Comment la vie des Français a été sacrifiée pour satisfaire les intérêts des labos…

Non seulement ils interdisent les vieilles molécules qui guérissent mais après l’échec de leur Remdevizir et autre Kalétra ils veulent nous vacciner avec un vaccin virtuel

Christian Perronne publie un pamphlet, mieux le cri de colère d’un honnête homme las de prêcher dans le désert : « Y-a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? »

Il était impossible de prévoir l’ampleur de cette pandémie. Mais il fallait être prêt, et nous avions les moyens de l’être depuis longtemps. Or, nous ne l’étions pas: ni du point de vue de la logistique ni du point de vue de la doctrine sanitaire.

La crise du coronavirus a plus durement touché la France que d’autres pays, parce qu’elle était gérée par des personnes, certes bouffies de certitudes, mais n’ayant pour la plupart aucune expérience de la gestion de crises sanitaires. Alors qu’il fallait se mettre dans une logique de médecine de guerre, où chaque jour compte, elles ont poursuivi leur train-train quotidien comme si de rien n’était. Nos dirigeants nous ont à plusieurs reprises fait la leçon, en disant que c’était facile de critiquer a posteriori, et de donner des conseils déplacés quand c’était trop tard.

Perronne fait une charge contre les décideurs de la santé en France, à la fois technocrates incompétents et sous la domination des labos. Le Haut Conseil est perverti dans ses décisions en raison des liens entre ses membres et les labos Le plus bel exemple est le fameux projet Discovery qui devait dire la vérité sur l’hydroxychloroquine ; Mené par un consortium, Reacting c’est-à-dire Delfraissy etYazdanpanah.

Les labos voulaient promouvoir le remdezivir  de Gilead et le Kaletra d’Abvvie. Certains membres du Haut conseil ont touché près de 100 000 euros de rémunération des labos…

Sauver  le Remdevizir qui ne sert rien

Quand on pense à la chasse orchestrée à la Chloroquine et au Raoult et qu’on voit cette publicité tranquille du 3 juin pour la molécule de Gilead qui n’a pas été validée (une étude chinoise en a même démontré l’inefficacité**) on se rend compte de l’état catastrophique de notre pays soumis aux vents les plus mauvais.

** https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31022-9/fulltext?utm_campaign=tlcoronavirus20&utm_source=twitter&utm_medium=social

Manque de chance, ces molécules très chères sont totalement inefficaces…alors les labos  décident d’en sortir un vaccin  qui rapportera beaucoup

Ils achètent un vaccin qui n’existe pas encore !

Quatre Etats de l’Union européenne ont signé un accord de principe avec le laboratoire AstraZeneca, samedi 13 juin. Si le vaccin expérimenté par ce groupe britannique aboutit, les pays membres de l’UE seront assurés de bénéficier d’un accès privilégié aux doses. « Cet accord permet de fournir jusqu’à 400 millions de doses de ce vaccin avec un début de livraison (…) qui serait potentiellement pour la fin de l’année sur une partie des doses », a précisé sur franceinfo Olivier Nataf, président d’AstraZeneca France.

Mais que faire pour l’imposer montrer qu’il n’y pas d’alternative : la chasse est alors lancée contre les vieilles ,molécules qui guérissent mais ne rapportent rien …

L’opposition à l’hydroxychloroquine est déterminée par ce que les décideurs perçoivent des labos.

Christian Perronne charge contre les études bidons , y compris Recovery. Les expériences favorables sont bien plus nombreuses mais personne n’en parle. La question des liens entre décideurs et grands labos revient mais c’est une autre étude qui le démontre.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2052297520300627?via%3Dihub

Monique Plaza

Corrélation entre les taux de financements de médecins français par les laboratoires pharmaceutiques et leurs expressions publiques contre l’hydroxychloroquine.

On observe une correlation hautement significative (coefficient de corrélation = 1) entre le montant des financements reçus de Gilead Sciences company par des médecins et l’opposition publique à l’utilisation de l’hydroxychloroquine en France



https://t.co/1JQvyjU91B?amp=1

Regardez bien parmi une centaine de grands médecins décideurs , membres de s grandes institutions ceux qui sont hostiles à l’hydroxychloroquine ont touché du seul labo Gilead  près de 27 000 euros…

Ceux qui sont favorables ou même neutres ou n’ont pas pris position , ont au plus touché dix fois moins….

Le Pr Raoult, accuse nommément 3 responsables du désastre :

Dominique Martin, directeur de l’ANSM, « qui a fait prendre des décisions totalement déraisonnables », « l’actuel président du Comité de santé publique » et « le président de Conseil de l’Ordre », Patrick Bouet. »
Dominique Martin, directeur de l’ANSM (l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) s’est acharné sur la chloroquine et qui a fait tous les plateaux pour dézinguer ce médicament inoffensif et qui aurait pu sauver nombre de vies atteintes du Coronavirus.

Franck Chauvin, Président du Haut Conseil de la Santé publique. Le Haut Conseil de la santé publique a commis le crime d’imposer l’utilisation de l’hydroxychloroquine seule et uniquement pour des cas sévères et sans l’azithromycine .

Patrick Bouet, président du Conseil de l’Ordre des médecins qui a menacé carrément d’interdire d’exercer aux médecins ne suivant pas le « protocole » décidé par des technocrates affiliés à Big Pharma.

Ils ont organisé la chasse contre l’antibiotique, azithromycine…

Dans la classe politique Buzyn et Veran assument leur combat contre les molécules peu couteuses .

Olivier Véran, avait été, devant ses collègues américains et européens, le premier à tirer les conséquences de l’étude, on le sait aujourd’hui, biaisée, de The Lancet en interdisant l’hydroxychloroquine comme traitement contre la covid-19. Le plus en vue de l’équipe Emmanuel Macron depuis le déclenchement de l’épidémie du nouveau coronavirus avait, dès le 27 mai 2020, demandé au Haut conseil de la santé publique (HCSP) de proposer “sous 48 heures, une révision des règles dérogatoires de prescription” de divers traitements comme l’hydroxychloroquine, après la parution, cinq jours plutôt, de la fameuse étude pointant son inefficacité et ses risques pour les malades du Covid-19.

Olivier Véran doit être certainement ravi d’entendre que l’études de The Lancet avait utilisé des données bidonnées et que celle de Recovery, qui a prescrit des doses élevées de chloroquine (4 fois au dessus de la normale), a au moins eu le mérite de montrer que le risque cardiaque associé à l’utilisation de ce vieux médicament est désormais levé.

Pierre Cohen-Bacrie

 Pascal Clerotte alerte sur les enjeux du « complexe sanitaro-industriel » au regard de l’hydroxychloroquine.

AstraZeneca, la puissante firme industrielle pharmaceutique anglaise et internationale a pas moins de trois nouveaux médicaments à l’essai pour remplacer l’hydroxychloroquine; un contre l’arthrite rhumatoïde et deux contre le lupus.

Dans son article publié dans GAM (Groupe d’analyse métropolitain), le journaliste grenoblois écrit :

« Quand on considère le pipeline d’Astra Zeneca (c’est à dire son portefeuille de molécules/produits en développement) dans la section « respiratoire et immunologie, que trouve t-on?

En Phase III:
– Anifrolumab TULIP pour traiter le lupus (AMA [sic pour AMM] prévue cette année)

En phase II:
– Anifrolumab pour traiter le lupus
– AZD9567 pour traiter l’arthrite rhumatoïde

En Phase I:
– MEDI517 pour traiter l’arthrite rhumatoïde

Attendez un instant! Lupus et arthrite rhumatoïde? Mais ce n’est pas déjà traité avec une molécule qui a 70 ans, est très peu chère et était encore en vente libre jusqu’en janvier 2020, l’hydroxychloroquine?

Si en plus l’hydroxychloroquine combinée à un antibiotique permet de soigner le COVID au stade infectieux, c’est 30 à 40% du chiffre d’affaire potentiel d’AstraZeneca qui saute dans son pipeline respiratoire-immunologie. »
Source : https://bit.ly/-cplxsi

Pascal Clérotte situe dans ce contexte les discussions sur la fusion souhaitée par AstraZeneca avec Gilead Sciences, qui produit le remdésivir, autre concurrent de l’hydroxychloroquine, cette fois-ci contre la Covid-19.

Et d’ajouter : « Voilà en quoi consiste la recherche pharmaceutique: non pas à trouver de nouvelles cures mais à remplacer des cures existantes par des nouvelles prétendument plus efficaces et plus rentables car soumises à brevet, tout en multipliant le nombre de médicaments «spécialisés».

On remplace un médicament très bon marché qui permet de traiter trois afflictions différentes par trois médicaments très chers traitant chacun une seule affliction. », ibidem.

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Commentaire

Évidemment, tout nouveau médicament est soumis à brevet (sauf peut-être un futur vaccin contre la Covid-19) et rapporte plus a son fabricant qu’un médicament passé dans le domaine public et qui a des génériques – mais il coûte plus aussi à créer et à produire.

De plus les avantages qu’il pourrait apporter aux patientes et aux patients atteints de la maladie visée ne sont pas forcément minuscules. Ils peuvent être importants, selon le cas. S’ils sont minuscules, le fabricant risque de ne pas rentrer dans ses frais.

Il serait dommage de considérer que la recherche médicale sur un meilleur traitement d’une maladie devrait s’arrêter sous prétexte qu’un médicament peu cher existe. D’autant plus que chaque médicament a ses contre indications et qu’il faut donc penser à tous les patients.

En ce sens, on ne saurait suivre à 100 % Pascal Clérotte dans son raisonnement, tout en reconnaissant que les faits qu’il mentionne ont de quoi faire réfléchir.
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Pascal Clérotte, journaliste, a adressé une plainte à la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République contre le gouvernement à propos de la crise de la Covid-19: https://bit.ly/-gampc

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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