Pénélope FILLON aurait couté 400 000 euros aux contribuables depuis que son mari s’est engagé en politique, c’est à dire depuis 1981. C’est beaucoup, c’est d’ailleurs ce que coûte aux mêmes contribuables la vie séparée de François Hollande et de sa maitresse Julie Gayet , mais cette fois ci pour une seule année . Qui se souvient d’ailleurs les dépenses occasionnées par la polygamie de François Mitterrand ?
Personne, vraiment personne, ne pourra jeter la première pierre
Certainement pas Macron , le chouchou de l’homme d’affaire Patrick Drahi, il suffit de lire Régis Ollivier :
http://lecolonel.net/la-minute-cynique-de-pierre-duriot-54/
« Les duettistes Vigier et Jacob ont émis quelques doutes sur l’utilisation d’argent public au service du mouvement en marche : 120 000 euros. Ce ne sont que des rumeurs bien sûr et les deux vilains fillonistes doivent être jaloux de la popularité du jeune loup. En parlant de popularité, on peut s’étonner de l’omniprésence du même Macron dans certains journaux télévisés. Par exemple, l’animal tourne en boucle sur BFM-TV. Le propriétaire de la chaîne d’informations n’est autre que le sulfureux homme d’affaires franco-israelo-marocain Patrick Drahi, certes très endetté, mais aussi très influent. Il appuie lourdement la campagne du jeune Macron, propriétaire qu’il est aussi de pas mal d’autres titres de la presse écrite et parlée, dont les très célèbres Libération et l’Express. Il a même délégué l’un de ses meilleurs hommes, Bernard Mourad, lequel est passé d’Altice-Media-Group au staff de campagne d’En-Marche. Laurence Haïm, la journaliste franco-israélienne d’I-Télé l’a rejoint au chevet du candidat, avec son solide carnet d’adresse. Bernard Mourad, ex-banquier d’affaires, a notamment coaché Patrick Drahi pour ses rachats dans les telecoms, en particulier, celui de SFR, en 2014. A l’époque, l’affreux Montebourg, depuis l’intérieur de sa marinière chic, avait jugé que ce Drahi, résident Suisse, avec une holding luxembourgeoise et des billes dans le paradis fiscal de Guernesey, ça faisait un peu désordre. Et il envisageait benoîtement de demander des comptes fiscaux à Drahi. Egalement d’analyser cet achat sous l’angle d’un éventuel monopole de l’information. Vous n’y pensez pas ? Heureusement, mon bon monsieur, Montebourg a été viré et le tout jeune Ministre de l’économie Macron a signé sans sourciller l’autorisation de rachat de SFR par la boîte de Drahi. Sinon, Macron est au-dessus des partis, n’est pas un homme du système, n’est mû que par l’envie de faire du bien à la France, a des idées neuves et blablabla… »
Certainement pas les bébés MNEF .
La MNEF était, dans les années 1970 et 1980, un gâteau découpé par des dirigeants d’organisations politiques au prorata de leur influence sur la gauche étudiante. Sont venus au festin non seulement les trotskystes (OCI) de Cambadélis (salarié comme « sociologue »), mais aussi les jeunes rocardiens (Le Guen est « conseiller médical). Au conseil d’administration de la MNEF siège aussi un certain Manuel Valls… Cambadélis fut condamné pour emploi fictif, Le Guen obtint un non-lieu. Cette « génération MNEF » est désormais portée au pouvoir par le remaniement d’avril 2014. Camba tient le PS, Le Guen a enfin un pied au gouvernement, Valls le dirige.
Certainement pas le Front National
Marine Le Pen reste d’ailleurs fort discrète et pour cause, il lui a été reproché d’avoir fait rémunérer par le parlement européen, son conjoint Louis Aliot 5000 euros par mois pour un mi-temps officiel.
Les collaborateurs familiaux ne sont qu’un problème secondaire. Si les collaborateurs familiaux gênent, c’est parce qu’on considère que les emplois payés avec de l’argent public ne devraient pas aller à des personnes de la même famille. Or, contrairement aux emplois dans l’administration, un travail d’assistant parlementaire est avant tout politique : la confiance est aussi importante que la compétence.
On est très loin de l’Allemagne ou de la Grande-Bretagne, où les parlementaires disposent de 15.000 euros, du Parlement européen (21.000 €), sans même parler des Etats-Unis (de 30 à 50 collaborateurs pour chaque sénateur).
François Fillon paie très cher non pas un crime mais un choc des images. Il n’est ni pire ni meilleur que les autres et il n’aurait pas dû jouer au père la vertu contre Sarkozy. Sa faiblesse véritable : avoir transformé une volonté de rupture en rigidité.
Le père la rigueur pris la main dans le pot de confiture ? Il y a quelque chose de jubilatoire dans l’acharnement contre Pénélope Fillon
Je n’excuse rien , je constate simplement que l’ »affaire « n’aurait pas pris ces proportions si Fillon n’avait pas voulu transformer la rigidité en qualité .
Depuis plusieurs semaines une bonne partie de l’opinion publique du centre et de la droite ne comprends pas pourquoi il a pris la grosse tête. Refus de renoncer aux 48heures par semaine, à la suppression des heures supplémentaires. Refus de revenir sur la suppression de 500 000 fonctionnaires. Beaucoup ont voté pour lui à la primaire en écoutant les promesses d’évolution de Gérard Larcher, ils attendent toujours… Affaire Pénélope ou pas, Fillon ne sera jamais élu président en promettant 48h de travail alors que le démagogue populiste Benoit Hamon est déjà à 32…
Depuis la primaire François Fillon a fait une mauvaise campagne, il a trop écouté les courtisans il a déçu avant d’avoir été élu .
Il y a urgence pour lui à humaniser son image et à faire preuve de plus de réalisme.
Alors peut être échappera t-il au sort de l’âne dans les animaux malades de la peste de ce cher La Fontaine
En attendant un scandale se déroule dans l’indifférence générale. Le nouveau chouchou de médias, le candide Benoit Hamon, celui qui propose 700 euros pour tous, les 32heures, l’ouverture des frontières, le gaucho de service reçoit le soutien d’Alain SORAL