QUE SAVONS NOUS DE L HISTOIRE DU CLIMAT DE LA TERRE au cours des 2 000 dernières années ?Des dizaines de découvertes archéologiques détruisent le mythe catastrophiste du réchauffement anormal

Le climat n’est pas déréglé car il a toujours eu des variations, l’ humanité a du faire face à des problèmes autrement plus importants de pollution , hier accès à l’eau potable, aujourd’hui mauvaise qualité de l’air (ah le charbon des centrales allemandes ou chinoises)

Le changement climatique, c’est autre chose…

Vous trouverez ici toutes les références, il vous suffit de vérifier . Je vous invite également à vous rendre et à vous abonner au twitter de Ξlpis il fait un travail de réinformation extraordinaire

@Elpis_R

Je ne parlerai pas ici de la période la plus récente, rassurez vous depuis huit ans les satellites indiquent que le réchauffement est interrompu et que nous avons pris 0.5 degrés depuis 1940

Mon dossier de synthèse est là

LES TEMPERATURES OBSERVEES PAR SATELLITE SONT COMPLOTISTES: il n’y a pas d’accelération du « réchauffement climatique » depuis 25 ans , les reconstructions des températures du passé par le Giec sont des créations mathématiques contestées

Faut il rappeler que les indications du GIEC ne sont pas des observations mais une reconstruction des températures du passé par les mathématiques

JE NE VOUS PARLEREZ ICI QUE DE CE QUI A ETE REELLEMENT OBSERVE SCIENTIFIQUEMENT

SI Quelqu’un dispose d’une etude observationnelle contradictoire je la publierai

Historiens, préhistoriens, archéologues , mais également tous ceux qui ont étudié les fossiles et les polléns savent que la terre a connu plusieurs changements majeurs du climat avec des âges glaciaires successifs . Le dernier s’est terminé il y a plus de 12 000 et nous sommes entrés et sommes toujours dans un âge interglaciare, l’Holocène .

Depuis le niveau des mers s’est relevé de 120 m, ainsi que le niveau global des températures. Mais au cours des 12000 ans il existe des cycles climatiques, certains très chaud , d’autres plus froids;

Les scientifiques considèrent que la période l’ Holocene connut une période chaude il y a 8000 ans , c ‘est le moment du SAHARA VERT Elle se termine par un refroisissement et le Sahara devint un désert….

Toutes les régions composant cette zone géographique ont été touchées simultanément et avec la même importance, ce qui a permis une datation précise de la période humide africaine (à 200 ans près). Elle se serait terminée il y a 4.900 ans, en donnant naissance au Sahara tel que nous le connaissons

En effet, de nombreux indicateurs montrent que les températures estivales dans la région s’étendant du Groenland à la mer de Norvège auraient baissé il y a entre 6 000 et 5 000 ans.Par ailleurs, la baisse des températures au sol dans le Sahara bloque aussi la remontée vers le nord de la mousson, conduisant à une baisse des précipitations dans le Sahel. Ainsi, une variation de température aux hautes latitudes de l’hémisphère Nord pourrait avoir déclenché un effet en cascade avec des rétroactions qui ont finalement conduit à la disparition du Sahara vert .

Il se trouvera bien un imbécile pour àmontrer que les activités humaines auraient déjà à l’époque du néolithique pu jouer un rôle déterminant dans la désertification du Sahara. 

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/climatologie-voila-4900-ans-sahara-abruptement-passe-vert-jaune-45757/

La conception classique de l’évolution du climat au cours des 1000 dernières années veut que le climat se soit déplacé d’une période chaude Médiévale (du XIe au XIVe siècle) à un Petit Âge Glaciaire (1430–1890), suivi dans la seconde moitié du XIXe siècle d’un réchauffement global qui décroit au milieu du 20eme puis qui tend à s’accélérer depuis les dernières décennies du XXe siècle.

VENDANGES/ PAS DE RECHAUFFEMENT

Pour les périodes chaudes on peut citer l’optimum minoen, l’optimum romain et le dernier, l’optimum
médiéval, autour de l’an mil et qui a vu la colonisation de Groenland (étymologiquement « terre verte ») par des Danois qui y ont implanté de nombreuses colonies où on cultivait le blé… la vigne poussait dans le nord de l’Angleterre… notons que durant ces optima les glaciers alpins avaient disparus facilitant le passage des Alpes (certains cols encore aujourd’hui impraticables l’hiver étaient libres toute l’année !).

NE PARLEZ PAS DE L’OPTIMUM MEDIEVAL

Le DOMESDAY BOOK 1068 RECENSE DES VIGNOBLES DANS LE NORD DE L’ANGLETERRE mais on en trouve en Norvège et au nord de la Russie

des oliviers en ANGLETERRE

Cet optimum médiéval a fait place au 14eme à une période de refroidissement dont le point culminant a eu lieu au XVII-XVIIIèm siècle (« petit âge glaciaire » ou Minimum de Maunder). Durant cette période, les hivers ont été particulièrement froids (la Seine, la Tamise étaient gelées en permanence l’hiver), les étés froids et humides aux conséquences catastrophiques (1693 : 1,3 millions de morts en France, 1709 : 600.000 morts de faim…).
On estime à plus de 2 millions le nombre de morts sous le règne de Louis XIV (ne dit-on pas que le vin
gelait dans les verres à Versailles !).
Selon Le Roy Ladurie, ce climat serait la cause des révolutions de 1789, 1830 et 1848

Indéniable réchaufflement ensuite avec un refroidissement dans lees annees 40 à 75

Pour les historiens les bonnes periodes de croissance demographique sont celles de rechauffement, les mauvaises plus froides voient se multiplier famines et epidémies Bonnes périodes Haut Empire Romain , An 1000 jusqu’au 14eme siècle avec le GROENLAND, pays vert des vikings, Renaissance puis 18eme Mauvaises périodes: Haut Moyen Age, 14et 15eme, 17eme sièclesLES ESPOIRS DANS LA SCIENCELorsqu’on analyse une carotte de glace on observe une alternance visuelle entre les couches sombres qui correspondent aux étés et les couches claires qui correspondent aux hivers. Les carottes de glace offrent donc une échelle de datation relativement précise. Mais plus on prélève profondément dans la couche de glace, moins la datation est précise à cause du fort tassement de la glace qui brouille la différenciation saisonnière.
La composition des gaz et les poussières piégés dans ces échantillons de glace et leurs concentrations, nous informent sur les causes de leurs variations dans l’atmosphère. Cela peut-être des isotopes d’oxygène, (ci-dessous sur le thermomètre isotopique), des dioxyde de carbone CO2 et méthane CH4)Le forage de Vostok en Antarctique, débuté en 1998, (à plus de 2600 mètres de profondeur) donne accès à des glaces vieilles de 420 milliers d’années. Les analyses de Vostok ont permis d’établir une corrélation directe entre les concentrations de gaz à effet de serre et la variation des températures à la surface du globe Mais cause ou consequence?????

Regardez bien le document ci dessous il met en évidence le caractère cyclique du climat, aucune anomalie de températures( en rouge), aucune preuve de rechauffement mais une explosion de la quantité de CO2

  • des données isotopiques qui constituent des thermomètres indirects et qui permettent de mesurer la température au moment de la formation de la glace.
  • de l’air emprisonné au moment de la chute de neige et progressivement transformée en glace et qui témoigne de la composition de l’atmosphère au moment de la formation de la glace.


Ξlpis

@Elpis_R

Cette reconstitution montre une baisse de température d’environ 3°C entre 4500 av. J.-C. et le début du petit âge glaciaire en 1750 ap. J.-C. La reconstitution de la T° de la carotte de glace du Groenland de Bo Vinther montre également une baisse de trois degrés :

« Greenland Ice Sheet Project 2 » (ou GISP2), un programme, aujourd’hui terminé, de forage mené alors par des instituts de recherche américains, qui avait permis d’extraire des carottes de glace de la calotte glaciaire du Groenland, dont une carotte de plus de 3.000 mètres de long qui contenait des informations sur le climat du Groenland au cours des 110.000 dernières années.

Les données des carottes de GISP2 ont par la suite servi de base à de nombreuses études, dont certaines ont reconstitué les températures au Groenland au cours des 10.000 dernières années. Richard Alley a co-rédigé l’une des principales études utilisant les données GISP2, publiée en 2004.

Ces données sont analysées par les chercheurs en paléoclimatologie, l’étude du climat des époques passées. Ils utilisent ce qui est appelé des « archives climatiques« , dont font partie les calottes de glaces, mais aussi les anneaux des troncs des arbres, les stalagmites ou encore les sédiments, afin d’obtenir des informations sur les conditions climatiques des temps passés.

Les températures du Groenland (ci-dessous jusqu’en 2015) ont été plus élevées qu’aujourd’hui pendant une grande partie de l’Holocène, plus 4 à 7°C au début de l’Holocène et de plus 5,5 à 8,5°C au cours de l’Eémien. Dans les 2 cas, le CO2 était > 300 ppm

Il n’y avait pas de thermomètre à l’époque, les proxies sont donc les carottes de glace, anneaux d’arbres…

Les enseignements jusqu »en 1885

UNE NOUVELLE ETUDE (10/2022) nous apprend que le Groenland s’est réchauffé de 10 degrès en soixante ans (4 ° de plus qu’actuellement ) il y a plus de 10 000 ans avec deux ou trois fois moins de co2 qu’actuellement

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0277379122003353

Lorsque les niveaux de CO2 se situaient au milieu des années 200 ppm (il y a 11,7 à 4,5 k ans), l’Arctique et le nord du Groenland étaient de 2 à 4 °C plus chauds qu’aujourd’hui, les marges de glace étaient à 80 km derrière celles d’aujourd’hui, des conditions d’eau libre sans glace prévalaient , et le Groenland s’est réchauffé de 10°C en 60 ans

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Il y a 1000 à 4000 ans, les arbres poussaient 322 km plus au nord qu’aujourd’hui. Les Vikings du Groenland cultivaient l’orge. Le raisin de cuve poussait dans le nord de la Grande-Bretagne.

Les Vikings cultivaient de l’orge au Groenland

Une découverte sensationnelle au fond d’un ancien tas d’ordures au Groenland suggère que les Vikings cultivaient de l’orge sur l’île il y a 1 000 ans.

Pour que l’orge germe, nous avons besoin d’une température minimale de 6 degrés. Pour qu’il puisse fleurir, environ 16 degrés et, pour mûrir complètement, il lui faudra environ 20 degrés. 

AVEC LES TEMPERATURES ACTUELLES LA CULTURE DE L ORGE Au GROENLAND EST IMPOSSIBLE

Les Vikings sont à la fois célèbres et notoires pour leur goût de la bière et de l’hydromel, et les archéologues ont discuté pendant des années pour savoir si Eric le Rouge (vers 950-1010) et ses partisans ont dû se passer de la boisson dorée lorsqu’ils se sont installés au Groenland autour du an 1000.

Le climat du Groenland était doux lorsqu’ils ont débarqué, mais était-il assez chaud pour faire pousser dde l’orge ?

Les chercheurs du Musée national de Copenhague disent que la réponse à la question est « oui ». Lors d’une découverte unique, ils ont découvert de très petits morceaux de grains d’orge calcinés dans un tas d’ordures viking au Groenland.

La découverte est la preuve définitive que les premiers Vikings à vivre au Groenland ont cultivé de l’orge – l’ingrédient le plus important dans le brassage de la bière, la fabrication d’une forme de bouillie ou la cuisson du pain, traditionnellement considérés comme des aliments de base dans le régime alimentaire des Vikings.

Chaque côté du grain d'orge ne mesure que quelques millimètres de long et le grain pèse moins de 0,01 mg - mais la découverte est une sensation archéologique.  (Photo : Peter Steen Henriksen)
Chaque côté du grain d’orge ne mesure que quelques millimètres de long et le grain pèse moins de 0,01 mg – mais la découverte est une sensation archéologique. (Photo : Peter Steen Henriksen)

« Les archéologues ont toujours cru que les Vikings essayaient de cultiver le sol de leurs fermes dans le sud fertile du Groenland », explique Peter Steen Henriksen, titulaire d’une maîtrise en agriculture. « Mais cela n’a pas été prouvé jusqu’à présent. »

S’installer dans un environnement difficile

Henriksen, archéobotaniste à la section d’archéologie et d’archéométrie environnementales (NNU) du Musée national de Copenhague, a mené une expédition au Groenland pour étudier comment les Vikings ont abordé la tâche de s’installer dans un environnement froid et hostile.

« Maintenant, nous pouvons voir que les Vikings pouvaient cultiver de l’orge, et c’était très important pour leur alimentation et leur survie », dit-il.

La découverte corrobore également un texte bien connu d’environ 1250, « Le miroir du roi (Konungs skuggsjá) », qui mentionne au passage que les Vikings ont tenté de cultiver de l’orge au Groenland. C’est le seul rapport sur la culture de l’orge que nous ayons de cette époque.

Une ruine viking bien conservée, fouillée en 2011. (Photo : Peter Steen Henriksen)
Une ruine viking bien conservée, fouillée en 2011. (Photo : Peter Steen Henriksen)

Les chercheurs pensent que les Vikings ont probablement cultivé de l’orge en petites quantités, par rapport aux grands champs que nous avons aujourd’hui, et ont semé de l’orge dans de petits enclos

Henriksen et ses collègues étaient au Groenland en 2010 et 2011 pour rechercher des signes d’agriculture dans les fermes vikings au point le plus au sud de l’île.

« Nous avons effectué plusieurs fouilles dans 12 fermes vikings en ruine différentes, même si elles ont été abandonnées il y a 700 à 800 ans », explique le chercheur. « Beaucoup de fermes étaient bien conservées. Les murs de tourbe et de pierre sont encore visibles et, à certains endroits, ils mesurent un mètre et demi de haut.

Les tas d’ordures sont une mine de connaissances

Les chercheurs avaient peu de chances de trouver les vestiges qu’ils voulaient dans ce qui restait des bâtiments en pierre, et le sol du Groenland est trop mince pour préserver les vestiges de l’agriculture viking. D’autres traces qui auraient pu exister ont été détruites par les intempéries et notamment par les activités agricoles modernes – les éleveurs de moutons du Groenland d’aujourd’hui se sont installés aux mêmes endroits que leurs ancêtres vikings

Mais les Vikings étaient des mortels, comme nous tous, et avaient besoin d’un endroit pour se débarrasser de leurs déchets. Les chercheurs ont trouvé des tas d’ordures près des fermes des Vikings.

L’orge au bas du tas

Les tas d’ordures – contenant de la vieille nourriture, des ordures ménagères et des cendres des incendies – étaient assez importants, ce qui n’était pas surprenant car les Vikings avaient habité les fermes pendant de nombreuses décennies. Au fur et à mesure que le contenu a pourri, les tas d’ordures se sont affaissés et ne mesurent plus qu’un mètre d’épaisseur.

« Nous avons fouillé les tas d’ordures jusqu’aux couches inférieures, qui datent de l’arrivée des colons », explique Henriksen, dont l’équipe a prélevé 300 kg d’échantillons pour une analyse plus approfondie. « L’échantillon que nous avons prélevé dans la couche inférieure d’un tas contenait des grains . Les grains avaient été près d’un feu et étaient carbonisés, ce qui les a préservés.

De par leur forme et leur taille, les grains ont été identifiés comme de l’orge avec une certitude absolue. Et ils provenaient de la production agricole.

Des analyses polliniques antérieures ont montré qu’il était probable qu’Éric le Rouge et ses partisans cultivaient du maïs, mais ces analyses n’ont jamais été considérées comme décisives.

Peter Steen Henriksen et ses collègues ont recherché des preuves plus solides telles que des graines, des grains d’orge et d’autres restes de plantes.

L’orge sauvage n’est pas assez forte pour pousser au Groenland, dit Henriksen, qui exclut également l’orge importée, car même de petites quantités de céréales seraient trop importantes pour la soute des navires vikings.

« Si l’orge avait été importé, il aurait été battu, donc trouver des parties de grains d’orge est une indication très forte que les Vikings cultivaient leur propre orge », ajoute-t-il. La découverte confirme également la théorie des chercheurs selon laquelle les Vikings ont essayé de continuer la forme de vie qu’ils connaissaient si bien depuis leurs maisons d’origine.

Le petit âge glaciaire a arrêté la culture du maïs

Le climat du Groenland était un peu plus chaud qu’il ne l’est aujourd’hui, et la pointe sud de la grande île était luxuriante et verte et a sans aucun doute tenté Eric le Rouge et ses partisans. Cela les a encouragés à cultiver une partie de l’orge de semence qu’ils ont apporté avec eux d’Islande.

Les Vikings ont également essayé de cultiver d’autres cultures agricoles. Cependant, leurs tentatives pour cultiver ces cultures et l’orge n’ont pas duré longtemps, car le climat s’est refroidi au cours des deux siècles suivants jusqu’au début du petit âge glaciaire au 13ème siècle.

L’hydromel est une boisson alcoolisée produite par fermentation d’une solution de miel et d’eau ; la purée d’orge peut également être un ingrédient, et elle est ensuite retirée immédiatement après le processus de fermentation. La bière est brassée avec du malt, qui est de l’orge germée.

« Les Vikings ne pouvaient pas cultiver beaucoup au cours des dernières décennies où ils étaient au Groenland parce que le climat était trop mauvais », explique Henriksen. « L’orge a besoin d’une longue saison de croissance, et si cette saison est trop courte, vous ne pouvez pas récolter les graines pour la saison suivante. »

À un moment donné, les Vikings n’étaient plus en mesure de maintenir la production de graines pour leur nourriture et leur boisson, ce qui rendait leur survie plus difficile.

LES NOUVELLES DONNEES DE L’ARCHEOLOGIE DES GLACIERS EN NORVEGE/

On découvre que les glaciers et les températures n’ont pas encore retrouvés leur niveau des 12eme 13eme siècles ou de l’époque du Christ

Depuis plus de dix ans, nous menons des travaux archéologiques systématiques sur le terrain dans les hautes montagnes du comté d’Oppland, en Norvège. Nous essayons de trouver et de sauver ces objets, alors que la glace continue de fondre. Nous avons maintenant récupéré plus de 2000 artefacts de 51 plaques de glace et glaciers. Certaines des découvertes remontent à 4000 avant JC. Parmi les trouvailles figurent c. 180 flèches, vêtements de l’âge du fer et de l’âge du bronze et restes de skis , de traîneaux et de chevaux de bât .

LES RECENTES DECOUVERTES DES ARCHEOLOGUES AUTRICHIENS

Il y a 6000 à 1200 ans, les bisons se nourrissaient d’arbres et de végétation à feuilles caduques qui poussaient à des altitudes alpines supérieures de ~800 m à celles d’aujourd’hui. l’Autriche devait être 4-7°C + chaude qu’aujourd’hui (il y a ~2000 ans)

QUAND IL FAISAIT BON EN SIBERIE

L’Arctique sibérien possédait également de vastes forêts de bouleaux il y a 14 000 à 12 000 ans. Les bouleaux poussaient encore dans cette région il y a environ 3 700 ans. Aujourd’hui, ces mêmes régions sont trop froides pour que les bouleaux y poussent.

ARCTIQUE ANTARTIQUE

Un Arctique “plus chaud que le climat actuel”. Les arbres, plantes & animaux racontent une histoire bien différente sur le climat des 11 000 dernières années que ceux qui prétendent que les T actuelles de l’Arctique sont exceptionnellement chaudes.

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Jusqu’à il y a 1000 à 2000 ans, l’Antarctique était jusqu’à 5°C plus chaud qu’aujourd’hui. Des conditions d’eau libre ont prévalu pendant la majeure partie de l’Holocène (les 11 700 dernières années) dans la zone où se trouve aujourd’hui l’imposante plate-forme glaciaire Larsen.

Le niveau de la mer a augmenté de 250 mm depuis le maximum des glaciers et de la banquise en 1850 ‘fin du petit âge glaciaire mais seulement de 150mm depuis 1800

les donnees des observations sous marines INDONESIE

La température de l’eau à cet endroit reflète principalement la température du Pacifique Nord et tropical, mais elle est influencée par les océans Indien et Austral dans une moindre mesure.

Cette figure montre un enregistrement de température reconstitué à partir de foraminifères benthiques qui vivent à environ 500 mètres sous la surface de l’océan dans le Throughflow indonésien. https://indopacificimages.com/indonesia/indonesian-throughflow/

La reconstitution a été réalisée par Yair Rosenthal et ses collègues et publiée dans la revue Science, ici : (https://science.org/doi/abs/10.1126/science.1240837…)

Il semble donc probable que les T° de l’hémisphère nord pendant l’optimum climatique de l’Holocène (de 9000 à 4200 avant J.-C. environ) étaient supérieures de plus de trois degrés à celles de la période préindustrielle, également connue sous le nom de petit âge glaciaire.

Si nous ajoutons 1,5 degré à la température d’aujourd’hui, nous atteignons 9,2°C, soit à peu près la même température dans le Throughflow indonésien, que celle observée pendant la période chaude romaine, appelée RWP, ou la température à laquelle Platon a vécu et enseigné.Elle est bien plus d’1°C plus froide que pendant l’Optimum climatique de l’Holocène, lorsque la civilisation et l’agriculture humaines ont été inventées.

@Elpis_R

Autre progrès scientifiques ballons sondes et surtout satellites . Regardez bien les temperatures observées et comparez les à celles du Giec

REGARDEZ CE QUE DONNENT LES OBSERVATIONS DES SATELLITES (EN NOIR), le reste est reconstruit et avant les annéees 80 pas de satellites

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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9 commentaires pour QUE SAVONS NOUS DE L HISTOIRE DU CLIMAT DE LA TERRE au cours des 2 000 dernières années ?Des dizaines de découvertes archéologiques détruisent le mythe catastrophiste du réchauffement anormal

  1. Pierre Driout dit :

    Cela ne nous dit pas malheureusement si nous allons vers un réchauffement ou un refroidissement et où exactement et à quelle vitesse ? Certains se basant sur les cycles des taches solaires annoncent un refroidissement prochain à l’échelle du globe …
    En résumé d’après ce que je sais aujourd’hui : nous ne savons pas prévoir le climat ni pour mettons la prochaine centaine d’années ni plus de plus longues périodes !
    Il faudra faire avec …

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  2. K2r dit :

    Le seul mythe, c’est que le GIEC soit intéressé par le bien être des humains. À partir du moment où tout le monde sait que l’homme ne peut en rien modifier le climat, il faut réhabiliter la science et encourager les adaptations de l’homme à son environnement, qui est la seule solution raisonnable. Cela nécessite de l’énergie abondante et bon marché, c’est à dire qu’il faut faire strictement l’inverse de ce que recommande le GIEC, et qui se décline sous l’appellation orwellienne de plan climat. Sommes nous même étonnés ?

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  3. Ping : QUE SAVONS NOUS DE L HISTOIRE DU CLIMAT DE LA TERRE au cours des 2 000 dernières années ?Des dizaines de découvertes archéologiques détruisent le … – Qui m'aime me suive…

  4. Jean Sentrais dit :

    Ah ! le capitalisme financier spéculatif étudie l’opportunité de nous facturer l’air, la lumière du soleil. Pour l’eau-qui-tombe-du-ciel, c’est déjà fait …

    Bientôt, nous sera facturé le délit de bonne santé : le vivant, tel un héritage gracieux deviendra outrecuidant, insolent, coupable !

    Question sérieuse du climat : aussitôt que vous placez dans une équation mathématique 10, 20 ou 50 paramètres distincts (lesquels sont des variables), vous ne pourrez jamais obtenir UNE solution qui soit LA solution certifiée ou dogmatique.

    Car vous entrez dans le monde mathématique de la statistique qui vous offrira comme jeu de solutions un champ de probalité qu’une solution soit celle-ci, celle-là ou encore celle-là. Et souvent de façon innombrable …

    Mais, comme le propre de l’esprit humain est la superstition (croyance à l’existence de forces supérieures qui le détermine), la simple notion de l’existence scientifique d’un champ de probabilité qui échappe à toute augure superstitieuse, à l’embrigadement dogmatique, c’est déjà faire injure à toute stratégie financière spéculative.

    Et nous savons comment la vraie science (celle qui doute, qui donc progresse) fut sévère lors de l’expertise de la pseudo pandémie et des covid-19 20 21 22 23 et de la vaxx contrainte et forcenée. En matière de « crise climatique », c’est d’abord une crise de la croyance, de la superstition, de l’esprit humain.

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  5. Jean Sentrais dit :

    Une décence scientifique impose que tout « débat sur la crise climatique » ait intégré la démonstration élaborée par Milankovitch. C’est un préliminaire merveillement utile avant d’argumenter sur telle ou telle théorie, et de la pénitence éventuelle de l’engence humaine …

    https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/milankovitch-2005.xml

    ou en vidéo (simple, complexe donc géniale) :

    Conclusion : si un écolo doctrinaire, si une loi scélérate vous assaillent et vous harcèlent, demandez-leur de vous exposer d’abord ! les cycles de Milankovitch … Ça devrait suffire à les calmer jusqu’à la prochaine glaciation.

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  6. papijo dit :

    Très belle enquête !
    Juste histoire de pinailler … l’article parle plusieurs fois de culture du maïs à propos du Groënland. Ne s’agirait-il pas plutôt de blé (en anglais de Londres: « corn ») plutôt que de maïs (en anglais des USA: « corn ») ?

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  7. Ping : Consensus scientifique pour dénoncer la propagande climat - Biodynamique corps-esprit-nature

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