Il y avait bien un scandale du levothyrox et les lanceurs d’alertes, les patients se sont retrouvés bien seuls face aux autorités sanitaires, à Big Pharma et à l’Ordre des Médecins…

2017/ Ils étaient déjà là ; tous les acteurs de l’interdiction des traitements précoces, tous les calomniateurs de Raoult et Perronne , tous pour protéger Merck et traiter les malades d’affabulateurs et leurs médecins de complotistes
On retrouve même Patrick Bouet et son ordre de médecins qui s’est fendu à l’époque d’une circulaire pour demander aux médecins de mettre entre guillemets ce qu’osaient dire les patients et surtout Se garder d’établir une relation de cause à effet entre les troubles décrits par le patient et l’origine que ce dernier leur attribue.…
Saluons le Monde qui pour une fois a fait le job en parlant du rapport des experts qui éreinte l’ANSM et Merck, l’heure est à la justice
C’était encore sous la présidence Hollande, en mars 2017. Le point de départ avait été un changement de formulation du Levothyrox, médicament utilisé par plus de 3 millions de personnes, pour le rendre «plus stable». Très vite, des centaines, puis des milliers, enfin des dizaines de milliers même, d’effets secondaires sont apparus. Les autorités sanitaires ont mis des mois avant de réagir et de les prendre au sérieux, au point même d’évoquer un «effet nocebo». En somme, c’était … la faute au patient.
Vu l’emballement de la polémique, le ministère s’est résolu à faire revenir l’ancienne formule, à l’automne 2017,à demander à l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) de lancer enfin une véritable étude de pharmaco-épidémiologie. C’est donc ce qui a été fait, et les résultatsont été rapidement rendus publics.
Pour l’ansm, circulez, affabulations… sauf «une augmentation notable des recours aux soins en médecine de ville parmi les personnes ayant utilisé la nouvelle formule en 2017», hausse estimée à 360 000 consultations supplémentaires, avec plus de 1,1 million d’analyses sanguines. «Elle a tout particulièrement concerné les recours auprès de médecins généralistes et d’endocrinologues et s’est concentrée sur la période d’août à octobre 2017.» .
Levothyrox : les experts judiciaires éreintent Merck et les autorités sanitaires
Quatre années plus tard, les experts commis par le tribunal de Marseille, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 2 mars 2018 pour blessures involontaires et mise en danger d’autrui – élargie un an plus tard au chef d’homicide involontaire –, font valoir une tout autre histoire. Révélé par le site Les Jours, leur rapport d’expertise, que Le Monde a pu consulter, liste une série de failles réglementaires et de graves manquements du laboratoire Merck et des autorités sanitaires, tous de nature à expliquer certains des effets indésirables liés au changement de formule.
Pis : selon le rapport, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) était consciente, dès septembre 2017, d’un problème potentiel. Le gendarme du médicament n’a pourtant pris aucune mesure corrective, ni même reconnu, dans les mois suivant, la possible origine pharmacologique des troubles déclarés par les patients.
Les conditions de fabrication varient
Le rapport note d’abord que les conditions de fabrication du médicament varient selon les sites de production. « Les conditions opératoires de fabrication enregistrées pour une production industrielle sur le site de Merck Darmstadt [en Allemagne] et sur le site de fabrication situé en Espagne [Famar Healthcare services, Madrid] sont différentes », expliquent les quatre experts, des universitaires spécialistes de galénique, de pharmacocinétique ou de chimie analytique. Granulation des comprimés, température de séchage, renouvellement de l’air, etc. : « Il est évident dans le cas présent que si ces différents paramètres critiques ne sont pas rigoureusement reproduits d’un lot à l’autre, écrivent les experts, la vitesse de libération de la lévothyroxine [le principe actif] pourrait s’en trouver modifiée. »
Le changement d’excipient opéré sur la nouvelle formule est aussi critiqué. Le retrait du lactose et son remplacement par un mélange de mannitol et d’acide citrique devait, selon le dossier soumis par Merck, permettre « l’obtention d’un médicament plus stable et qui présenterait la même efficacité thérapeutique ». Les experts s’inscrivent en faux, et citent plusieurs études démontrant… l’exact inverse.
https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-12h30/journal-de-12h30-du-vendredi-28-mai-2021
EN 2017 COMME AUJOURD’HUI LES MEMES POUR PROTEGER BIG PHARMA
De nombreux patients se sentent insultés lorsqu’à leurs plaintes, l’une des réponses brandies par certains de leurs détracteurs est « effet placebo, c’est dans votre tête ». Ils ont l’impression que cette phrase les classe automatiquement du côté des hypocondriaques,
s’inventant des symptômes dans le simple but d’attirer l’attention.
Le président du Conseil national de l’ordre des médecins déplore que l’ANSM ne l’ait pas alerté. Pas question cependant de faire confiance aux malades…
Les plaintes qui doivent être accompagnées de certificats médicaux. C’est à propos de ces certificats médicaux que le Conseil national de l’ordre des médecins a diffusé des consignes bien précises, révèle RTL.
Dans une circulaire de deux pages, « envoyée par mail à toutes les branches départementales de l’ordre des médecins » précise la radio, certaines recommandations sont faites aux praticiens qui seraient confrontés à des patients se plaignant d’effets secondaires après le changement de formule du médicament utilisé pour réguler la sécrétion des hormones par la thyroïde. Il est demandé aux médecins d’être vigilants pendant leurs consultations et lorsqu’ils rédigent les fameux certificats médicaux.
La circulaire leur demande notamment de « décrire uniquement les faits médicaux personnellement constatés » et de « rapporter les dires du patient au conditionnel ou entre guillemets ».
LE DOCUMENT PRECISE/ Se garder d’établir une relation de cause à effet entre les troubles décrits par le patient et l’origine que ce dernier leur attribue.
Mais le document choque les patients, qui décrivent des effets indésirables comme de la fatigue, des crampes, des maux de tête, des vertiges ou pertes de cheveux ; « on a l’impression que les médecins ne sont pas capables de penser tout seuls, donc on leur donne des directives et des normes à tenir », explique Chantal L’Hoir, fondatrice de l’Association française des malades de la thyroïde, interrogée par RTL, « cette circulaire est plus qu’ambiguë, parce qu’il faut savoir lire entre les lignes ».
On trouve l’homme du médiator BERGMAN
On trouve en tête les pires détracteurs de Raoult aujourd’hui, Lehman , celui qui a inventé le scandale de la facturation de l’IHU
L’explosion de plaintes contre le Levothyrox met au jour l’effet nocebo dont l’explication se trouve au fond du cerveau humain.
Je voudrais bien savoir si déjà en 2017 et 2018, la castafiore était dans l’ANSM ??
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Ping : OUH !OUH ! LES ANTICOMPLOTISTES BIEN PENSANTS VOUS DEVRIEZ REACTUALISER VOS LOGICIELS… | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE
Il faut absolument faire revenir sur le marché l’Ancienne Formule de Merck. Nous sommes des milliers à subir des effets secondaires. « C’est dans votre tête » vous disent-ils… FAUX. Préfèrent-ils que nous allions devant la Justice ? Nous sommes prêts à payer le médicament et vivre sainement le restant de notre vie alors s’ils vous plaît, aidez-nous.
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J’ai beaucoup souffert des effets secondaires du nouveau levothyrox et jai eu beaucoup de mal a m’en remettre… le plus douloureux etait d’être traitee dd menteuse par mon medecin de l’époque et ça je ne suis pas prete de le pardonner.
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