Ce que la presse ne vous dira jamais : les essais de la « bande des labos  »  sont des échecs .Echec du Remdevizir et nocivité majeure des antiviraux du vih.

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Ce que la presse ne vous dira jamais : les essais de la « bande des labos «  sont des échecs , le protocole Raoult ( avec l’azithromicine) appliqué dès le début de la maladie apporte des résultats significatifs .

 

Echec du Kaletra et nocivité majeure des antiviraux  du vih. Les médecins de plus en plus convaincus de l’intérêt d’un traitement très précoce au moins à l’azithromicine : la stratégie du seul doliprane est irresponsable pour tous les patients à risque .

Leur égo blessé à mort ils bloquent le protocole Raoult

Je renvoie à mes compte rendus de lecture précédents :

https://pgibertie.com/2020/04/13/il-ne-nous-reste-que-le-desespoir/

https://pgibertie.com/2020/04/11/des-milliers-de-francais-sont-morts-et-meurent-encore-en-raison-du-dogmatisme-contre-les-antibiotiques/

Je renvoie au dernier communiqué de Raoult

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Mobilisons nous  car nos médecins ont raison/

https://www.mesopinions.com/petition/sante/faut-ecouter-professeur-raoult/82737

Le monde entier donne raison à Raoult 

A la fin mars un sondage réalisé auprès de plusieurs milliers de médecins sur le traitement du covid 19 donnait des  résultats stupéfiants.

Plus les médecins avaient une expérience du Covid , plus ils considéraient   que le protocole Raoult était  le plus efficace et plus ils l’utilisaient : Chine puis Italie et Espagne

Les Chinois considèrent à 33% que l’azithromycine même seule est le traitement le plus efficace mais 55 % des américains  ( et le ministère français en entier ) préféraient ne rien donner  (4%) des médecins chinois)

Cliquer pour accéder à wave-i-sermo-covid-19-global-analysis.pdf

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Je renvoie au dernier communiqué de Raoult

La lutte contre l’épidémie de COVID-19 a impliqué l’exploration de nombreuses pistes thérapeutiques, qui ont donné lieu à des recherches in vitro et in vivo. Cependant, les praticiens dans le monde n’ont pas attendu les résultats de ces recherches pour utiliser ce qui leur paraissait être le traitement le plus adéquat (1). Cela oblige à faire preuve de rapidité dans la réalisation de recherches puis dans la diffusion des résultats aux médecins confrontés à l’épidémie sur le terrain, pour orienter leur prise en charge thérapeutique des patients.

L’utilisation de traitements potentiels sur des patients permet de produire des données, utilisables ensuite dans la recherche. Dans la communauté scientifique, la réalisation d’essais cliniques randomisés en double-aveugle est devenue le gold standard permettant de valider l’efficacité d’un traitement. Cependant, lorsque l’urgence est de soigner des patients dont la vie est en danger, il n’est pas éthique de leur donner un placebo lorsque l’état de l’art donne au médecin l’intime conviction que la balance bénéfice-risque est en faveur de l’administration du traitement qu’il souhaite expérimenter. Nous ne devons donc pas oublier que des études simple-bras, sans randomisation, peuvent être tout aussi probantes que des études randomisées.

Deux éléments nous apparaissent cruciaux pour qu’une étude réalisée sans randomisation soit significative. Il faut d’abord qu’elle étudie des end-point clairement identifiés. Pour le COVID19, nous en identifions trois : la mortalité, le passage en réanimation, et la charge virale. Il faut en outre qu’elle soit comparative. Il faut que l’étude compare les résultats suite à l’utilisation d’un traitement à des séries de résultats historiques, ou à une série de résultats dans d’autres centres de soin.

Aujourd’hui, 5 pistes thérapeutiques se dégagent pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et sont l’objet d’essais cliniques dans le monde : la chloroquine/hydroxychloroquine, l’hydroxychloroquine combinée à l’azithromycine, le lopinavir/ritonavir (Kaletra), le remdesivir et l’utilisation de plasma de patients guéris d’une infection à COVID-19. Nous nous proposons de passer en revue les résultats publiés au sujet de ces 5 pistes thérapetiques.

  • Des résultats in vitro ont montré une efficacité de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine (3). Sur la base de ce travail, les résultats de trois études ont été publiées : une en France portant sur 24 patients et concluant à l’efficacité de ce traitement (4), et deux en Chine, la première ne concluant pas à une efficacité suite à l’expérimentation sur 15 patients avec groupe contrôle (3), la deuxième ayant conclu à l’efficacité de l’hydroxychloroquine suite à une expérimentation sur 31 patients avec groupe contrôle (5). Deux limites dans ces études limitent aujourd’hui la connaissance. D’abord, ces études ne rapportent ni la même durée de traitement, ni la même posologie. Ensuite, les deux études chinoises ne donnent pas de précisions concernant les autres traitements utilisés dans le cadre du protocole.
  • Concernant l’utilisation de la combinaison hydroxychloroquine + azithromycine, notre équipe a publié deux études observationnelles, le premier portant sur 80 patients (6), le deuxième portant sur 1061 patients (7). Tous deux concluent à une efficacité de ce traitement pour les trois end-points définis plus haut. Nos points de comparaison sont, concernant la durée de portage viral, des études chinoises sur l’histoire naturelle de la maladie (8), et concernant les aspects cliniques, les études réaliséesdans des services n’utilisant pas cette prescription.
  • Concernant le kaletra, une étude comparative avec deux bras a conclu à son inefficacité (9). Son efficacité in vitro reste à démontrer.
  • Concernant le remdesivir, une étude intéressante financée par Gilead a été publiée dans le New England Journal of Medicine (10). Elle permet uniquement de conclure à la toxicité du remdesivir pour les patients à qui il a été administré (60% d’effets secondaires, 23% d’effets secondaires graves, 8% menant à l’arrêt du traitement). S’il est encourageant de constater que des équipes sérieuses, comme celle qui a écrit cet article, comprennent qu’il n’est pas éthique de donner un placebo à un patient dont la vie est en danger, il ne faut pas que cela implique d’oublier qu’une étude qui ne comporte ni end-point, ni comparatif, ne peut permettre de conclure quoi que ce soit.
  • L’utilisation de plasma est une idée théoriquement intéressante. Deux études ont été publiées à ce jour (11,12). Scientifiquement, cette solution pose problème car l’utilisation du plasma est difficile à envisager dans les formes non-graves de la maladie. Dans les formes graves, le problème n’est pas virologique mais immunitaire.

Au vu de ces données de la littérature, les équipes médicales de l’IHU, comme médecins s’étant engagés à respecter le serment d’Hippocrate, ont pris la décision de poursuivre le traitement des patients atteints de COVID19 avec le protocole hydroxychloroquine+azithromycine, en l’attente de nouveaux résultats.

 

Yanis Roussel, Didier Raoult

 

  1. Sermo (2020) Sermo COVID-19 Real Time Barometer. https://app.sermo.com/covid19- 442 barometer?utm_campaign=wwwsermo_covid19
  2. Gautret P, Lagier J-C, Parola P, et al. Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial. Int J Antimicrob Agents 2020;105949.
  3. Wang M, Cao R, Zhang L, Yang X, Liu J et al (2020) Remdesivir and chloroquine 427 effectively inhibit the recently emerged novel coronavirus (2019-nCoV) in vitro. Cell 428 Res 30:269-271.
  4. Chen J, Liu D, Liu L, et al. A pilot study of hydroxychloroquine in treatment of patients with common coronavirus disease-19 (COVID-19) J Zhejiang Univ (Med Sci) 2020, 49 (1): 0-0.   DOI: 10.3785/j.issn.1008-9292.2020.03.03
  5. Chen Z, Hu J, Zhang Z, et al. Efficacy of hydroxychloroquine in patients with COVID-19: results of a randomized clinical trial [Internet]. Epidemiology; 2020 [cited 2020 Apr 1]. Available from: http://medrxiv.org/lookup/doi/10.1101/2020.03.22.20040758
  6. Gautret P, Lagier J-C, Parola P, Hoang VT. Clinical and microbiological effect of a combination of hydroxychloroquine and azithromycin in 80 COVID-19 patients with at least a siw-day follow up : an observational study. Preprint.
  7. Million M, Lagier J-C, Gautret P, COLSON P, Parola P, RAOULT D. Early treatment of 1061 COVID-19 patients with hydroxychloroquine and azithromycin, Marseille, France. 2020
  8. Zhou F, Yu T, Du R, Fan G, Liu Y et al (2020) Clinical course and risk factors for 395 mortality of adult inpatients with COVID-19 in Wuhan, China: a retrospective cohort 396 study. Lancet 395:1054-1062
  9. Cao B, Wang Y, Wen D, et al. A Trial of Lopinavir–Ritonavir in Adults Hospitalized with Severe Covid-19. N Engl J Med 2020;NEJMoa2001282.
  10. Grein J, Ohmagari N, Shin D, et al. Compassionate Use of Remdesivir for Patients with Severe Covid-19. N Engl J Med 2020;NEJMoa2007016.
  11. Duan K, Liu B, Li C, et al. Effectiveness of convalescent plasma therapy in severe COVID-19 patients. Proc Natl Acad Sci USA 2020;202004168.
  12. Shen C, Wang Z, Zhao F, et al. Treatment of 5 Critically Ill Patients With COVID-19 With Convalescent Plasma. JAMA [Internet] 2020 [cited 2020 Mar 29];Available from: https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2763983

 

 

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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5 commentaires pour Ce que la presse ne vous dira jamais : les essais de la « bande des labos  »  sont des échecs .Echec du Remdevizir et nocivité majeure des antiviraux du vih.

  1. nicole almar dit :

    surtout pas de placebo dans cette épidémie quand existe ce traitement, en accord avec vous totalement. « science sans conscience… »

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  3. Hélène dit :

    Oui, tout cela est bien intéressant, mais pourquoi traiter d’ânes les personnes que vous visez ? Il serait bien de trouver autre chose pour symboliser la bêtise, car les ânes sont au contraire très intelligents, et sympathiques en plus. Rien à voir, donc avec ces gens-là…

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  4. sjperrin dit :

    A reblogué ceci sur Qui m'aime me suive….

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