Plus de trois ans après le début du conflit, le bilan des sanctions imposées par l’Occident à la Russie est mitigé : l’Italie et l’Europe sont contraintes de faire face à des factures énergétiques explosées, des chaînes d’approvisionnement rompues et un commerce international en difficulté. Mais la guerre continue.
Si en 2021 le Fonds monétaire international prévoyait une croissance annuelle de 3,8 % pour l’économie mondiale, ce chiffre est aujourd’hui tombé à 3,3 %, l’UE étant la plus durement touchée : +1,6 % contre +2,6 % attendus. Ce ralentissement n’est pas dû au hasard. Derrière ces chiffres se cachent la crise énergétique qui a fait tripler les prix de l’électricité à l’automne 2022, le resserrement monétaire le plus agressif de l’histoire de l’euro, la BCE ayant relevé ses taux de 400 points de base en un an (même s’ils ont été abaissés à 2 % l’année dernière), et l’effondrement des exportations vers la Russie et l’Allemagne, cette dernière étant entrée en récession précisément en raison de sa dépendance au gaz de Moscou. Néanmoins, le commissaire européen à l’Économie, Valdis Dombrovskis, a récemment déclaré qu’en matière de sanctions, « on aurait pu faire davantage ».
Pour l’Italie, la facture s’élève à 171,4 milliards d’euros entre 2022 et 2024, soit 2,9 % du PIB annuel. Un chiffre qui inclut les 16,6 milliards d’euros de pertes d’exportations vers la Russie et l’Ukraine, les 22,9 milliards de pertes commerciales avec l’Allemagne et les 76,3 milliards de hausses de coûts des importations énergétiques. Pourtant, malgré ce tsunami, notre pays a fait preuve d’une meilleure résilience que des partenaires comme la France et l’Allemagne, avec une croissance de 3,2 % entre 2021 et 2024. Grâce à un système de production diversifié, capable de mieux absorber les chocs, mais aussi à une douloureuse prise de conscience : la mondialisation n’est plus un jeu à somme positive.
Les sanctions ont créé un embargo asymétrique, avec un blocus plus sévère sur les importations en provenance de Russie (91,2 milliards d’euros, dont 68 % de pétrole, de charbon et de gaz) que sur les exportations vers Moscou (48 % de pétrole, de charbon et de gaz).
( L’UE entend en effet frapper les secteurs qui financent la guerre. L’effet ? Le prix du pétrole brut russe (Oural) a chuté, mais les exportations totales de Moscou n’ont diminué que de 12 % grâce au pivot vers la Chine et l’Inde.
Récession et flambée des prix de l’énergie — les conséquences des sanctions anti-russes pour l’Italie, — Il Giornale
◾️ 171,4 milliards d’euros , soit 2,9 % du PIB annuel, représentent les pertes de l’Italie dues aux sanctions anti-russes au cours de la période 2022-2024 , indique le journal italien Il Giornale
◾️Le montant des pertes indiqué comprend :
—76,3 milliards d’euros payés en trop pour des ressources énergétiques plus chères
—22,9 milliards d’euros de pertes commerciales avec l’Allemagne, qui a également souffert des sanctions contre la Russie
—16,6 milliards d’euros de pertes dues à la baisse des exportations vers la Russie et l’Ukraine
◾️« Les résultats des sanctions occidentales contre la Russie sont mitigés . L’Italie et l’Europe souffrent de la flambée des prix de l’énergie, de la perturbation des chaînes d’approvisionnement et du déclin du commerce international… La Russie a réorienté ses flux énergétiques vers la Chine et l’Inde », souligne Il Giornale.
https://ilgiornale.it/news/bilancio-tre-anni-embargo-verso-mosca-economia-recessione-e-2494090.html
LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE 
A qui la faute ? Les USA et l’UE ont OBLIGE les pays européens à mettre en place des sanctions qu’il était évident qu’elles nous desservaient. Il était évident, du point de vue énergétique et économique, que ces sanctions étaient « autodirigées ».
L’argent ne s’est pas perdu pour tout le monde : il est tombé dans les poches de ceux qui ont décrété cela.
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@Joviale,
D’abord, bonjour à vous,
Vous dites « Les USA et l’UE ont OBLIGE les pays européens à mettre en place des sanctions qu’il était évident qu’elles nous desservaient. »
en plus la « Défense » n’est pas une compétence de l’UE !
DONC que nenni ! Personne n’a obligé personne… Les pays de l’UE (ou de l’Europe plutôt, même si VDL était sur beaucoup de photos) sont LIBRES et INDÉPENDANTS en théorie et simplement liés par des pactes ou des conventions EN DEHORS de l’UE (ONU, OTAN, Coopérations individuelles…).
Aucun accord ou traité nous concernant n’ayant été « attaqué » vu que l’Ukraine n’a aucun lien ni avec l’UE, ni avec l’OTAN, ni avec aucun autre État européen, il n’y avait donc aucune raison qu’on ne laisse pas l’Ukraine se démerder avec les Russes, ou avec les États-Unis.
C’est donc malheureusement nos dirigeants qui nous ont entraînés là-dedans en bafouant encore une fois chez nous la « Représentation Nationale » qui semblait jusqu’alors bien complaisante, d’ailleurs.
Par ailleurs, il y a sans doute bien loin de la coupe aux lèvres ente ce que promet (et a déjà promis) Macron à Zelensky et la « réalité ». Là encore le « Secret Défense » joue à plein; impossible d’obtenir quoi que ce soit concernant les livraisons d’armement à l’Ukraine.
Bon, en même temps (ah ce slogan va me rester, je crois !) si on prend en compte l’état des finances du pays, l’état de l’industrie de l’Armement et les cadences de fabrication… Poutine doit pouvoir dormir tranquille… puisqu’il semble que nos Armées n’aient même pas de quoi soutenir une guerre conventionnelle plus de 2 ou 3 semaines.
On s’est donc sabordé, comme les quelques autres pays européens, sur l’autel de la mondialisation et c’est le schéma qu’avaient décrété les USA (avec l’aide de la CIA et de l’OTAN) du temps des Démocrates. Sauf que Poutine ne l’entendait pas de la même oreille, lui qui avait toujours dit depuis 30 ans qu’il ne voulait pas de l’Otan (engeance des USA) à ses portes.
Reste à savoir si Trump a réellement les moyens d’enrayer la machine…
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« Les pays de l’UE (ou de l’Europe plutôt, même si VDL était sur beaucoup de photos) sont LIBRES et INDÉPENDANTS en théorie… »
Ah, la théorie, Mr lepiaf !!
Il suffit de voir comment sont contraints les chefs d’états, lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec une directive européenne, par exemple. Les pactes et conventions ne sont-ils pas « légèrement imposés » ? Regardez donc ce qu’il arrive aux chefs d’états qui ne veulent pas marcher dans leurs combines… Ou ce qu’il se passe dans certains pays, lorsqu’un candidat n’est pas pro-européen…
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@Joviale,
Ah la « théorie »… 🙂 Nous nous comprenons parfaitement !
Je pointais juste l’écart entre la Com. et justement cette « théorie » car justement sur le sujet il n’y a pas de … « Directive Européenne » contraignante (et pour cause puisque la Défense dans son cadre le plus large est exclue des Traités de l’UE.
En conséquence il ne peut y avoir de « contraintes » pour les pays de l’UE qui feraient « dissidence ». Il n’y en a d’ailleurs pas eu contre Orban, malgré quelques mesures coercitives.
Pour le reste de la « politique » Européenne, je vous rejoins sur les points que vous citez mais il faut quand même relativiser. Si la Roumanie n’a pas pu empêcher un « mondialiste » pro-UE d’accéder au pouvoir, je souhaite bien du plaisir au quidam qui devra faire face à la « rue », sans doute dans pas longtemps… Et si l’on rajoute la Pologne (petite surprise pour VDL mais grande victoire pour les anti-guerre en UKR !), l’Autriche, l’Allemagne en février avec un ballottage ayant conduit à une coalition instable, la grenade de Macron chez nous qui a fait flop en 07/2024, la prise de pouvoir de Méloni en Italie si on remonte encore un peu; je sais pas comment vous voyez le tableau, mais perso j’y vois clairement un affaiblissement du bloc mondialiste de la bande à VDL. Sans oublier que la despote auto proclamée cumule désormais les écart de conduite étant d’ors et déjà multi condamnée par la CJUE.
Comme on sait désormais que la poursuite de ce schéma directeur par les quelques pays de l’UE capables de financer la guerre en UKR est juste une tentative de ces mêmes dirigeants pour se maintenir et assurer leur « politique », je me dis qu’il est temps de reprendre espoir car on ne doit pas être loin du point de bascule.
En outre Trump et Poutine savent que Macron est un charlot et que l’Allemagne comme l’Angleterre (qui n’est plus dans l’UE n’ont pas les moyens de leurs propos. Et que derrière, après y’a plus personne pour financer une guerre. C’est même sans doute pourquoi la dernière « réunion » (celle avec les vidéos fuitées prenant Merz, Macron et Starmer en plein délire) s’est tenue à … 3 seulement côté Europe !
quoi qu’en pensent encore certains, la bête résiste encore mais est à l’agonie !
Chez nous, il n’y a qu’à voir le bordel dans le clan dit « Présidentiel » avec pour exemple le fiasco des ZFE.
C’est pas gagné mais à moins de 2 ans des Présidentielles (donc à moins de 18 mois du début des tractations) la bande à Attal, Bayrou et Philippe est en train de perdre ses soutiens et de commencer à couler.
Si là dessus une motion de censure fait tomber Bayrou; comme c’est aussi la Bérézina à gauche (Exit le NFP depuis un moment déjà) avec des écolos et socialos voire des communards qui ont décidé de jouer et surtout sans LFI; on peut voir clairement se dessiner un schéma quasi identique à celui des Européennes de début juin 2024; schéma qui a conduit Macron à faire n’importe quoi en prononçant une dissolution.
Et depuis… ça ne s’est pas arrangé dans le camp du « milieu », entre autres !
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Par contre les États-Unis s’en sortent très bien grâce à leurs gaz, pétrole et armements qui nous coûtent la peau du cul.
Les baisés comptez vous!
Les américains nous aiment! 😂
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Par contre les États-Unis s’en sortent très bien grâce à leurs gaz, pétrole et armements qui nous coûtent la peau du cul.
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