Certains étudiants se posent la question de l’utilité de passer les concours aux écoles de commerce appelés Ecricome. Presque toutes les écoles ont confié la gestion de leurs écrits à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris . Les concours Ecricome ont le mérite de proposer des épreuves différentes, de donner une chance de réussite supplémentaire. Les deux écoles alliées issues de fusions(Neoma, Kedge) proposent plus de 2500 places mais surtout leur reconnaissance à l’international s’améliore. J’ai toujours poussé à passer le concours Ecricome et je renouvelle ce conseil.
Rouen, Reims , Bordeaux disposent d’institutions solides. C’était vrai il y a trente ans et cela le redevient aujourd’hui .Si elles n’égalent pas les parisiennes elles réussissent aussi bien que des écoles bien plus coûteuses .
Deux publications du Financial times servent de référence : le classement des master of management ( master du type programme grande école) et les MBA executive destinés aux cadres après quelques années d’activité.
Les écoles françaises sont toujours correctement placées et la domination des parisiennes n’est pas contesté (HEC ESSEC ESCP) ,en dessous le retour à la situation d’avant 2010 est la règle avec l’épuisement des effets marketing. Quatre écoles se retrouvent dans le top 10 des deux classements : EDHEC, Lyon , et les deux écoles Ecricome : Neoma et Kedge.
Pour les programmes grandes écoles . L’Edhec s’en sort mieux que l’Em Lyon désormais coincée entre Neoma (Reims, Rouen ) et Skema (Lille). Si l’Edhec , lyon et Neoma jouent le jeu en présentant tous leurs diplômés du programme à l’enquête (plus d’un millier chaque fois) Skema n’en présente que la moitié( ?).
Audencia et Grenoble ne présentent pas les étudiants du programme grande école. Audencia présente une centaine de doubles diplômés avec Centrale. Grenoble présente 271 étudiants d’un global international master… L’artifice n’empêche pas aux deux écoles de reculer , Grenoble se fait même doubler par Neoma et ses 1221 diplômés étudiés.
Kedge joue également le jeu et se retrouve désormais devant Toulouse et les autres écoles de commerce . Une seule école recrutant une partie de ses étudiants figure dans le top 10 français, c’est l’ieseg.
http://rankings.ft.com/businessschoolrankings/masters-in-management-2018
Le classement des executive MBA temps pleins traduit la capacité des écoles à faire face à la concurrence internationale et en particulier américaine pour attirer les cadres .
Le Mba correspond à une formation post graduate d’excellence aux Etats Unis.
Les écoles françaises optent alors souvent pour des implantations en France et à l’international. Hec et l’Insead s’imposent à l’international et peuvent se targuer d’une réputation d’école mondiale. Hec propose même un programme commun à la LES et à NYU classé deuxième mondial.
Un deuxième groupe est composé de l’ESCP et de l’ESSEC .
Le troisième groupe d’écoles françaises révèle beaucoup de surprises, on y retrouve aussi bien Kedge , Neoma que Lyon et l’Edhec.
Ensuite c’est le désert, en dehors de Toulouse et de Rennes, pas d’Audencia ou de Skema . Grenoble figure dans la liste mais pas pour un programme Russo géorgien …
http://rankings.ft.com/businessschoolrankings/executive-mba-ranking-2018
Les classements du Financial Times ne sont pas parfaits mais ils sont les moins mauvais avec ceux de l’Etudiant et de Challenges. Les critères sont indiqués et vérifiables .
Neoma et Kedge ne sont pas seulement des écoles de bon niveau , elles figurent parmi les moins chères : moins de 36000 euros pour le programme complet (3ans) soit 10 000euros de moins que les parisiennes et 5000 de moins que les provinciales concurrentes. L’EMLyon demande plus de 52 000 euros…
Analyse complète en téléchargeant:
j’ ai écrit
en Stratégie la chasse gardée des parisiennes
Le niveau de recrutement chez R Berger est similaire à celui des autres cabinets de conseil en stratégie dits du « premier cercle » (McKinsey, BCG, Bain, Oliver Wyman et ATKearney). Le niveau de sélection s’arrête à l’ESCP. En dessous, le CV est normalement refusé. Il existe cependant certaines exceptions avec l’EM, mais il faut justifier pour cela d’une expérience en stage au moins dans un cabinet de conseil similaire (ce qui est donc très rare), ou dans une banque d’affaires et être recommandé. Mais cela reste des phénomènes très marginaux. Le reste du recrutement de ces cabinets se fait dans les écoles d’ingénieurs (X, Centrale, Mines, Ponts, principalement).
La Finance de Marché,
Le cœur de métier des écoles d’ingénieurs, les doubles cursus à double compétence gestion ingénieur, les matheux à double cursus gestion et maths à l’Université. Les écoles parisiennes offrent ces doubles compétences, les prétendantes s’ y efforcent. Ce sera possible mais avec plus de difficultés pour les valeurs sures (qualité des stages, qualifications AMF , CFA nécessaires…)
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Oui, c’est juste. Les filières les plus sélectives sont réservées aux diplômés des parisiennes. Même les doubles diplômés type Audencia-Centrale Nantes n’ont pas leur chance.
Parfois, un EM Lyon au-dessus du lot fait exception, mais c’est bien d’exception dont il s’agit.
Par contre et comme je le disais précédemment, Neoma (mais aussi les 15 ou 20 autres écoles sérieuses) fait parfaitement l’affaire pour tous les métiers « classiques », aux 1ers rangs desquels l’audit et la vente.
Pour ces métiers toutefois, un master Paris I ou a fortiori Dauphine convient tout autant. Les 40K de frais de scolarité sont difficiles à justifier selon moi.
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tout à fait d’accord
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