une excellente analyse de Georges Malbrunot dans le Figaro
Plus de cinq mois de bombardements russes ont permis un retournement de la situation en faveur de l’armée syrienne. Le fief du pouvoir, à Lattaquié, est sécurisé. L’armée et les Iraniens se sont rapprochés d’Idleb, bastion d’al-Nosra, un peu plus au nord. Autour d’Alep, l’étau s’est desserré, et les loyalistes ont gagné des positions à l’est en direction de Raqqa. Quant au sud, grâce à ses bonnes relations avec le roi Abdallah, Poutine a réussi à neutraliser la Jordanie, base arrière des rebelles, permettant ainsi à l’armée et au Hezbollah de reprendre des positions. Mais le régime recevra un soutien désormais conditionné aux avancées que les Russes exigeront. Nous sommes à un moment charnière.