27.8/0.804, the denominator being the fraction with information on BP in that group), while HC+AZ had 30% and no HC had 25%.

Un rapide survol du tableau 2 du document montre que les patients qui finiraient par constituer le groupe HC étaient les plus malades à l’admission, les patients HC + AZ étaient intermédiaires et les patients choisis  pour le groupe sans HC étaient les moins malades.

En tout état de cause, il ne serait pas judicieux d’interpréter ces données comme indiquant que les interventions provoquent les pires résultats. L’état de santé sous-jacent est probablement responsable.

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Jean Bernard Cadier

https://www.bfmtv.com/international/etats-unis-une-etude-preliminaire-sur-l-hydroxychloroquine-livre-des-resultats-peu-probants-1898508.html

Un prix  Joseph Staline pour  Cnews qui mélange la pseudo étude ci dessus et le guide thérapeutique des Instituts Nationaux de Santé très  hostile à Trump qui déconseille la bithérapie pour les cas sévères…

https://www.nih.gov/news-events/news-releases

La série statistique du lancet ne donne aucune indication sur l’état des malades au debut du traitement

▪️L’étude porte sur des patients1-qui n’ont pas eu les mêmes traitements (on a la moyenne des doses de médicaments HCQ ou CQ reçus) 2- qui ont reçu +/- clarithromycine OU azithromycine (les résultats sont mélangés)3- qui ont des troubles sévères à modérés nécessitant une hospitalisation 4-dont 40% prennent des antiviraux (divers) (or HCQ+/-AZT est utilisé pour son action antivirale, il est donc difficile d’en évaluer l’efficacité ici)

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31174-0/fulltext#back-bib5

5-ceux sous traitement ont une proportion plus grande de SPO 2<94% (ce qui signifie dans le cadre du Covid qu’ils vont très mal)

De plus cette étude est menée par le DR Mandeep R Mehra qui sait très bien que l’action des antiviraux doit être menée en phase d’infection précoce, il a publié un article là dessus.▪️Enfin les auteurs ajoutent« En raison de la conception de l’étude observationnelle, nous ne pouvons pas exclure la possibilité de facteurs de confusion non mesurés…nous n’avons pas mesuré les intervalles QT, ni stratifié le schéma d’arythmie (comme la torsade de pointes) »« Nous n’avons pas non plus établi si l’association d’un risque accru de décès à l’hôpital à l’utilisation des schémas thérapeutiques est directement liée à leur risque cardiovasculaire, ni effectué une analyse dose-réponse médicamenteuse des risques observés…...Une relation de cause à effet entre la pharmacothérapie et la survie ne doit pas être déduite »Bref les auteurs disent eux-mêmes qu’on ne peut pas conclure une relation de cause à effet entre le traitement suivi et la survie. ▪️Conflits d’intérêts: -étude soutenue par le Brigham and Women’s Hospital (Boston) qui mènent 2 études sur le #Remdesivir -MRM a des liens avec Abbott, Medtronic, Janssen, Mesoblast, Portola, Bayer, Baim Institute, NupulseCV, FineHeart, Leviticus, Roivant & Triple Gene▪️Un point supplémentaire  » Le groupe de base de ceux qui n’ont pas survécu était également beaucoup plus malade avec ~ 50% de produits en plus. Modèle sans risques proportionnels de Cox »

Les études qui prouvent l’efficacité du protocole Raoult

« L’administration de la combinaison HCQ-AZ avant que des complications de COVID-19 se produisent est sûre et associée à un taux de mortalité très faible chez les patients. »
Une étude publiée le 5 mai, dont on parle peu
Traitement précoce des patients atteints de COVID-19 avec hydroxychloroquine et azithromycine : analyse rétrospective de 1061 cas, à Marseille, France.
Matthieu Million, Jean-Christophe Lagier, Philippe Gautret, Philippe Colson, Pierre-Edouard Fournier, Sophie Amrane, Marie Hocquart, Morgane Mailhe, Vera Esteves-Vieira, Barbara Doudier, Camille Aubry, Florian Correard, Audrey Giraud-Gatineau, Yanis Roussel, Cyril Berenger, Nadim Cassir, Piseth Seng, Christine Zandotti…Didier Raoult.
Travel Medicine and Infectious Disease
Available online 5 May 2020, 101738
Résumé
Contexte
En France, la combinaison hydroxychloroquine (HCQ) et azithromycine (AZ) est utilisée dans le traitement du COVID-19.
Méthodes
Nous rendons compte rétrospectivement sur 1061 patients testés positifs SRAS-CoV-2, traités pendant au moins trois jours avec le régime suivant : HCQ (200 mg trois fois par jour pendant dix jours) – AZ (500 mg le jour 1 suivi de 250 mg par jour pendant les quatre jours suivants). Les résultats concernaient la mort, l’aggravation clinique (transfert aux soins intensifs, et plus de 10 jours d’hospitalisation) et la persistance virale (au-delà de 10 jours).
Résultats
Un total de 1061 patients ont été inclus dans cette analyse (46,4% de mâles, âge moyen 43,6 ans – fourchette 14-95 ans). De bons résultats cliniques et la guérison virologique ont été obtenus chez 973 patients dans un délai de 10 jours (91.7%). Un prolongement de portage viral a été observé chez 47 patients (4,4 %) et a été associé à une charge virale plus élevée au diagnostic (p . 001) mais la culture virale était négative au jour 10. Tous sauf un, ont été négatifs au test PCR au jour 15. Un mauvais résultat clinique (PClinO) a été observé chez 46 patients (4,3 %) et 8 sont morts (0,75%) (74-95 ans). Tous les décès ont résulté d’une insuffisance respiratoire et non d’une toxicité cardiaque. Cinq patients sont toujours hospitalisés (98,7% des patients guéris jusqu’à présent). Le PClinO était associé à l’âge plus âgé (OR 1.11), à la sévérité de la maladie à l’admission (OR 10.05) et à la faible concentration de sérum de HCQ. PClinO a été indépendamment associé à l’utilisation d’agents sélectifs de bêtablocage et d’inhibiteurs récepteurs d’angiotensine II (p . 05). Un total de 2,3% des patients ont subi des effets indésirables légers (symptômes gastro-intestinaux ou dermiques, mal de tête, insomnie ou vision floue transitoire).
Conclusion
L’administration de la combinaison HCQ-AZ avant que des complications de COVID-19 se produisent est sûre et associée à un taux de mortalité très faible chez les patients.

[traduction par

Pierre Cohen-Bacrie

]

 Et pourtant ça marche!

France

Pr Djillali Annane, chef du service de réanimation médico-chirurgicale adulte à l’hôpital Raymond-Poincaré

L’étude la plus honnête sans doute : les deux groupes sont comparables : âge,  situation . Les résultats surprenants. Un tiers des malades sans hydroxychloroquine et azitromycine  sont intubés  et (ou décédés) contre seulement  9% avec la bithérapie …

L’azi seule obtient de superbes résultats:

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.05.20088757v1.full.pdf?fbclid=IwAR3porxKXWP-DVxFcUqwc5KpHFwPK7k6KRL3WeuRRtOClc6n8vMaQf-MU6Q

COREE

Quatre-vingt-dix-sept patients COVID-19 modérés ont été traités avec de l’hydroxychloroquine (HQ) +des antibiotiques (n = 22), du lopinavir-ritonavir (Lop / R) +des antibiotiques (n = 35) ou un traitement conservateur (n = 40). Le délai de clairance virale, comme l’indique la conversion négative à la PCR, après le début du traitement a été significativement plus court avec HQ+ antibiotiques que Lop / R +antibiotiques. La durée de séjour à l’hôpital après le traitement était également la plus courte pour les patients traités par HQ +antibiotiques par rapport aux autres groupes de traitement. L’analyse des sous-groupes a révélé que la durée moyenne de la clairance virale était significativement réduite avec l’utilisation d’appoint d’antibiotiques par rapport à la monothérapie. HQ et Lop / R ont produit des effets secondaires, notamment des nausées, des vomissements et une élévation des transaminases hépatiques, mais aucun n’était grave.
▪️Conclusion
Ce premier rapport sur la gestion pharmacologique du COVID-19 en Corée du Sud a révélé que l’association hydroxychloroquine+antibiotique était associée à de meilleurs résultats cliniques en termes de clairance virale, de séjour à l’hôpital et de résolution des symptômes de la toux par rapport à Lop / R +antibiotiques ou un traitement conservateur. L’effet de Lop / R +antibiotiques n’était pas supérieur à un traitement conservateur. L’adjonction d’antibiotiques peut apporter un bénéfice supplémentaire dans la gestion du COVID-19 mais elle mérite une évaluation plus approfondie.

Chine

En conclusion, l’étude de Yu et al. est la première étude comparative solide sur un grand nombre de patients sans anomalies scientifiques critiques (par exemple, un groupe de traitement plus sévère au départ ou des patients traités dans le groupe non traité) évaluant l’effet du HCQ sur la mortalité. Dans ce contexte, la triple réduction du risque de décès associé à ce traitement a le potentiel de changer la décision de traitement des cliniciens du monde entier qui soignent des patients infectés par COVID-19

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v3

Une étude chinoise publiée montre l’efficacité de doses faibles d’hydroxychloroquine chez des patients covid sévèrement atteints
Abstract
La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une pandémie sans médicaments spécifiques et à mortalité élevée. Le besoin le plus urgent est de trouver des traitements efficaces.
Nous avons cherché à déterminer si l’application d’hydroxychloroquine (HCQ) pouvait réduire le risque de décès des patients COVID-19 gravement malades.
Dans cette étude rétrospective, nous avons inclus 550 patients COVID-19 gravement malades qui ont eu besoin d’une ventilation mécanique à l’hôpital de Tongji, Wuhan, du 1er février 2020 au 4 avril 2020. Les 550 patients ont reçu des traitements de base comparables, y compris des antiviraux et des antibiotiques, et 48 d’entre eux ont été traités par un traitement oral au HCQ (200 mg deux fois par jour pendant 7 à 10 jours) en plus des traitements de base.
Le critère d’évaluation principal est la mortalité des patients et les niveaux de cytokines inflammatoires ont été comparés entre les traitements HCQ et non hydroxychloroquine (NHCQ).
Nous avons constaté que les décès sont de 18,8% (9/48) dans le groupe HCQ, ce qui est significativement inférieur à 47,4% (238/502) dans le groupe NHCQ (P <0,001).
La durée d’hospitalisation avant la mort du patient est de 15 (10-21) jours et 8 (4-14) jours pour les groupes HCQ et NHCQ, respectivement (P <0,05).
Les niveaux de cytokine inflammatoire IL-6 ont été significativement réduits de 22,2 (8,3 à 118,9) pg mL – 1 au début du traitement à 5,2 (3,0–23,4) pg mL – 1 (P <0,05) à la fin du traitement dans le groupe HCQ mais il n’y a pas de changement dans le groupe NHCQ.
Ces données démontrent que l’ajout de HCQ en plus des traitements de base est très efficace pour réduire la mortalité des patients gravement malades de COVID-19 par l’atténuation de la tempête inflammatoire des cytokines. Par conséquent, le HCQ doit être prescrit dans le cadre du traitement des patients COVID-19 gravement malades, avec pour résultat possible de sauver des vies.
LINK.SPRINGER.COM
Low dose of hydroxychloroquine reduces fatality of critically ill patients with COVID-19

Brésil

Conformément aux protocoles établis par son collègue le docteur Marina Bucar Barjud , qui vit à Madrid, coordinatrice scientifique de l’Université de Saragosse, en Espagne, les médecins de l’hôpital régional Tibério Nunes, à Floriano, dans l’intérieur du Piauí, ont sauvé huit patients du coronavirus avec l’application d’un cocktail efficace à base d’hydroxychloroquine, d’azithromycine et de corticoïdes aux premiers stades des symptômes de la maladie.

Les nouvelles méthodes révolutionnaires pour faire face à la maladie commencent à être préparées pour être appliquées dans tout le Brésil.

https://cartapiaui.com.br/noticias/feitosa-costa/avanco-hospital-no-piaui-cura-pessoas-da-covid-19-e-esvazia-utis-com-uso-de-cloroquina-36954.html?fbclid=IwAR1MMQkO4qSz0JjSfF24-Z4figTBfPjzzovrijinaxl68BOLQWfTDrUyPLw

Paraguay

Le Paraguay avait décidé le 23 mars d’utiliser l’hydroxychloroquine, cet ancien médicament qui s’avère actif in vitro contre le Sars cov-2, qui prémunit ses utilisateurs atteints de lupus ou de polyarthrite rhumatoïde contre le covid-19, et dont les effets in vivo sont constatés dans diverses études cliniques observationnelles sans randomisation ni «bras».

Au vu de tout cela, L’hydroxychloroquine semble bien, notamment couplée avec l’azithromycine et le zinc, empêcher l’aggravation des troubles et réduire la mortalité.

En tout cas, la courbe de mortalité du Paraguay montre, depuis l’adoption de cette molécule tant décriée, un net infléchissement. Comme en attestent également les chiffres du suivi de 3282 patients à l’IHU (mortalité de 0,5%) et le taux de mortalité dans les Bouches du Rhône.

 Italie

 

« Sur un public de 65 000 patients chroniques (lupus et polyarthrite rhumatoïde), qui prennent systématiquement Plaquenil / hydroxychloroquine, seuls 20 patients ont été testés positifs pour le virus. Personne n’est mort, personne n’est en soins intensifs, selon les données recueillies jusqu’à présent. »

Pas d’étude équivalente en France, bien que des indices le confirment. Les patients victimes de mucoviscidose, sous azithromycine ne sont pas ou peu covid+ d’après le prof qui mène les essais de prophylaxie en France sur les soignant , à base d’HCQ et de AZT.

De toute façon les experts de la Start Up Nation  répondront que ça ne vaut rien même s’ils reconnaissent qu’un autre  médicament 100 fois plus cher serait utile…

 

https://www.iltempo.it/salute/2020/04/28/news/coronavirus-farmaci-efficaci-news-danni-cura-annalisa-chiusolo-artrite-terapia-idrossiclorochina-sars-cov2-1321227/?fbclid=IwAR3FpYYZ-OybFpjyOO-kZWjDC2uJWX

Grece et Turquie

En Grèce, les télévisions diffusent la même scène tous les soirs à 18 heures. Le professeur Sotiris Tsiodras, infectiologue de l’Ecole de médecine d’Athènes, informe sur l’évolution du coronavirus. A ses côtés, le ministre de la Protection civile, Nikos Hardalias, exhorte les Grecs à respecter les consignes de sécurité. Désormais, le professeur Tsiodras, également directeur du comité grec des maladies infectieuses, note une baisse des nouveaux cas de Covid-19. A ce jour, la Grèce ne compte que 2463 contaminés avérés et 125 décès dus au coronavirus pour une population de 10,8 millions d’habitants. «L’âge moyen des personnes décédées est de 74 ans, et 91% d’entre elles présentaient une maladie sous-jacente», précise le Ministère de la santé.

La Grèce, avec 12 morts pour 1 million d’habitants, s’en sort mieux que nombre de pays européens dans la lutte contre la pandémie. La Suisse déplore 178 «morts du Covid-19» par million d’habitants, l’Italie 415 et l’Allemagne 68. Or, en théorie, la Grèce est l’un des pays les plus exposés au virus. Sa population est la deuxième plus âgée de l’Union européenne, avec 22% des habitants de plus de 65 ans; le surpoids, voire l’obésité frappe 55% de la population, au-delà de la moyenne européenne. Enfin, le système médical est mal en point après dix ans d’austérité budgétaire.

Cardiologue et présidente de l’Hôpital public Alexandras à Athènes, Sofia Xantzidou explicite: «Tous les matins, nous faisons un point précis avec le ministère pour définir les besoins en matériel de protection, etc.» Ainsi, si le pays a été en flux tendu, il n’a jamais manqué de ces biens. En outre, précise-t-elle, aux premiers symptômes, un traitement à base de chloroquine a été prescrit. George Panayiotakopoulos décrypte: «Dans un premier temps a été prescrite la chloroquine, puis l’hydroxychloroquine accompagnée d’un antibiotique, l’azithromycine. Si le patient est suivi, les risques sont faibles.» D’ailleurs, fin mars, la Grèce a relancé la production de médicaments à base de chloroquine pour lutter contre le paludisme qu’elle avait abandonnée.

La Turquie crie victoire contre le covid-19

Ne plaignez plus les Turcs, ils subissent  Erdogan mais au moins ils échappent à Macron et à ses laborantins cinglés .

La Turquie a utilisé un modèle qui s’est révélé très efficace dans le traitement des patients atteints de COVID-19, a déclaré le ministre de la Santé du pays.

La possibilité d’apporter des changements rapides et intelligents au protocole de traitement est la clé du succès du modèle turc, a suggéré Fahrettin Koca.

« Il ne fait aucun doute que la principale raison de notre succès dans le traitement de la maladie est les efforts héroïques et le travail du personnel de santé », a déclaré Koca au journal Hürriyet, ajoutant que le modèle, que la Turquie a développé et met actuellement en œuvre, aide à lutter efficacement contre l’épidémie.

Koca a expliqué que contrairement aux autres pays, en Turquie, les médecins ne conseillent pas aux personnes présentant des symptômes tels que fièvre, mal de gorge et toux de prendre des antipyrétiques et de rester à la maison, mais les invitent à l’hôpital et commencent immédiatement le traitement en administrant de la chloroquine aux personnes suspectes sans même attendre les résultats des tests.

Une autre différence entre les méthodes utilisées par la Turquie et d’autres pays est qu’en plus de la chloroquine, un antibiotique, appelé azithromycine, est utilisé aux premiers stades du traitement, a noté Koca.

D’autres exemples: Israel, la Russie…..

Traitement du Professeur Raoult : le point sur les connaissances actuelles, étude par étude

Auteur(s): Corinne Reverbel pour FranceSoir

Depuis de nombreuses semaines, on peut lire beaucoup d’informations contradictoires sur le traitement du professeur Didier Raoult à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine. Il est difficile pour le grand public de pouvoir se forger sa propre opinion car une des principales difficultés est de décrypter les différentes publications scientifiques sur le sujet ainsi que d’écouter les messages évolutifs et parfois contradictoires des médias.

Voici un état des lieux des connaissances scientifiques sur les traitements à base d’hydroxychloroquine et la sécurité du traitement à ce jour.

 

Efficacité du traitement à base d’Hydroxychloroquine et d’azitromycine, de nombreuses études

Les scientifiques chinois ont été les premiers à publier sur l’efficacité de la chloroquine. En se basant sur une publication du 4 février 2020 dans le journal Cell research montrant l’efficacité de la Chloroquine et du Remdesivir in vitro sur le virus SARS-coV-2 (1),  et des essais cliniques multicentriques révélant « une efficacité apparente et une innocuité acceptable contre la pneumonie associée au COVID-19 »  (études non publiées à ce jour) , la Commission nationale de la santé de la République populaire de Chine a recommandé d’inclure le phosphate de chloroquine dans la prochaine version des Lignes directrices pour la prévention, le diagnostic et le traitement de la pneumonie causée par COVID-19 (2)

 

Les études de l’IHU du Professeur Raoult

  • En se basant sur ces premières indications, ainsi que sur une autre publication justifiant  de plus d’efficacité de l’hydroxychloroquine (un dérivé de la chloroquine beaucoup moins toxique et qui a la capacité de réduire considérablement la production de cytokines et des facteurs pro-inflammatoires) (3), et connaissant bien ce médicament pour l’avoir utilisé pendant de nombreuses années pour d’autres pathologies (45), l’équipe de Didier Raoult, à l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille a traité un petit groupe à l’hydroxychloroquine avec des doses similaires à celles utilisées dans le cas de patients souffrant de Lupus (6) avec ou sans addition d’azithromycine, un antibiotique efficace dans les maladies respiratoires et connu pour son action antivirale (7)
  • Les résultats de cette étude (8) montrent que chez les patients traités on note une réduction/disparition de la charge virale beaucoup plus rapide que dans le groupe témoin, outre le fait que les patients du groupe témoin étaient plus jeunes et plus asymptomatiques, et malgré la petite taille du groupe traité,
  • Puis de nombreuses études ont été réalisées dans le monde et ont donné des résultats qui vont dans le même sens. Par la suite, l’équipe du Professeur Raoult a publié une étude plus vaste sur 1061 patients (9) et a conclu que l’administration de l’association hydroxychloroquine et azithromycine, avant que les complications liées au COVID-19 ne se produisent,  est sûre et qu’elle est associée à un taux de mortalité très faible chez les patients (98,7% des patients guéris).

 

Les autres études

Deux autres études chinoises viennent corroborer les résultats de l’IHU Méditerranée Infection.

  • La première, publiée dans le très sérieux Journal of Molecular Cell Biology (10) est une étude randomisée comparant un traitement à base de chloroquine versus le combiné  Lopinavir / Ritonavir sur un petit groupe de patients hospitalisés. Cette étude conclue à 100% de guérison en 14 jours de traitement à la chloroquine versus 50% pour le groupe traité au Lopinavir / Ritonavir. Les patients traités à la chloroquine semblent mieux récupérer et retrouver leur fonction pulmonaire plus rapidement que ceux traités par Lopinavir / Ritonavir. Ils précisent également qu’il n’y a eu aucun événement indésirable grave ni retrait de la chloroquine pendant la période de traitement.
  • Une autre étude chinoise randomisée également (11), qui n’est pas encore publiée à ce jour dans un journal à comité de lecture, portant sur un traitement à l’hydroxychloroquine sur une cohorte plus grande,  a montré que les temps de récupération (température corporelle et rémission de la toux) ont été considérablement raccourcis dans le groupe de traitement à l’hydroxychloroquine par rapport au témoin et qu’une plus grande proportion de patients ont présenté une pneumonie améliorée dans le groupe de traitement HCQ (80,6%) par rapport au groupe témoin (54,8%). Par ailleurs, dans le groupe témoin, 4 patients ont évolué vers une maladie grave.

D’autres études, mais cette fois-ci  observationnelles multicentriques, montrent également  un temps plus court pour éliminer le virus chez les patients traités à la chloroquine (12) et même un taux de mortalité 2,5 fois moins élevé en utilisant  l’hydroxychloroquine (1314).

Enfin, l’hôpital Poincaré de Garches (15), a proposé une étude rétrospective monocentrique visant l’utilisation d’hydroxychloroquine en associant l’azithromycine, qui rapporte un résultat favorable dans 91,1%.

Ces différentes études vont donc dans le sens d’une efficacité du traitement hydroxychloroquine + /- azithromycine en début de contamination au SARS-coV-2.

Néanmoins, deux études rétrospectives chinoise, ont montré le bénéfice d’un traitement à l’hydroxychloroquine à doses plus faibles (400mg/jour), également chez des patients sévères, réduisant considérablement la mortalité et le niveaux de cytokine inflammatoire IL-6 des patients versus un groupe contrôle (1617).

Enfin, une étude récente suggère que l’addition de sulfate de zinc à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine pour des patients en début de maladie s’est avérée associée à une diminution de la mortalité ou de la transition vers les soins intensifs (18).

Un groupe de rhumatologues chinois, très familiers avec l’utilisation de l’hydroxychloroquine, suggèrent que l’hydroxychloroquine a peu d’effets secondaires et devrait être utilisée comme traitement initial dès que le diagnostic de COVID-19 est posé (19).

 

Quid des polémiques sur les concentrations d’hydroxychloroquine

Récemment, une polémique menée par un pharmacologue dans un journal de vulgarisation scientifique, prétendaient que les traitements à base d’hydroxychloroquine ne permettaient pas d’atteindre les doses antivirales efficaces (20).

« Les fameuses concentrations des données in vitro, allant d’environ 1 à 13 µM sont les concentrations que l’on met dans les boîtes de Petri dans lesquelles les cellules infectées par le virus sont cultivées. Mais on ne sait pas quelle concentration se retrouve effectivement dans ces cellules »

Dans l’étude in vitro prouvant l’effet antiviral de l’hydroxychloroquine (3), les valeurs de CE50 pour l’hydroxychloroquine étaient plus faibles* et compatibles avec les doses d’hydroxychloroquine données dans les traitements.

En effet, une étude ayant étudié des patients atteints de Lupus érythémateux prenant 400mg/jour du médicament, a montré que leur taux plasmatique moyen d’hydroxychloroquine se situe dans des valeurs comparables** à celles de l’étude in vitro concluant sur l’action antivirale de l’hydroxychloroquine (21) et qui est en accord avec les traitements utilisés dans les hôpitaux pour lutter contre la Covi19.

Enfin, une étude américaine, intégrant les données pharmacologiques, cliniques et virologiques obtenues chez 116 patients infectés par le COVID-19 et traités par hydroxychloroquine, a conclu elle aussi que les taux plasmatiques étaient comparables aux concentrations efficaces in vitro (22).

Cette polémique n’avait donc aucun lieu d’être.

 

Sur la sécurité du traitement combiné hydroxychloroquine et azithromycine

Là encore, de nombreux commentaires et articles dans les grands médias, ont pu laisser penser que ce traitement pourrait être dangereux, et on assiste depuis plusieurs semaines à un déferlement de contre-vérités à ce sujet dans les médias (23)

Pourtant il y a de nombreuses preuves que tout cela est erroné.

Comme beaucoup de gens le savent, l’hydroxychloroquine a longtemps été prescrite contre le paludisme et il est depuis des dizaines d’années utilisé chez une majorité de patients atteint de Lupus érythémateux et la polyarthrite rhumatoïde à des doses variant de 200 à 600mg par jour. Ces traitements sont pris par les patients sur de longues périodes (jusqu’à plusieurs années). Les effets secondaires graves évoquées sont de rares cas de problèmes cardiaques et ophtalmiques.

Par ailleurs, les chiffres récents de l’ANSM montrent qu’entre 2017 et 2019, sur près de 4 millions de boites de Plaquenil (Hydroxychloroquine) vendus, seulement 2 décès ont été rapportés, dont un cas dans le cadre d’une intoxication médicamenteuse chez un sujet prenant 6 psychotropes en plus de l’hydroxychloroquine. (24)

Dès le 29 mars, l’American College of Cardiology indiquait clairement que d’une part plusieurs centaines de millions de traitements de chloroquine avaient été utilisés dans le monde – ce qui en fait l’un des médicaments les plus largement utilisés de l’histoire – sans aucun rapport de décès arythmique sous la surveillance de l’OMS et que d’autre part les études in vivo n’avaient montré aucun effet synergique arythmique de l’azithromycine avec ou sans chloroquine (25).

Plus spécifiquement, des études ont été faites sur la sécurité de l’association hydroxychloroquine et azithromycine chez des patients atteints de Covid19. Dans les deux études, il a été conclu que ce traitement n’était pas associé à une surmortalité, ne déplorant aucune « torsade de pointe » et quelques cas d’allongement du QTc qu’un simple arrêt de traitement résolvait. (2627)

Donc contrairement à ce qui circule de part et d’autre, avec un suivi médical, ce traitement ne présente pas de risque.

 

Des études moléculaires viennent conforter les études cliniques

Une étude in silico a montré qu’en présence de chloroquine (ou de son dérivé plus actif, l’hydroxychloroquine), la protéine virale S n’est plus capable de se lier aux gangliosides. L’identification de ce nouveau mécanisme d’action pour ces deux molécules soutient l’utilisation de ces médicaments repositionnés pour soigner les patients infectés par le SRAS-CoV-2 (28).

Une autre étude de Fantini et al. (29)  a montré que l’azithromycine interagit avec le domaine de liaison aux gangliosides de la protéine de pointe du SARS-CoV-2 et que les molécules d’hydroxychloroquine peuvent saturer les sites de fixation du virus sur les gangliosides à proximité du récepteur principal du coronavirus. Cela est compatible avec un mécanisme antiviral synergique au niveau de la membrane plasmique, où l’intervention thérapeutique la plus efficace se situe probablement. Ce mécanisme moléculaire peut expliquer les effets bénéfiques du traitement combiné hydroxychloroquine / azithromycine chez les patients atteints de Covid-19.

Pour simplifier, au niveau moléculaire, on comprend désormais comment l’hydroxychloroquine agit contre le virus et comment la synergie peut exister en association avec l’azithromycine.

 

A Marseille, on meurt moins de la Covid19 qu’ailleurs en France

Un récent article de France Soir évoquant les disparités du taux de mortalité sur le territoire français montre qu’à Marseille, en corrélation probable avec le protocole HCQ+AZ et le grand nombre de dépistages, le taux de mortalité est bien moins important que sur la France entière. (30)

 

 

 

Et finalement que disent les publications qui concluent que cela n’est pas efficace

Récemment, la presse générale a mis en avant deux articles parus dans le fameux British Medical Journal, une étude chinoise (31) et une étude française (32) qui concluaient à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine. Cependant, ces deux études montrent de nombreux biais, jamais évoqués dans la presse.

Dans l’étude de Tang et al. (31), les principaux biais sont que dans le groupe avec hydroxychloroquine (HCQ) les patients étaient plus âgés, avaient plus de comorbidités, et avaient reçu presque 2 fois plus d’HCQ que celles préconisées. La majorité des patients des groupes (témoins y compris) avait par ailleurs reçu des antiviraux (ce qui est ennuyeux pour mesurer l’effet antiviral de l’HCQ versus le groupe témoin). La durée moyenne avant administration du traitement était de 17 jours (durée bien trop longue pour un traitement antiviral). Malgré ces biais, l’étude montre un effet positif de 4 points*** entre le groupe HCQ et le groupe témoin. Néanmoins les auteurs préfèrent conclurent qu’il n’y a pas d’efficacité de l’HCQ.

Dans l’étude de Mahévas et al. (32) , les patients étaient tous dans un état sévère (syndrome respiratoire aigu sévère avec besoin d’oxygène). Curieusement dans le groupe contrôle, 29% des patients prenaient aussi de l’azithromycine,  alors que seulement 18% des cas en prenait dans le groupe HCQ. Lorsque l’on regarde les patients transférés en soins intensifs (ICU), l’effet HCQ est néanmoins visible puisque 1,5 fois moins de transfert en ICU dans le groupe HCQ sont observés par rapport au groupe témoin. Mais surtout, de manière extraordinaire, on peut voir dans les détails de l’étude que dans le petit groupe de patients prenant à la fois HCQ et azithromycine, il y a eu zéro décès et aucun transfert en ICU. Par contre, le petit groupe témoin prenant lui aussi de l’azithromycine (mais pas d’HCQ) a eu à déplorer 6 admissions en ICU et 5 décès. Néanmoins les auteurs préfèrent là aussi conclurent à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine alors que l’étude montre clairement l’efficacité du traitement hydroxychloroquine + azithromycine versus le témoin ne prenant que de l’azithromycine.

Ensuite dans l’étude New-yorkaise de Rosenberg et al. (33),  non seulement les patients hydroxychloroquine (HCQ) – supplémenté ou non d’azithromycine (AZT) – sont beaucoup plus vieux, obèses et diabétiques que le groupe témoin (ce sont des facteurs majeurs de risques de mortalité sous Covid19) mais en plus le groupe HCQ+AZT a très significativement une faible saturation d’oxygène, ce qui est là encore un facteur majeur de prédiction de la mortalité dans cette maladie (34). Ce qui entraine que beaucoup plus de patients des groupes HCQ+/- AZT  (dans 95 à 82% des cas) ont des radios de poumons anormales versus le groupe contrôle (dans 55% des cas uniquement). Dans cette étude, il est donc comparé des groupes de malades plus vieux, plus obèses, plus diabétiques et beaucoup plus avancés dans la maladie contre un groupe témoin où les patients sont moins à risque et sont moins avancés dans la maladie. Cela n’a pas de sens et c’est très critiquable dans une étude de ce type.

Une  autre étude rétrospective  New-yorkaise de Geleris et al (35), montrent les mêmes biais que la précédente, des patients du groupe HCQ plus vieux qui  étaient pour la plupart déjà dans un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) léger à modéré alors que les patients du groupe témoin ne l’étaient pas. Yu et al. soulignent par ailleurs que dans cette étude la dose initiale d’’HCQ donnée à ces patients très malades était bien trop élevée (1200mg au jour 1), alors que cette équipe chinoise a eu de très bons résultats avec 400mg/jour (17). Mais le plus intéressant dans cette étude est que le « End-point » c’est-à-dire le critère d’évaluation de l’efficacité ou pas du traitement, était « intubation OU morts » ce qui est déjà curieux à la base, (il est quand même très différent d’être intubé ou d’être mort). En regardant en détail séparément les patients décédés et intubés, là tout change. L’étude montre que les patients COVID qui ont développé une détresse respiratoire survivent beaucoup plus quand ils sont traités par l’HCQ versus le groupe témoin (données que l’on ne trouve que dans les annexes de l’étude). Néanmoins les auteurs oublient de soulever ce point de leur étude.

Enfin, la fameuse étude américaine sur les vétérans (36) , l’IHU de Marseille a publié à ce sujet une réponse tant cette étude montre de biais dans les différences des groupes étudiés (37). Les groupes traités à l’HCQ + /- AZT (avec des doses qui ne sont jamais précisées dans l’article) était composé en moyenne de 30% de patients « mourants » versus le groupe contrôle (seulement 14%) à qui ils ont vraisemblablement donné le traitement en désespoir de cause. Par ailleurs un tiers de patients du groupe témoin prenaient aussi de l’azithromycine.

 

Pour conclure sur ce que l’on peut dire à ce jour :

  • aucune étude (randomisée ou non) sans biais ne permet de conclure à l’inefficacité du traitement hydroxychloroquine supplémenté d’azithromycine
  • de nombreuses études randomisées et rétrospectives vont dans le sens d’une nette amélioration des patients avec ce traitement
  • des études in vitro  montrent l’efficacité de l’hydroxychloroquine sur des cellules infectées.
  • des études in silico confortent la notion d’efficacité et de la synergie d’action de l’hydroxychloroquine avec l’azithromycine
  • les données concernant le faible taux de mortalité à Marseille, où une grande proportion de patients ont reçu le traitement, vont dans le même sens.

 

Corinne Reverbel est docteur en microbiologie et contributeur de FranceSoir

Ndlr :  nous la remercions pour ce travail enorme de décryptage scientifique et citoyen.  Sens et valeurs

Complément d’informations

* L’étude in vitro prouvant l’effet antiviral de l’hydroxychloroquine (3) montrent des valeurs de CE50 pour l’hydroxychloroquine de  6,14 et 0,72 μM à 24 et 48 heures, respectivement.
** Les patients atteints de Lupus érythémateux prenant 400mg/jour du médicament, montrent des taux plasmatiques moyen d’hydroxychloroquine de 917ng/ml soit 2,73µM (21)
*** Conversion négative du virus au bout de 28 jours :  85,4% dans le groupe hydroxychloroquine versus 81,3% dans le groupe de soins standards. (31)

 

Références

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  2. Jianjun Gao, Zhenxue Tian, Xu Yang, Breakthrough: Chloroquine phosphate has shown apparent efficacy in treatment of COVID-19 associated pneumonia in clinical studies, BioScience Trends, 2020, Volume 14, Issue 1, Pages 72-73, Released March 16, 2020, [Advance publication] Released February 19, 2020, Online ISSN 1881-7823, Print ISSN 1881-7815 https://www.jstage.jst.go.jp/article/bst/14/1/14_2020.01047/_article
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  22. Geleris J, Sun Y, Platt J et al Observational Study of Hydroxychloroquine in Hospitalized Patients with Covid-19. NEJM. May 7, 2020 – DOI: 10.1056/NEJMoa2012410 https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2012410
  23. Magagnoli J, Narendran S, Pereira F et al. Outcomes of hydroxychloroquine usage in United States veterans hospitalized with Covid-19. medRxiv 2020.04.16.20065920 https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.16.20065920v2
  24. Response to Magagnoli medrxiv, 2020 – IHU Méditerranée Infection https://www.mediterranee-infection.com/response-to-magagnoli-medrxiv-2020/

 

Auteur(s): Corinne Reverbel pour FranceSoir

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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12 commentaires pour les études « anti Raoult » décryptées, aucune ne remet en question l’efficacité du protocole, bien au contraire

  1. Patrick Huet dit :

    Je passe un message juste pour vous inviter à faire une sauvegarde de votre blog en différents endroits. Et à trouver des plateformes sûres à l’étranger par précaution.
    La loi Avia qui a été votée est pire qu’on pensait.

    Un amendement permet à la police d’intervenir et de couper n’importe quel site, pas juste le grandes plateformes, mais aussi tous les blogs privés, pour peu qu’elle juge que son contenu serait un facteur de haine.

    Donc, prenez vite vos précautions. Et mémorisez les mots de passe sans les inscrire sur papier.
    Je vous transmets le lien de la pétition avec toutes les explications de la Quadrature du Net
    https://www.change.org/p/pour-le-retrait-de-la-loi-loi-avia?source_location=petitions_browse

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    • LANCE Jean-Jacques dit :

      Nous allons pouvoir constater les dégâts que va occasionner cet amendement N°161 adopté par l’Assemblée Nationale le 21 janvier 2020 en permettant le retrait des contenus à caractère terroriste. Vaste terme dans lequel toute critiques ou atteintes aux décisions gouvernementales pourront se voir censurer, dans l’heure, sur décision de la police sans le contrôle d’un juge.
      En dehors de toute aggravation d’une menace terroriste quelconque depuis un temps certain, il n’est pas utile de se poser la question de savoir vers quelles cibles étaient orientées leurs préoccupations majeures. Un peu comme si tout cela avait été anticipé…..
      Dictature ? Le mot est presque trop faible.

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  2. Luc Pages dit :

    Je ne suis pas anti-Raoult. Je suis sûr qu’il a raison sur un grand nombre d’affirmations. Mais vous prenez les choses à l’envers sur votre point 1, et je crains que lui aussi : « Additionally, these patients had fewer severe signs at admission compared with patients who received hydroxychloroquine without azithromycin (oxygen flow: 2 L/min, interquartile range 1.25-4 v 3 L/min, 2-6; respiratory frequency: 25 per min, interquartile range 22-33 v 28 per min, 24-32; percentage of lung affected >50%: 13% v 17%).  » https://www.bmj.com/content/369/bmj.m1844
    Les 15 survivants en bi-thérapie HC-AZI sont en fait arrivés en meilleur état de santé que les autres. Ce qui ne prouve du coup pas grand chose…

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    • pgibertie dit :

      Relisez bien

      Il faut comparer ce qui peut l’être , les malades n’ayant reçu ni HCQ ni AZI sont dans une situation de départ identique , on peut les comparer

      protocole  15                         o     en soins intensifs                0 décés    100% de survivants

      soins sans hcq ni azi        63                      16 en soins intensifs   3 décés        95%

      Le protocole est efficace.

      Malheureusement les malades les plus sérieux ont soit été traités avec de l’hcq seule (77/17/ 9 décés) soit de l’azi seule (26/ 6/ 5 décés).

      Didier Raoult;

      Pourquoi le méthodologiste de l’étude (Pr Philippe Ravaud) a-t-il refusé d’analyser les données qui montrent que l’azithromycine et l’hydroxychloroquine (0 passage en réa, 0 mort, sur 15 patients) marchent mieux que le traitement standard (16 passages en réa, 3 morts, sur 63)

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  3. pgibertie dit :

    Il faut comparer ce qui peut l’être , les malades n’ayant reçu ni HCQ ni AZI sont dans une situation de départ identique , on peut les comparer

    protocole  15                         o     en soins intensifs                0 décés    100% de survivants

    soins sans hcq ni azi        63                      16 en soins intensifs   3 décés        95%

    Le protocole est efficace.

    Malheureusement les malades les plus sérieux ont soit été traités avec de l’hcq seule (77/17/ 9 décés) soit de l’azi seule (26/ 6/ 5 décés).

    Didier Raoult;

    Pourquoi le méthodologiste de l’étude (Pr Philippe Ravaud) a-t-il refusé d’analyser les données qui montrent que l’azithromycine et l’hydroxychloroquine (0 passage en réa, 0 mort, sur 15 patients) marchent mieux que le traitement standard (16 passages en réa, 3 morts, sur 63) ?

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    • Luc Pages dit :

      Bonjour et merci de votre réponse. J’ai relu l’étude comme vous m’y invitiez et je ne vois nulle part où vous trouvez l’information que vous avancez, à savoir que le groupe HCQ-AZI de15 était d’une composition identique sur le plan des signes cliniques sévères lors de l’admission à l’hôpital que le groupe de 63 que vous prenez en compte pour la comparaison.
      « these patients had fewer severe signs at admission compared with patients who received hydroxychloroquine without azithromycin » : je comprends que les patients du groupe HCQ-AZI avaient dès leur admission à l’hôpital moins de signes cliniques sévères que ceux à qui on a donné HCQ seule. Mais à cet endroit du texte, rien n’est dit sur ce critère relativement au groupe des 63 que vous mentionnez qui n’ont reçu ni AZI ni HCQ. J’ai cherché ailleurs sans succès. Ai-je manqué quelque chose ?

      Une nouvelle fois, je voudrais modestement comprendre les conclusions que le Pr. Raoult tire de la comparaison du groupe des 15 HCQ-AZI avec le groupe témoin.

      Je vis à Madagascar ou tout les cas détectés sont traités avec AZI-HCQ (et Artemesia mais c’est une autre histoire). J’espère donc qu’il dit vrai.

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  4. Catherine Marchand dit :

    C’EST NOUVEAU, ÇA VIENT DE SORTIR!
    MAINTENANT, LA CHLOROQUINE POUSSE LES PATIENTS AU SUICIDE! TROUBLES NEUROPSYCHIATRIQUES! ET DEJA CONNUS, S.V.P.!
    QUAND JE PENSE QUE J’EN AI CONSOMMé PENDANT 4 ANS!
    BREF, LA GUERRE OUVERTE A LA CHLOROQUINE CONTINUE, SE RENFORCE, ET EN REMET UNE COUCHE!
    BAS LES MASQUES!

    Nous avons été informés par l’Agence espagnole des médicaments (AEMPS) de la survenue de troubles neuropsychiatriques, notamment des symptômes aigus de psychose, tentative de suicide ou suicide, chez des patients atteints du COVID-19 traités par hydroxychloroquine.

    Ces troubles neuropsychiatriques sont apparus principalement au cours des premiers jours de traitement, à des doses élevées, y compris chez des patients sans antécédents de troubles psychiatriques.

    Le risque de troubles neuropsychiatriques est déjà connu avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine (psychose, nervosité, insomnies, dépression, etc.) et pourrait être aggravé par le contexte lié à la pandémie et au confinement. Une évaluation est donc en cours au niveau européen.

    Nous avons demandé aux promoteurs et investigateurs d’essais cliniques utilisant de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine de prendre en compte et de surveiller ce risque.

    En parallèle, dans le cadre de notre surveillance renforcée des traitements des patients atteints du COVID-19, les enquêtes des centres régionaux de pharmacovigilance de Dijon et Nice confirment chaque semaine le signal de sécurité sur les troubles cardiaques avec l’hydroxychloroquine. Un nouveau signal sur des atteintes hépatiques et rénales graves avec l’association lopinavir/ritonavir (Kaletra et générique) a également été identifié.

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  5. ggdenissagmailcom dit :

    Merci pour cette rétrospective.
    Entre le 18 Mars et début Avril, il y a eu 41.000 Prescriptions supplémentaires à base de plaquenil (dont 5000 conformes au protocole Raoult). C’est peut-être un hasard mais l’ étude suivante est à rapprocher de la courbe des décès par covid19 et des études diverses et variées et controversées sur l’hydroxychloroquine …
    Pour l’instant c’est juste empirique mais il semblerait bien que ces prescriptions rebelles aient eu un impact positif.
    https://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Usage-des-medicaments-en-ville-durant-l-epidemie-de-Covid-19-point-de-situation-apres-cinq-semaines-de-confinement-Point-d-information

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  6. Bernard EYSSERIC dit :

    Les criminels sont à la une ( dignes figures des prétendus médecins de l’Allemagne Nazie ainsi que les politiques qui sont les obligés d’un système de mafias et des conflits d’intérêts )
    Et s’est les médecins qui respectent le serment Hippocrate et qui soignent que l’on accable d’injures et de contres vérités .Drôles de monde qui marche sur la tête et qui se mord la queue .
    Vive Raoult et son équipe qui redressent le niveau de La France et du monde entier ,j’aime les gens qui claquent la porte ,combien de fois beaucoup de gens en rêvent sans pouvoir se le permettre .

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  7. Ping : Hydroxychloroquine: nous avons la réponse !!! | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE

  8. Gérard ROSSIGNOL dit :

    Depuis le début on voit que l’ensemble des décideurs ne veut pas ce médicament meme s’il guérissait 99% des malades il ne sera jamais autorisé (pourquoi tout est possible?)

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