Que les policiers partent à la retraite , comme les militaires , plus jeunes on peut le comprendre. Que tous , y compris les administratifs bénéficient d’une année de cotisations gratuites pour cinq payées, pourquoi pas…
Mais j’ai besoin de comprendre, pourquoi réduire d’un tiers la pension des profs, de 20% celle des cadres?
Pourquoi parler de générosité avec les agriculteurs qui ne gagneront que 7 euros de plus par an ?
Pourquoi parler d’un régime universel à points, fustiger les régimes spéciaux pour ne conserver que ceux dont on à peur?
“Il y a des avancées, à partir du moment où un policier est considéré comme policier, il conservera un régime dérogatoire dans le régime universel qu’Édouard Philippe tente de mettre en place”, a déclaré Yves Lefebvre, secrétaire général d’Unité-SGP Police.
Cette réunion organisée place Beauvau rassemblait les syndicats policiers, le ministre de l’Intérieur, le haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye et un conseiller de Matignon.
Les secrétaires généraux des principaux gardiens de la paix, Unité, Alliance et Unsa-police ont annoncé dans la foulée, la “suspension” de leur mouvement de grogne contre le projet de réforme.
Selon leurs représentants syndicaux, les organisations ont obtenu gain de cause sur leur principale revendication, à savoir le maintien pour tous les policiers quel que soit leur emploi, de la bonification spéciale dite “du cinquième” ou “quinquennale”, qui leur offre une annuité (quatre trimestres) de cotisation tous les cinq ans. Elle est plafonnée à cinq annuités.
Le policier “bénéficiera des avantages des régimes particuliers: possibilité d’ouverture des droits à 52 ans, un départ à la retraite à 57 ans et la bonification du 5e qui sera maintenue par une surcotisation de l’employeur, le ministère de l’Intérieur”, a exposé Yves Lefebvre.
Un espoir pour les profs inquiets: la fusion satutaire
Qu’attendent donc les enseignants? S’ils obtiennent des armes ils pourront intégrer le régime spécial des policiers.

Et qu’en est-il de ce que Lionel Jospin appelait « ce coûteux Sénat »? Les parlementaires vont maintenant cotiser comme tout le monde (ou presque) au régime par points. On peut se réjouir de cette avancée démocratique. Mais alors ce qu’on appelait la « cagnotte » du Sénat, évaluée je ne sais plus quand à quinze milliards d’euros et destinée aux retraites des sénateurs (ils meurent pourtant souvent à la tâche et n’en ont pas besoin!), que va-t-elle devenir? Sera-t-elle versée au pot commun, afin de soulager le financement des retraites ou les sénateurs conserveront-ils sur cette caisse un pouvoir discrétionnaire? A l’évidence le gouvernement lorgne sur les réserves des caisses privées pour financer une réforme coûteuse? Le Sénat qui se veut exemplaire désormais participera-t-il, sera-t-il mis à contribution,
et quel usage sera-t-il fait d’une caisse devenue inutile?
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