86 % de l’énergie primaire mondiale provient encore des fossiles, le soleil et le vent c’est 3%.et les Français font pipi dans un violon avec leurs moulins à vent ruineux

la transition n’est pas un récit moral, mais une transformation d’une ampleur irréaliste…

3% seulement de l’énergie primaire mondiale vient des intermittents du spectacle escrologiste (gaz et solaire) mais c’est 0% en Afrique et 9% en Europe Ben oui chez nous la « transition  » est faite à moins de 10% et elle nous a presque tués….Its a long way to SANDRINE ROUSSEAU’s Heaven

Documentaire et Vérité
@DocuVerite
Dérangeante, l’une des plus importantes informations énergétiques de l’année est passée presque inaperçue.

Plus de 86 % de l’énergie primaire mondiale provient encore du pétrole, du gaz et du charbon.. Ce chiffre est le résultat d’un changement de méthodologie adopté par le très officiel Statistical Review of World Energy.
Et la nouveauté est qu’il rend enfin visible ce qui était jusqu’ici masqué…

En effet, pendant des années, les énergies renouvelables ont bénéficié d’un traitement statistique particulièrement favorable. Les bilans énergétiques mondiaux utilisaient ce que l’on appelle la méthode de substitution thermique (fossil fuel equivalent method).

Le principe était simple : Un kilowattheure produit par de l’éolien ou du solaire était compté comme s’il remplaçait l’équivalent d’un kilowattheure thermique fossile, en intégrant les pertes de conversion qu’aurait subies une centrale à charbon ou à gaz.

Résultat, sur le papier, les renouvelables « pesaient » plus lourd dans l’énergie primaire qu’en réalité physique.

L’Energy Institute a donc décidé, en 2025, d’adopter une approche alignée sur les standards des Nations unies et d’Eurostat : la méthode du contenu énergétique physique. Désormais, seule l’énergie effectivement produite est comptabilisée, sans gonflement artificiel.

Et les conséquences sont immédiates : Avant révision, les renouvelables représentaient environ 8 % de l’énergie primaire mondiale. Après révision, leur part tombe à environ 5,5 %. Le nucléaire reste stable autour de 4–5 %. Les énergies fossiles passent mécaniquement de ~82 % à près de 87 % du total.

Ce n’est pas que les renouvelables produisent moins qu’hier. C’est que, jusqu’ici, on les comptait plus qu’elles ne produisaient réellement. Ce changement méthodologique est important car il modifie la compréhension même de la transition énergétique.

D’abord, il met fin à une illusion de substitution.
Oui, les renouvelables croissent rapidement. Mais elles s’ajoutent à un système fossile toujours dominant. Le monde est dans une dynamique d’addition énergétique, encore éloigné de tout remplacement/substitution.

Ensuite, il rappelle une vérité physique souvent oubliée : l’énergie primaire n’est pas une narration politique, mais un flux matériel. On ne décarbone pas un système en changeant la couleur des graphiques, mais en réduisant effectivement la consommation fossile absolue.

Il faut à ce stade rappeler une évidence que le débat public s’emploie à dissoudre avec une constance admirable : l’électricité n’est pas l’énergie, elle n’en est qu’une forme minoritaire. À l’échelle mondiale, elle représente à peine un cinquième de l’énergie finale consommée.

Or l’une des manipulations intellectuelles les plus efficaces de la transition a consisté à faire passer l’électricité pour l’énergie elle-même, permettant du coup d’effacer ce concept gênant d’énergie primaire. Cette grandeur ingrate qui rappelle que produire de l’électricité n’est pas gratuit, qu’elle suppose des flux amont, des pertes, des conversions, et que l’on ne nourrit pas une civilisation avec des slogans…

En confondant volontairement parts d’électricité et parts d’énergie, comme on confondrait le robinet et la source, nous avons obtenu une bonne vieille illusion collective : celle d’un basculement rapide, alors même que la structure profonde du système énergétique mondial demeure massivement fossile. Ainsi pendant que l’on célèbre des records de production électrique verte, on omet bien de préciser ce qu’ils remplacent réellement, et surtout ce qu’ils ne remplacent pas.

Cette correction méthodologique rend aussi plus lisible l’ampleur de l’effort restant à accomplir. Après trente ans de politiques climatiques, près de neuf unités d’énergie sur dix sont encore fossiles. Ce chiffre dérange parce qu’il contredit un récit asséné. Celui d’une transition déjà largement engagée, presque irréversible, où il ne resterait plus qu’à « accélérer ».

Cette nouvelle méthodologie montre que les renouvelables et le nucléaire ont permis d’éviter des émissions considérables, mais qu’ils n’ont pas encore transformé la structure profonde du système énergétique mondial.

C’est précisément pour cela que cette information est capitale. Parce qu’elle oblige à quitter le terrain du slogan pour celui des bilans physiques. Parce qu’elle rappelle que la transition n’est pas un récit moral, mais une transformation d’une ampleur irréaliste…

Car en énergie comme ailleurs, refuser de regarder le présent tel qu’il est est la meilleure manière de rendre l’avenir plus coûteux, + conflictuel et + brutal que prévu.
https://energyinst.org/statistical-review

Avatar de Inconnu

About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
Cet article a été publié dans éducation prépa école de commerce. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

3 Responses to 86 % de l’énergie primaire mondiale provient encore des fossiles, le soleil et le vent c’est 3%.et les Français font pipi dans un violon avec leurs moulins à vent ruineux

  1. Ping: 86 % de l’énergie primaire mondiale provient encore des fossiles, le soleil et le vent c’est 3%.et les Français font pipi dans un violon avec leurs … – Qui m'aime me suive…

  2. Avatar de Christophe Christophe dit :

    Le principe était simple : Un kilowattheure produit par de l’éolien ou du solaire était compté comme s’il remplaçait l’équivalent d’un kilowattheure thermique fossile, en intégrant les pertes de conversion qu’aurait subies une centrale à charbon ou à gaz.

    Je ne comprends rien à cette phrase !

    J’aime

  3. Avatar de Christophe Christophe dit :

    Bonjour, je crois qu’il y a une erreur d’interprétation dans l’article .
    Si on prend le rapport original du ENERGY INSTITUTE, ils écrivent :

    The new approach has the advantage of quantifying the benefits that low and zero carbon energy have delivered in terms of reducing reliance on fossil fuels, avoiding greenhouse gas emissions, and improving the overall efficiency of the energy system. For instance, to undertake the same amount of work as fossil fuels, technologies such as wind, solar, and hydro enable us to supply significantly less clean electricity. Consequently, in 2024, the global energy system was effectively 7% more efficient in terms of the total amount of energy that it needed to supply to meet end-use demand.

    Cordialement

    J’aime

Répondre à Christophe Annuler la réponse.