
Cet article réexamine la relation entre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique en analysant plus de 60 millions d’observations quotidiennes de température provenant de plus de 1 600 stations météorologiques à travers le monde, avec des enregistrements continus couvrant la période d’avant 1900 à 2024. En utilisant des modèles à effets fixes pour isoler les tendances de température des variations saisonnières et spécifiques à chaque station, l’étude met en évidence une tendance globale au réchauffement de 0,0054 °C par an après prise en compte des zones urbaines.
L’analyse révèle un décalage significatif entre l’augmentation des émissions anthropiques annuelles de CO2 et le rythme du changement de température. Notamment, la période de réchauffement la plus marquée s’est produite au début du XXe siècle, alors que les niveaux d’émissions de CO2 étaient modestes. En revanche, les périodes ultérieures, caractérisées par une accélération rapide des émissions de CO2, ont connu un réchauffement plus lent, voire des tendances au refroidissement. Ces résultats remettent en question l’hypothèse communément admise selon laquelle le CO2 d’origine humaine est le principal facteur du réchauffement climatique, soulignant d’importantes lacunes dans notre compréhension et appelant à une approche plus critique en matière de recherche, d’éducation et à une réévaluation approfondie des fondements des politiques climatiques actuelles.
Cependant, l’examen direct des données de température journalières publiques provenant des stations météorologiques ne confirme pas l’idée que le CO2 soit le principal facteur du réchauffement climatique. Si tel était le cas, les périodes de fortes émissions de CO2 connaîtraient un réchauffement plus rapide que les périodes de faibles émissions. Or, cette étude révèle que certaines périodes récentes ont été marquées par un refroidissement global malgré une forte augmentation des émissions de CO2. De plus, la hausse des températures à long terme a été plus marquée lors des périodes antérieures où les émissions de CO2 étaient modestes, comparativement aux niveaux actuels.

Les données présentées ici remettent sérieusement en question l’hypothèse communément admise concernant l’impact des émissions de CO2 sur le réchauffement climatique. Si le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (2023) affirme que « les activités humaines, principalement par le biais des émissions de gaz à effet de serre, ont incontestablement causé le réchauffement climatique… », les données empiriques présentées ici…
Au vu de ces résultats, la recherche universitaire devrait aborder le concept de réchauffement climatique anthropique (RCA) avec prudence. Plutôt que de considérer le RCA comme une évidence, les chercheurs de tous les domaines devraient être encouragés à prendre en compte les incertitudes actuelles. Lors de l’élaboration de modèles ou de théories supposant que le CO2 est le principal facteur, il serait judicieux d’inclure une mise en garde dans la section relative aux limites du phénomène, précisant que les preuves empiriques de ce lien direct font encore débat. Cet appel à l’analyse critique s’étend à l’éducation. Les supports pédagogiques, notamment destinés aux élèves, devraient présenter le sujet du réchauffement climatique avec plus de nuances. Au lieu de présenter le RCA comme une vérité absolue et établie, les programmes scolaires devraient viser à offrir une perspective plus équilibrée, privilégiant la démarche scientifique fondée sur le questionnement et la vérification plutôt que sur l’analyse critique. Favoriser un environnement propice à la réflexion critique permettra aux élèves de mieux appréhender la complexité des sciences du climat.
en se concentrant sur des stations en zones rurales, l’étude de Bibek Bhatta vise précisément à éviter l’effet îlot de chaleur urbain (UHI), souvent lié à la « bétonnisation » (asphaltage, bâtiments, etc.) qui réchauffe localement les villes plus que les campagnes.
L’auteur utilise des modèles à effets fixes pour contrôler cet effet, et sélectionne des stations avec enregistrements continus longs (pré-1900 à 2024), ce qui implique souvent des sites plus stables et ruraux historiquement.

Est ce que le GIEC tiendra compte de ces observations ou continuera à faire l’Autruche …
J’aimeJ’aime