Le système admission post bac est né dans les années 2000 pour répondre aux besoins des filières dites sélectives (bts et cpge) . Alors il fonctionnait correctement puisque tous les étudiants étaient classés en fonction de leur dossier . Claude BOICHOT veillait à la souplesse du système et les techniciens de Toulouse ne pouvaient imposer leur volonté d’uniformisation aux établissements.
Depuis le système a été perverti. Les filières sélectives n’ont plus le droit de communiquer directement avec les candidats pour les conforter dans leur choix et il y a des bts ou des prépas qui n’ont pas fait le plein…
Depuis le système est devenu un monstre. Et comme d’habitude la presse dit n’importe quoi…
J’écoute sur BFM un journaliste qui se scandalise d’un système auxquels échapperaient les cpge
Des syndicalistes qui réclament plus de places dans les filières demandées…
Qui aura le courage de rappeler que 45% de ceux qui s’inscrivent dans des filières dites non sélectives sont éjectés dans les deux ans…L’absence officielle de sélection conduit à la sélection par l’échec. 98 ,5% des bacheliers professionnels qui entrent dans une filière générale de l’Université y échouent
Les étudiants qui s’inscrivent en Staps sont plus nombreux que ceux qui optent pour les filières de commerciaux et d’ingénieurs…Est-ce normal ? …Le principal débouché de la filière n’est plus le professorat (600 postes) mais vendeur en article de sport. Un master serait-il indispensable ?
Qui aura le courage de dire que le tirage au sort a été préféré à la sélection sur compétence pour des raisons idéologiques
Des candidats de valeur sont laissés sur le carreau tandis que d’autres, qui échoueront ensuite, sont acceptés. Cela est sans doute très injuste mais APB n’y peut rien
Que des inconscients aillent se perdre en Staps ou en psycho et prennent le risque du tirage au sort , tout le monde s’en moque… La question se complique quand des filières connues pour des cursus très sélectifs intègrent des bacheliers par tirage au sort. On pense au droit et plus encore à médecine . Cette année, le tirage au sort pourrait même être utilisé pour la première fois en médecine en Île-de-France. « On sait qu’aujourd’hui, en premier vœu en Île-de-France, il y a déjà plus de 8.750 candidats, ce qui fait déjà 1.100 de trop. Cela ne rentrera pas dans les capacités d’accueil des universités de la région », alerte Frédéric Dardel, président de l’université Paris Descartes. « S’il y a un tirage au sort, il risque d’y avoir des gens éliminés des études de santé alors qu’ils auraient pu réussir. C’est quelque chose sur lequel, aujourd’hui, en l’absence de prérequis, on n’a aucun moyen d’agir », déplore-t-il.
Dans une lettre adressée fin juin aux présidents d’université, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal évoquait elle «les souhaits exprimés par les futurs étudiants» mais aussi «les exigences propres à chaque cursus diplômant» et «les capacités d’accueil des formations». En clair : l’objectif est d’orienter les étudiants vers la filière qui leur correspond le mieux en fonction de leur cursus scolaire et en tenant donc compte de «prérequis». La Conférence des présidents d’université (CPU) se prononce clairement en faveur des «prérequis». Par exemple, l’obligation d’avoir fait de la biologie au lycée pour s’inscrire en Staps .
Les «prérequis» à l’entrée de l’université, une sélection qui ne dit pas son nom ?
Il n’y a pas de solution sans une sélection sur dossier pour toutes les formations y compris universitaires
Peut être faudrait il même anticiper le bac et intégrer les résultats à l’examen au moins à une étape d’APB
Mais rien ne sera possible sans en revenir aux principes des origines: permettre à chaque établissement de contacter directement les candidats pour présenter leur projet pédagogique