Cette femme est dangereuse pour la sécurité nationale

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Les déclarations de la ministre de la justice font froid dans le dos …

« En tant que ministre de la Justice, je suis évidemment attachée à un procès équitable. Je considère que les règles élémentaires du procès équitable doivent être mises en œuvre ».Bien entendu, s’il y avait une question de peine de mort, l’Etat français interviendrait […] en négociant avec l’Etat en question »

« Avec la Turquie, nous avons des accords qui sont clairs et qui nous permettent de faire revenir les personnes ; avec l’Irak, c’est un État qui est reconnu comme tel et donc bien entendu les Français qui sont là-bas peuvent être jugés par l’État irakien. La Syrie, c’est un peu plus compliqué puisque l’État n’est pas reconnu en tant que tel, et bien entendu c’est un traitement au cas par cas qui doit être effectué »,
Pour en faire quoi ? Les rapatrier ?

Souvenez vous : après l’agression à l’arme blanche vendredi 19 janvier de deux surveillants par un détenu suivi pour radicalisation. « Ce n’est pas une agression, c’est un attentat de détenu radicalisé », a dénoncé samedi 20 janvier Raphaël Barallini, délégué régional FO Pénitentiaire à la prison de Borgo (Haute-Corse),

Pour le syndicaliste, il ne s’agit pas d’une agression mais d’une « tentative d’assassinat » contre les personnels de la surveillance qui sont aujourd’hui « les premières cibles » des détenus radicalisés et « nous sommes, en danger de morts en Corse ». Pour Raphaël Barallini, l’agresseur « a crié Allah Akbar »et, au moment de l’agression, il portait « un drapeau sur les épaules ». Puis, « ses complices sont venus l’embrasser sur le front. C’est un attentat », a martelé le délégué syndical.

Pendant six ans, David Thomson a enquêté sur le milieu jihadiste, en France et à l’étranger. Lauréat du prix Albert-Londres pour son livre Les Revenants, qui traite du retour en France des hommes et femmes partis en Syrie et en Irak faire le jihad, le journaliste évoque, dans une interview publiée jeudi 25 janvier dans Le Figaro (lien pour abonnés), la question du retour des jihadistes français de l’Etat islamique. « Il est impossible de s’assurer de la sincérité du repentir d’un djihadiste », assure-t-il.

 

Après avoir passé des centaines d’heures avec celles et ceux qu’il appelle « les revenants », dans le cadre de son enquête, David Thomson l’assure : « les revenants reviennent déçus mais, pour la plupart, fidèles au courant jihadiste de l’islam sunnite. Une des femmes rencontrées en France me disait ainsi être revenue de Syrie après avoir subi enfermement et violences sous l’EI, tout en me confiant que l’attentat de Charlie Hebdo avait été ‘le plus beau jour de sa vie' », raconte le journaliste, qui qualifie les tentatives de programmes de déradicalisation mis en place par l’Etat de « chimère ».

 

Ainsi, sur quarante personnes interviewées pendant six ans dans le cadre de son travail de journaliste, David Thomson explique qu’un seul jeune suivi lui a « donné le sentiment d’avoir sincèrement rompu avec cette idéologie. »

 

 

La menace des « revenantes »

Le journaliste revient enfin sur le cas des femmes de retour des zones de conflit. Selon lui, il faut « casser le paradigme prévalant jusqu’à l’attentat raté des bonbonnes de Paris à l’été 2016, qui faisait systématiquement des femmes jihadistes des victimes de leur mari et qui donc les déresponsabilisait totalement. »

 

« En raison de ce biais de genre qui renvoie à une représentation sexiste de la femme, elles n’étaient quasiment pas envoyées en prison au retour de Syrie. Il n’y a aucune différence à faire entre un homme et une femme en matière de jihadisme, les niveaux de détermination et de dangerosité sont les mêmes », prévient-il.

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/25/31003-20180125ARTFIG00264-il-est-impossible-de-s-assurer-de-la-sincerite-du-repentir-d-un-djihadiste.php

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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Un commentaire pour Cette femme est dangereuse pour la sécurité nationale

  1. Manet dit :

    Il n’y a aucune différence à faire entre un homme et une femme en matière de jihadisme, les niveaux de détermination et de dangerosité sont les mêmes… entièrement d’accord , et contre l’avocat de la défense très médiatique d’une revenante qui ne s’occupe que des femmes et enfants et ne pose pas le problème des hommes !
    Sans parler de l’injustice pour les Kurdes, qui ont fait « le boulot », pris tous les risques ( y compris les femmes en guerrières courageuses et efficaces) sur le terrain et qui ne sont pas reconnus comme état, pire même puisque traités de terroristes par la Turquie…et lachés par tout le monde !

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