Les historiens ont prouvé à de multiples reprises que le réchauffement actuel était bien moindre que ceux de l’époque romaine ou de l’optimum médiéval. Ils ont trouvé de l’orge au Groenland et de la vigne en Scandinavie et au nord du Canada. Une nouvelle étude permet de reconstituer les températures en Catalogne pendant l’optimum médiéval . Comment les sociétés humaines s’adaptent elles aux changements du climat ?
https://books.openedition.org/pur/112754
Ce travail de recherche comporte deux parties bien distinctes : la première est consacrée à la reconstruction de l’environnement, la seconde à celle des extrêmes météorologiques aux époques médiévales et moderne.
Au Moyen Âge, de bonnes conditions météorologiques ont favorisé la conquête de territoires auxquels nous avons du mal à croire, compte tenu des faibles moyens technologiques dont l’homme médiéval disposait pour surmonter les fortes contraintes imposées par la nature. L’exemple qui illustre le mieux ces conquêtes de territoires improbables est fourni par la colonisation du Groenland par les Vikings. Ou, sur le vieux continent, et en Catalogne en particulier, par l’ouverture à l’agriculture de territoires de montagne. Cette colonisation agricole fut probablement la conséquence d’une pression féodale accrue. Et, liée à l’arrivée de populations dans de nouveaux lieux, va de pair l’arrivée d’agents extérieurs, étrangers dans de tels espaces et à de telles altitudes, en l’occurrence diverses espèces cultivées qui, dans le cas des Pyrénées catalanes, contribuèrent à la diversification de l’agriculture.
Des températures plus élevées et des pluies plus régulières ont, en effet, facilité l’introduction d’espèces tout à fait méditerranéennes qui, à peu de moyens et grâce à la douceur du climat, ont trouvé un emplacement de choix sur les versants montagneux. La demande émanant du seigneur féodal de la région, l’évêque de la Seu d’Urgell, a entraîné la mise en culture de zones occupées autrefois par la forêt et la prairie alpine. Cette demande a contribué à la banalisation, pendant plusieurs siècles, de la vigne, des céréales en tout genre et des oliviers dans des vallées situées à plus de 700 m d’altitude. Leur culture s’accompagnait de celle d’arbres fruitiers dont la production servait à compléter le régime alimentaire ou à pallier le manque de nourriture ordinaire en temps de pénurie. Citons, par exemple, les pommiers et les chênes. Il faut signaler également des cultures destinée à la production, probablement à but autarcique dans les petits villages isolés de haute montagne, de textiles et de fibres végétales : lin et chanvre. On peut enfin trouver des arbres cultivés pour répondre à une commande de l’évêque, par exemple des mûriers, arbres nécessaires à la production de la soie
En montagne, le froid et les gelées conditionnent les variétés de céréales et de plantes à fruits qu’il est possible de cultiver. Or durant l’optimum climatique médiéval (OCM), on trouve des vignes et des céréales qui, non seulement résistent à l’altitude et au froid, mais aussi qui sont indifférentes à leur emplacement et à l’orientation de la vallée. On observe des vignes dans les vallées du massif du Cadí, qui est orienté au nord, ce qui signifie que les cultures de ces vallées bénéficiaient d’une durée d’ensoleillement plus courte qu’ailleurs et qu’elles risquaient davantage de souffrir des gelées. Mais les bonnes conditions climatiques à l’époque médiévale ont été propices à cette expansion agricole sans précédent.
Des températures plus ou moins élevées influent sur les sucres, de sorte que le vin titrera plus ou moins d’alcool, ce qui affectera sa commercialisation. L’évêque de la Seu d’Urgell était un des destinataires d’une grande partie du vin produit, qui lui parvenait sous forme d’impôt ou de don pour les cérémonies religieuses18. Ceci pourrait servir d’indicateur de qualité.
REFROIDISSEMENT A PARTIR DU 14EME SIECLE LE PETIT AGE GLACIAIRE
c’est de tomber, à partir du milieu du XIVe siècle, sur des signes de dégradation du climat, c’est-à-dire sur ce qu’on appelle la miniglaciation (PAG). Certaines années, dans la vallée du Segre, on vendangeait le raisin, à une date tardive, comme fruit et non pour en faire du vin, car ce dernier aurait été de mauvaise qualité
LE RETOUR AUX CONDITIONS MEDIEVALES VERS 2100?
Les effets du changement climatique sur la viticulture catalane peuvent déjà s’observer dans certaines localités qui essaient peu à peu de récupérer leurs cultures médiévales. Le cas le plus éclatant est celui du village d’Enviny, situé à 1 200 m d’altitude au nord-ouest de la Catalogne, dans la comarque du Pallars Sobirà
LES SECHERESSES ONT EU LIEU PARADOXALEMENT PENDANT LA PERIODE PLUS FROIDE ET EN PARTICULIER AU 19EME
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Vous avez surement raison sur le passé et moi même j’ai constaté que même pas en remontant au moyen age dans des vallées alpines au dessus de 1000 m il existait la culture de la vigne et des caves….pour quelle piquette ça je ne sais pas!! … Mais comment ne pas voir la différence de gradient dans le réchauffement, la production en masse et nouvelle avec la révolution industrielle et l’usage des énergies carbonées à grande échelle de CO2 et autres saletés, les 800 000 morts en Europe par an par la pollution, etc,….Alors ne pas se faire peur certes, ne pas succomber aux injections plus que paradoxales des doxas officielles certes dont l’objectif et comme pour la covid de nous asservir mais ne rien faire, pas réfléchir à nos modes de vie actuels, etc,.. serait je pense une gravissime erreur.
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Ah bon ? Même France TV s’est aperçue de sa bourde ! Après leur logo d’économie d’électricité reste au vert tout le temps qu’il a été à l’écran, ils sont passés croyant bien faire à une indication d’élévation de la température due à l’activité industrielle depuis environ 110 ans (j’ai pas retenu si 100-110 ou 120 ans).
En gros ils nous disaient que depuis 1900 la température a augmenté de 1,16°C et que c’est essentiellement de la faute de l’homme !
Mais alors, petit raisonnement par l’absurde, il est où, le fameux réchauffement de la planète? Parce que les un peu plus de 1°C cette année on les a reperdus!
Je ne sais pas si vous avez constaté, mais exit l’indicateurs ! il y en a soit qui se sont aperçu de la bourde, soit qui se sont faits remontés les bretelles tant la connerie (ou la ficelle) était grosse.
Ou quand le Giec ne nous raconte que ce qui arrange ses commanditaires !
Autre exemple du même tonneau, hier soir Météo-Climat (on se demande bien pourquoi ils mélangent les 2 si ce n’est pour tromper leur monde !) sur FR3; chute constatée des températures en avril (merci on avait remarqué); font intervenir un « expert » du Giec qui explique que même si c’est froid en ce moment, la moyenne … augmente.
A l’appui de la démo une courbe. A l’écran on voit la période 1947-2023, dont la 1ère partie montre des zone bleues correspondant à des températures basses; mais dans le discours ils expliquent avoir pris la période plus récente 1971-2023 et que pendant celle-ci l’année 1971 était certes froide, mais qu’on atteint désormais 1°C de moyenne en plus.
Pourquoi donc se limiter à ces « petite période » qu’on sait effectivement en partie plus chaudes?
Pardi, s’ils avaient pris la période entière (et encore pire s’ils avaient pris une période encore plus grande) on n’aurait quasiment pas vu d’écart sur la moyenne.
Raisonner en terme de moyenne pour un paramètre qui varie sans cesse dans des proportions considérables d’un jour à l’autre et du Nord au Sud du pays est juste une aberration ! Une montée de Sirocco ou un retour d’est de Sibérie et c’est sûr vous n’avez pas la même météo; on peut même avoir des variations de 10 à 20°C; mais faites alterner les 2 phénomènes et la « moyenne » des températures peut parfaitement se stabiliser à + ou – q °C près. Allez en déduire quelque chose. Mais c’est le Giec !
Bon le mec avoue qu’il a pas connu avant, étant né après 1971. Un parfait crétin en quelque sorte. Ne le suivez pas dans ce raisonnement.
Personnellement résidant en centre France (juste au milieu à qq dizaines de km près !) j’y ai connu des mois de juillet à 9°C (années 80) des mois d’août idem, mais aussi des mois de mars idylliques (1976 avec entre 20 et 25°C), des canicules (2003 et accessoirement 2021 et 2022, plus légères car moins longues) et des « étés Indiens » en octobre (20°C à Ambérieu en 1982, mieux qu’en 2022 !).
Quand on a des écarts de 10, 15 ou 20°C entre le Nord et le Sud sur plus de 1000 km, la « météo » ne peut pas être la même; qui plus est quand justement le Climat censé baigner ces régions différentes est… différent.
P. Gibertie a raison, le Climat c’est sur une période longue que ça s’explique pas sur quelques dizaines d’années ! Mais ça, ça ne fait pas le bonheur de tous ceux qui ont construit leur baratin écologique sur ce seul axiome dans le but unique de faire du fric (le fameux adage du » quand il n’y a aps de Marché, il suffit de le créer, au besoin par une obligation »).
L’écologie, désolé, ce n’est pas ça du tout !
Sinon rappelez-vous qu’en remontant encore plus loin dans le passé, il y avait la mer en Aquitaine et dans le Bassin parisien… Si on y réfléchis bien on devrait encore avoir un peu de temps devant nous. Et puis heureusement que les Hollandais n’ont pas fait comme nous en laissant leurs côtes à l’abandon, ils seraient sous l’au actuellement pour beaucoup.
Vous semblez être encore un peu trop perméable à ces idées fantasques. A cause de leur répétition incessante peut-être?
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@JeanLouis 05
Dire que le réchaudissement est une connerie, ne veut pas dire qu’il faut polluer le plus possible. Lorsque VOUS respirez, vous produisez du CO2. doit-on en conclure que VOUS êtes responsable de ce réchaudissement ? NON parce que le CO2 est l’aliment des plantes. Si on produit plus de CO2 qu’avant, il faut juste plus de plantes.
Un foret « sauvage » consomme que peu de CO2, car ce que l’arbre absorbe en grandissant, il le rejette en grande partie en pourrissant. dès lors il faut « stocker » ce CO2 dans du bois : des meubles en vrai bois, des charpentes aussi, des parquets, des ossatures… et du chauffage. Parce que brûler du bois c’est rejeter le CO2 qu’il a absorbé pendant sa croissance : zéro production nette. mais il faut éviter toute machinerie qui le transforme pour ajouter du CO2 dans sa transformation qui là n’est pas compensé.
Avec le couvert végétal de mon « espace de vie » je suis plus « vert » que le boboïde parigo avec sa trottinette électrique et son bus/metro, parce que j’absorbe plus de CO2 que je n’en créé. Alors que l’autre même si cela ne se résumais qu’à sa respiration, il ne fait que produire.
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J’aime bien trouver et lire autre chose que le récit abscons de la doxa officielle de politiques illuminés par leur science infuse autoproclamée
Lisez donc le livre d’Emmanuel Le Roy Ladurie:
Histoire humaine et comparée du climat
sous titre: Canicules et glaciers XIII au XVIII siècle
Passionné d’astronomie la variation des climats n’est pas qu’anthropique
La grotte Casquer est à – 125m ce qui veut dire que le niveau d’eau dans la méditerranée était il n’y a pas si longtemps 125 m plus bas qu’actuellement
Je suis persuadé que de faire tout et n’importe quoi n’arrange pas la situation comme faire venir en bateau des gaz de schistes américains pour « punir » je ne sais qui ……….
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– Le CO2 est un gaz mortel
– L’eau va manquer
– Les forêts vont brûler.
– Les animaux vont dépérir.
etc.
Plus c’est idiot et mieux ça marche, c’est le principe de toutes les religions, ça ne fonctionne que si c’est énorme et absurde à la fois !
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ET s’il y a suffisamment d’idiots apeurés pour y croire !
Étrange quand même que si peu de temps après la mis en lumière de la fausse pandémie il y ait autant de monde pour croire à cette nouvelle supercherie intellectuelle !
Le nez sur le smartphone empêcherait-il ces nouvelles générations de regarder ce qui se passe autour d’elles. Dans ce cas faut vite les sortir de leurs cubes en béton au cœur des villes !
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tout ça permet aux écolos d’aujourd’hui de s’arracher les cheveux quand le retrait des glaciers découvre les vestiges d’habitats par un jeu de passe passe sémantique que les médias se gardent bien de dénoncer.
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Eh, eh, toujours intéressant de rappeler ces quelques constatations. Ou quand une bonne petite découverte met le nez du Giec dans son caca !
Bon en même temps les écolos on les entend plus trop sur rien !
Entre Rousseau qui ne parle que haine de l’homme et barbecue, Hidalgo qui vient de prendre un revers avec ses trottinettes (après les autolib), les maires qui ruent dans les brancards à propos des ZFE et un Jadot aux abonnés absents savent plus vraiment où ils en sont !
Pourtant il y aurait bien un peu de boulot pour combattre cette agriculture intensive qui résiste encore. Mais les jeunes génération n’ont connu que ça, elles sont même devenues incapables de se faire à bouffer. Il leur faut désormais un « Coach » ou une émission de TV réalité.
Pauvre France !
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En complément à cet excellent article et aux non moins excellents commentaires laissés ensuite, permettez-moi de vous communiquer ce lien vers un article faisant la genèse du GIEC et sa finalité : imposer la fumeuse taxe carbone que la Commission Européenne vient de valider …
http://www.autochtonisme.com/2017/06/thatcher-reagan-et-l-arnaque-au-climat.html
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Il pleuvait peut etre en Catalogne au moyen age …ça n’empeche qu’ici en plaine en Provence il ne pleut plus en avril mai…
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Ping : L’histoire contre les mythes catastrophistes : le cas de la Catalogne pendant le réchauffement climatique médiéval, de la vigne et des oliviers à plus de 700m d’altitude, des céréales à 2000m — LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE – charlottesar