L’Ordre des médecins est il juste? Prescrire du Médiator , c’est 2 mois de suspension, du Vioxx , c’est 15jours! Critiquer la politique sanitaire: la mort sociale

Les procès contre les lanceurs d’alertes se poursuivent , ils sont menés par le Conseil de l’Ordre des médecins, j’apprends qu’un des meilleurs cancérologues français vient d ‘être suspendu deux ans pour avoir manifesté il y a quelques années , des inquiétudes sur l’aluminium dans les vaccins et sur celui contre le papillomavirus.

Faut il rappeler qu’à l’étranger il n’aurait jamais été poursuivi car les inquiétudes sont partagées.

L’Ordre des médecins a suspendu ou radié de nombreux médecins qui manifestaient des inquiétudes sur la politique sanitaire.

Mais cette instance a t elle rendu la justice ?

Chacun sait que les scandales sanitaires se sont multipliés depuis la fondation de l’Ordre , l’Ordre les a t il sanctionnés ? JE NE CRITIQUE PAS LES SANCTIONS CERTAINEMENT JUSTIFIEES mais il faut les comparer avec les sanctions à l’encontre de ceux qui doutent de la politique sanitaire actuelle

En Corée il a été décidé d’indemniser les familles de toutes les personnes décédées dans les 90 j qui suivent l’injection ; En France un médecin ne peut même pas douter des effets dits indésirables?

L’Ordre est manifestement peu intervenu lors des graves crises sanitaires précédentes. Manifestement les prescripteurs ne sont pas coupables, si poursuites il doit y avoir, c’est pour les labos…

Et pourtant des milliers de malades ont été empoisonnés

Mais les prescripteurs ne sont pas coupables, ils ne savaient pas….

soit….

Mais quand la littérature scientifique interpellent?

Oui mais ils ne peuvent pas tout lire…

Soit, mais l’Ordre doit écouter et protéger les lanceurs d’alerte????

Ben NON il les pourchasse…..

Il y a une incoherence

Je vous propose une réflexion en trois temps:

1les commentaires de la revue prescrire sur les sanctions des prescripteurs LORS DES CRISES MAJEURES

2 Les fiches de jurisprudence de l »Ordre APRES le retrait des molécules

3 le sort des lanceurs d’alerte à l’étranger

1 Les sanctions avant le retrait du médiator/ les commentaires de la revue Prescrire

1999, interdiction de tous les coupe-faim… sauf le Mediator

En 1999, tous les coupe-faim sont strictement interdits, sauf le Mediator. En France, deux personnes prenant ce médicament décèdent de problèmes cardiovasculaires. Compte tenu de ces deux décès, l’IGAS estime dans son rapport de 2011 que « le retrait du Mediator aurait dû être décidé » dès 1999.

2003 et 2007, vers la suppression du médicament ?

En 2003, le laboratoire Servier retire le Mediator de la vente en Espagne et en Italie après la découverte par l’agence du médicament espagnole d’un cas de problème cardiovasculaire chez une femme prenant ce médicament.

En 2007, la Commission nationale de pharmacovigilance indique des effets « similaires » aux coupe-faim retirés du marché 8 ans plus tôt et demande une réévaluation du Mediator. Mais le médicament est maintenu. Le Mediator sera finalement retiré du marché deux ans plus tard, en 2009.

En France, parmi les médecins qui ont prescrit Mediator° (benfluorex), très peu ont été mis en cause et condamnés. Il s’agit surtout de sanctions prononcées par l’Ordre des médecins pour prescription à visée anorexigène, hors indication de l’autorisation de mise sur le marché (AMM). (Avril 2020)

Aucun médecin prescripteur de Mediator° (benfluorex), commercialisé en France de 1976 à 2009, ne figure parmi les prévenus au procès pénal relatif au désastre, en cours jusqu’à fin avril 2020 à Paris. La responsabilité de certains prescripteurs a toutefois été évoquée voire reconnue devant diverses instances.

De nombreux prescripteurs ainsi sanctionnés par l’Ordre ont par la suite été entendus dans le cadre de l’enquête judiciaire sur le désastre du Mediator°, sans être mis en examen (3). Par ailleurs, des médecins ont été impliqués dans une procédure civile, pour déterminer le lien entre la prise de Mediator° et le préjudice subi par les victimes . La responsabilité d’un médecin prescripteur a en outre été reconnue, à hauteur de 10 % du préjudice (la firme Servier étant reconnue responsable à 90 %), par le collège d’experts de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) (6). Au total, un assureur en responsabilité professionnelle a indiqué en 2012 avoir enregistré 209 mises en cause de médecins dans des dossiers en lien avec une prescription de Mediator°, parmi ses 128 000 médecins sociétaires, les procédures étant engagées à 90 % devant l’Oniam et à 10 % devant des juridictions (6,7).

En France, les médecins sont autorisés à prescrire hors autorisation de mise sur le marché (AMM) à condition notamment d’en informer le patient, d’inscrire une mention spécifique sur la prescription (“NR”, pour “non remboursable”, avant 2012) et de le préciser dans le dossier du patient (3). Le motif le plus fréquent de sanction par l’Ordre est d’avoir prescrit Mediator° à des fins d’amaigrissement, c’est-à-dire en dehors des indications de l’AMM et sans données scientifiques étayant cette utilisation (2,3). D’autres ont été condamnés pour avoir prescrit Mediator° sans avoir au préalable fait réaliser les examens biologiques liés à une prescription en tant que traitement adjuvant dans le diabète, ou alors parce que les résultats de ces examens ne justifiaient pas la prescription de Mediator° au regard de l’AMM (2,3).

Des médecins ont été sanctionnés par l’Ordre, sur plainte de l’assureur maladie obligatoire, pour ne pas avoir mentionné sur l’ordonnance la mention “NR”, une des obligations alors en vigueur en cas de prescription hors AMM, et pour avoir par conséquent laissé indûment la part remboursable à la charge de l’Assurance maladie (2,3).

Une prescription de Mediator° alors banalisée et une connaissance diverse de ses effets

Pour leur défense dans le cadre de l’enquête sur le désastre du Mediator° ou devant l’Ordre, des médecins ont affirmé que les effets anorexigènes de Mediator° étaient « bien connus » et qu’ils en avaient pris connaissance par des visiteurs médicaux ou directement par des patients qui leur demandaient de le leur prescrire .

Certains ont, à l’inverse, affirmé ignorer ces effets, ou fait état de la toxicité prétendument nulle de Mediator°, à la différence d’Isoméride° (dexfenfluramine), anorexigène amphétaminique retiré du marché en raison des risques d’hypertension artérielle pulmonaire et de valvulopathie .

Une analyse de la jurisprudence des tribunaux montre que des patients ont déjà mis en cause un médecin traitant ou un établissement devant un tribunal, pour défaut d’information sur les effets cardiorespiratoires graves de Mediator° . L’un de ces demandeurs a été débouté au motif que le praticien n’avait alors pas été informé officiellement des effets indésirables graves et qu’aucun préjudice en lien direct et certain avec Mediator° n’avait été démontré chez ce patient .

Après la révélation publique du désastre, des patients ont témoigné de la réticence voire du refus de leur médecin de leur fournir un document attestant leur prise de Mediator°, nécessaire à l’établissement d’un éventuel lien entre la prise du médicament et la survenue d’une affection . Des médecins ont été contraints par la justice à remettre leur dossier médical aux patients auxquels ils avaient prescrit Mediator° .

Au final, les prescriptions de Mediator° ont été à l’origine de graves dommages chez des milliers de patients, mais elles ont eu peu de conséquences juridiques à l’encontre des médecins prescripteurs. Nombre de ces médecins s’en sont remis à la seule information fournie par la firme et au contrôle supposé de l’Agence française du médicament, et certains ont parfois simplement répondu à la demande des patients. Non coupables, mais non sans responsabilité dans ce désastre.

©Prescrire Avril 2020

2 les sanctions prises après le retrait du Médiator

le site de jurisprudence de l’Ordre

https://www.jurisprudence.ordre.medecin.fr/FicheDetailConsultation.do?ficId=10592&isFromRecherche=single

La liste sur Wikipédia des scandales reconnus

https://twitter.com/i/status/1697659966801215970

QUELQUES FICHES DE JURISPRUDENCE

3 le sort des lanceurs d’alerte crise covid

En France, l’Ordre condamne ceux qui critiquent le vaccin Pfizer, en Allemagne le ministre admet l’inefficacité, au Japon , ils indemnisent et en Australie ils démontrent les dangers

4000 dossiers étudiés , 163 déja indemnisés, le #Japon reconnait que les injections #ARNm #covid ont bel et bien tué, heureusement en France, aucun problème…

https://pgibertie.com/2023/09/06/4000-dossiers-etudies-163-deja-indemnises-le-japon-reconnait-que-les-injections-arnm-covid-ont-bel-et-bien-tue-heureusement-en-france-aucun-probleme/… via @GibertiePatrice

La vaccination avec le vaccin BioNTech « Comirnaty », c’est à dire Pfizer n’a pas eu d’impact significatif sur le taux de mortalité. C’est le résultat d’une étude menée auprès de 43 448 sujets testés. Le ministère allemand de la Santé est désormais obligé de l’admettre dans une réponse à une question.

Le ministère allemand de la Santé de Karl Lauterbach (SPD) a admis dans une réponse à une question parlementaire du député de l’AfD Roger Beckamp : Il n’y a pas de « différence significative dans la mortalité globale » entre les personnes vaccinées contre le Corona et celles qui ne le sont pas. La vaccination avec le vaccin BioNTech « Comirnaty » n’a donc pas d’impact significatif sur le taux de mortalité.

La demande était basée sur les données d’« études scientifiques contrôlées par placebo, randomisées et en aveugle » relatives au vaccin Comirnaty de Biontech. C’est ce que rapporte Junge Freiheit (JF).

La réponse du secrétaire d’État parlementaire de Lauterbach, Edgar Franke (SPD), souligne que, selon l’étude portant l’identifiant C4591001, aucune différence statistiquement significative dans la mortalité globale n’était détectable, au moins jusqu’à ce qu’elle soit levée de l’aveugle – c’est-à-dire le point dans moment auquel les participants ont révélé le traitement qu’ils avaient reçu au cours de l’étude.

En France l’Ordre condamne les médecins qui ont soigné à l’ivermectine , aux Etats Unis la justice condamne la FDA pour sa campagne contre la molécule

En France l’Ordre a interdit l’usage des antibiotiques alors que 50% des victimes de la covid sont morts d’une infection bactérienne, il a imposé le doliprane et interdit les anti inflammatoires; Le PARACETAMOL est NEFASTE et à BANNIR dans le cadre du COVID mais aussi du COVID LONG et des EFFETS SECONDAIRES GRAVES dûs au « VACCIN ». Le paracétamol est un AMPLIFICATEUR de la TOXICITE oxydante, inflammatoire & pro-coagulante de la protéine SPIKE

https://t.co/DeHuj2DBa2

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Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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5 Responses to L’Ordre des médecins est il juste? Prescrire du Médiator , c’est 2 mois de suspension, du Vioxx , c’est 15jours! Critiquer la politique sanitaire: la mort sociale

  1. Avatar de Pierre DRIOUT Pierre DRIOUT dit :

    L’Ordre des médecins c’est moi quand il s’agit de ma santé !

    P.S Il n’y a de médecine qu’individuelle.

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  2. Avatar de Jean Sentrais Jean Sentrais dit :

    Charles de Gaulle, Chef de la France libre est à Londres. Avril 1942 : crise de paludisme, le Général avait-il été négligent dans la prévenance du palud lors de ses séjours au Congo Brazza ?

    Le Dr Charles Robet, médecin français de garde à Londres l’ausculte, prélève quelques gouttes de sang pour analyse et conclut au palud puis lui prescrit … du chlorhydrate de quinine ! Le Général se rétablit aussitôt.

    Ah ! la fameuse HCQ qui fut promptement interdite à la vente libre en 2020 … parce qu’elle était efficace à prévenir et combattre une infection au sars-cov-2 et son déferlement bactérien dit covid-19.

    Alors, question : comment notre EMmerdeur, ses Sinistres et le Désordre des Médecins eussent pu ignorer ce pan minimaliste et majestueux de l’Histoire sanitaire de France, via le généreux Général ?

    Réponse : par un anti-gaullisme forcené, initié tôt et conduit par l’Empire US – via McKinsey qui ne sait rien mais conseille tout – dont le but invraisemblable fut de favoriser le suicide collectif européen. Lequel suicide était, certes ! de la nature constitutive des Nations et des Empires européens, or mal ajusté car n’étant jamais décisif … et définitif !

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  3. Avatar de Pierre DRIOUT Pierre DRIOUT dit :

    C’est à dire qu’on fait d’abord avaler un somnifère au patient qui s’appelle mass-média souvent présenté sous forme télévisuelle ou tout autre excipient à vertu dormitive ! Après on injecte subrepticement la préparation … le patient ne se rend compte de rien sur le moment c’est après que la douleur survient !

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    • Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

      Souhaitons que ces douleurs post… fassent enfin se réveiller cette masse… sans les médias !
      Bon, je reconnais que pour certains, recommencer à penser par eux-mêmes après 2 ou 3 décennies de lobotomisation télévisuelle, médiatique et sous couvert « d’Éducation Nationale »; usine à fabriquer des incultes abrutis; ça ne doit pas être facile !

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      • Avatar de Christian Christian dit :

        Le problème c’est que chaque jour le quidam reçoit sa dose d’intoxication télévisuelle et qu’il n’est plus maître de son cerveau. Hier, le covid, l’Ukraine, les bagnoles électriques, etc. Aujourd’hui le réchauffement climatique et demain sera un autre jour!

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