Maxime Tandonnet - Mon blog personnel
Daniel Cordier vient de mourir à l’âge de 100 ans. Ayant rejoint de Gaulle et la France libre à Londres, dès l’appel du 18 juin, puis parachuté sur le territoire français, secrétaire et bras droit de Jean Moulin, il fut un acteur et un témoin privilégié de l’histoire de la Résistance française. Son livre Alias Caracalla, Gallimard, 2009, est un formidable témoignage, l’un des plus captivants jamais écrits sur les heures sombres, sous la forme d’un journal de bord, ayant donné lieu à un film tout aussi remarquable de mon ami M. Georges-Marc Benamou. A départ, ils furent une infime minorité de quelques centaines d’hommes, guère plus, animés par la seule passion patriotique et la volonté de chasser l’envahisseur. L’immense majorité, 99,9% des Français, de toutes les sensibilités, y compris de l’extrême gauche communiste à l’extrême droite maurrassienne, en juin 1940, s’était résignée à la défaite et à l’armistice…
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