Les dissidents contre le Rivotril et les poisons ADNm unis pour la dignité humaine contre l’euthanasie , la loi inique et la rupture anthropologique

La ligne de fracture est toujours présente. Ceux qui se sont battus pour des traitements précoces, contre l’euthanasie des vieux au Rivotril contre les ADNm, se retrouvent xontre la nouvelle loi autorisant l’euthanasie et mettant en place un délit d’ent

@AnneliseBocquet

Quelqu’un fait les liens entre euthanasie, covid-longs et syndromes post-vaccins ? Les Spikeopathies ? Je dis ça, je dis rien… Commençons aussi par Solidarité, non ? Les têtes d’affiche de la Dissidence, malgré les remous historiques et les divergences, on pourrait s’unir face à cette loi, non ?

jean-claude perez a reposté

Tribune Libre

@TribuneLibre

L’essayiste Roland Hureaux nous fait suivre ces 12 arguments contre l’euthanasie. A diffuser massivement pour que chacun soit conscient des enjeux ! DOUZE ARGUMENTS CONTRE L’EUTHANASIE :

1. Les dérives que certains redoutent ne sont pas des risques mais des réalités observées dans les pays ayant déjà adopté le régime de l ’euthanasie légale .

Parmi ces risques :

a. L’incertitude sur le consentement ou le non-consentement des patients ; on peut dire que le « public » privilégié de ce genre de pratique serait précisément celui qui, en général, est le moins à même de donner un consentement lucide.

b. L’extension du champ de l’euthanasie : – Des souffrances physiques insupportables aux souffrances morales ; – Des adultes vers les adolescents, voire les enfants. Cas imaginable : un(e) adolescent(e) connait un chagrin d’amour, veut se suicider, il va voir le psychologue qui lui fait une attestation donnant « droit » à une « aide à mourir ».

c. Les pressions d’héritiers impatients sur le malade ou sur ses proches pour qu’il acceptent l’euthanasie comme un « sacrifice raisonnable » .

d. Les regrets des parents ayant donné leur consentement à une aide à mourir qui, une fois l’acte commis, se diront tout au long de leur vie «  j’ai tué mon père », « j’ai tué ma mère ».

e. Risque particulièrement sordide, celui d’un désaccord entre les parents. Autres arguments  fondamentaux :

2. L’idée qu’il faut pouvoir mettre fin à des souffrances insupportables perd de sa pertinence avec le développement des soins palliatifs dont le réseau est encore à compléter.

3. Se faire « achever » par une piqûre létale ou autrement, comme en chien ou un chat est le contraire de « mourir dans la dignité ». Ce travail doit être réservé aux vétérinaires. On peut dire que la vie est une longue lutte contre la mort. La vraie dignité est de mener cette lutte jusqu’au bout, y compris quand il n’y a plus d’espoir.

4. Si la pratique euthanasique se répand, loin de « mourir dans la dignité » , les personnes âgées vieilliront dans l’angoisse d’être « euthanasiées », compte tenu des incertitudes qui règnent sur la notion de consentement et des abus qu’on ne connait que trop

. 5. Beaucoup vivront dans la crainte d’aller à l’hôpital : une loi sur l’euthanasie transformerait tout soignant en tueur potentiel.

6. Les services de soins palliatifs sont portés par des soignants d’un admirable dévouement. Leur travail diminue de beaucoup le désir des patients de mettre fin à leurs jours. Ils sont presque unanimes à dire que leur travail n’aura plus de sens si on développe à côté le suicide assisté.

7. Il est inimaginable au moment où se produit une crise de l’hôpital sans précédent que l’on mette en œuvre une telle réforme contre l’avis de l’immense majorité des soignants.

8. Que l’euthanasie se soit pratiquée de manière irrégulière notamment lors de l’épidémie de covid ne saurait être un argument. Beaucoup ne respectent pas les feux de signalisation : il n’est pas pour autant question de les supprimer. Une légalisation de cette pratique entrainerait son développement sans limites.

9. La promotion de l’euthanasie s’inscrit dans un plan mondial de réduction des dépenses de maladie et de retraite. Le numérus clausus des médecins, les restrictions des moyens des hôpitaux s’inscrivent dans le même courant. 50 % des dépenses de maladie se produisent dans la dernière année de vie – « supprimons-la ! », cette dernière année de vie, Jacques Attali est très clair sur ce sujet. Etonnants militants « progressistes » qui manifestent un jour contre la réforme des retraites et le lendemain élisent des partisans de l’euthanasie ! Moins de dépenses de maladie et moins de retraites, cela signifie au plan mondial moins de cotisations et plus de profits. Une évolution ressentie comme une nécessité par ceux qui craignent le vieillissement de la population. Les partisans de l’euthanasie soutiennent rarement les politiques familiales…

10. Plutôt que de morale, il faut parler d’anthropologie. La morale, c’est l’ensemble des règles que se donne une tribu ou une nation pour « persévérer dans son être », continuer d’exister (Spinoza). Toutes ont, depuis longtemps, établi un tabou sur le suicide, assisté ou pas. Ce tabou s’est renforcé dans les sociétés héritières de la Bible : « Choisis la vie »  ( Deutétonome 30, 19). On peut le remettre en cause , au motif que certaines sociétés semblent l’avoir pratiqué ans le passé mais alors pourquoi ne pas remettre en cause aussi le tabou du cannibalisme  ? En ce sens la légalisation de l’euthanasie serait une « rupture anthropologique » de première grandeur.

. En officialisant une nouvelle forme de meurtre, l’euthanasie nous ferait entrer un peu plus dans la culture de la violence dont on voit tous les jours les effets destructeurs. Il y a un lien entre toutes les formes de mort. 12.

L’euthanasie s’inscrit dans un tropisme suicidaire qui marque de plus en plus les sociétés occidentales : chute de la démographie, fascination pour la guerre et le spectre d’un affrontement nucléaire, décroissance, malthusianisme, antihumanisme. La « déprime » actuelle de l’Europe s’inscrit dans ce contexte. Aucune des grandes puissances, Etats-Unis (sauf 7 Etats/50), Russie, Chine, Inde, n’a autorisé l’euthanasie. Seuls de petits pays, dans une Europe en pleine décadence, ont franchi le pas. Pour une certaine écologie extrémiste, l’homme est une nuisance à réduire au maximum pour « sauver la planète ». Freud distingue l’instinct de vie et l’instinct de mort comme les deux formes fondamentales de la libido.

La volonté d’inscrire l’euthanasie dans la loi participe très clairement de l’instinct de mort qui plane au-dessus de nos sociétés. (RH) Roland Hureaux, essayiste

@VictorSinclair3

Quand la loi t’interdit de raisonner ton enfant qui veut se couper la bite ou ton parent qui veut mourir, c’est que la société dans laquelle tu vis a basculé dans l’ombre. À nous de recréer la lumière entre nous en tournant le dos à ces forces noires. Dites le mot NON.

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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6 Responses to Les dissidents contre le Rivotril et les poisons ADNm unis pour la dignité humaine contre l’euthanasie , la loi inique et la rupture anthropologique

  1. Avatar de Christian PELLEGRINI Christian PELLEGRINI dit :

    Pour les personnes qui ont déjà rédigé leurs Directives Anticipées, vous pouvez ajouter la phrase « Mais je refuse l’euthanasie, quelque soit le terme utilisé par la Loi pour la désigner ».

    Ce que je viens de faire sur mes propres Directives Anticipées.

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    • Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

      Et pourquoi donc certains n’auraient pas la volonté inverse ?

      A manifester du coup de la même façon. Ce genre de décisions ne regarde que nous et notre conscience. Et puis, il y a tant de façons de se suicider …

      Cette Loi est un coup d’épée dans l’eau, trop ambiguë et ne permettant donc pas un message clair. Entre acharnement thérapeutique, euthanasie et aide à mourir il y a des nuances qui font toute la différence. Dans les 2 premiers cas la « volonté » est extérieure (médecin, famille…), dans le dernier c’est celle du patient, dont TOUT MEDECIN devrait tenir compter. Soigner veut dire faire du bien (y compris au moral) et non pas guérir. En l’occurrence en parlant de fin de vie on est bien sur quelque chose d’incurable, il me semble !
      On ne peut décemment pas mélanger médecine, idéologie, philosophie, sociologie et religion; il y aura TOUJOURS des obstacles insurmontables à l’échelle de la pensée humaine et donc de la Loi.

      C’est bien le genre de truc qui ne peut pas se mettre en algorithme…
      Dans le fion, l’IA et les woke pour le coup !

      Il faut donc arrêter de gueuler au scandale, il n’y a pas de scandale (a contrario des prescriptions sauvages de Rivrotril pendant Covid, s’il y en a eu), chacun pourra continuer à faire ce qu’il veut; faudra juste peut-être un peu y réfléchir en amont.

      ET rien n’est définitivement acté, il est sans doute beaucoup trop tôt pour crier au loup, surtout du côté des toubibs.

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  2. Avatar de sebalex69 sebalex69 dit :

    « On peut dire que la vie est une longue lutte contre la mort. La vraie dignité est de mener cette lutte jusqu’au bout, y compris quand il n’y a plus d’espoir. »
    Une phrase à retenir dans ce long exposé.
    Par contre que deviennent les directives anticipées ? « Je soussigné(e) [prénom et nom], né(e) le [date de naissance] à [lieu de naissance], domicilié(e) à [lieu de domicile], déclare par la présente exprimer les directives anticipées auxquelles l’équipe médicale devra se conformer si mon état de santé ne me permet plus d’exprimer ma volonté. »
    Ancien anesthésiste-réanimateur, mes directives anticipées (écrites à l’âge de 60 ans, il y a 17 ans) font déjà la liste de l’aide à mourir.
    Le plus à craindre : « Beaucoup vivront dans la crainte d’aller à l’hôpital : une loi sur l’euthanasie transformerait tout soignant en tueur potentiel. »
    J’attends la réaction du Piaf toujours la bienvenue et pleine de bons conseils

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    • Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

      Elle est ci-dessus ma réaction !

      Et merci pour la considération dont vous me gratifiez.

      Concernant votre phrase et la crainte sous-jacente, je pense que ça risque pas d’arriver, les garde-fous étant présents avec un droit de retrait. Faudra ensuite donc trouver un remplaçant volontaire.

      Personnellement que ça ne se passe pas à l’hôpital ne me gêne pas, bien au contraire. Mourir dans son lit, c’est pas mal non ?

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      • Avatar de sebalex69 sebalex69 dit :

        Votre commentaire date du 30 mai. Le mien du 28 mai.

        Est-ce que l’on me laissera le droit de mourir dans mon lit ?

        Lors d’une défaillance cardiaque aiguë, je n’ai pas pu empêcher les pompiers et le SAMU de m’emmener…

        J’étais inconscient et dans l’impossibilité d’exprimer ma volonté.

        Pompiers et gendarmes étaient dans ma chambre. Qu’aurait pu faire et dire mon épouse ?

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      • Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

        Pour les dates ma réponse était… humoristique !
        Mais en tout état de cause je ne pouvais répondre avant d’avoir vu votre commentaire 🙂

        « Est-ce que l’on me laissera le droit de mourir dans mon lit ? » On se place, là dans le cas de maladies incurables et « d’hospitalisation à domicile »; ça existe déjà, il me semble !

        « Lors d’une défaillance cardiaque aiguë, je n’ai pas pu empêcher les pompiers et le SAMU de m’emmener…

        J’étais inconscient et dans l’impossibilité d’exprimer ma volonté.

        Pompiers et gendarmes étaient dans ma chambre. Qu’aurait pu faire et dire mon épouse ?« 

        Il est vrai que le cas est symptomatique. Application des protocoles par ces organismes plus très au fait du caractère… humain. mais vous n’étiez pas dans une configuration où la présente loi en discussion pouvait s’appliquer.

        D’où l’importance justement de ces Directives Anticipées. C’est donc effectivement votre épouse qui devait prendre la décision pour vous. Et parmi les Gendarmes il y avait sans doute au moins un OPJ, garant d’application de la Loi… Encore faut-il faire abstraction de la partie émotionnelle et avoir le réflexe de les solliciter.

        Mais, pour le coup, il semble bien que le trajet vers l’hôpital fut salvateur.

        Perso dans le même cas, je pense qu’ils pourront s’éviter le voyage, je devrais être DCD à leur arrivée puisqu’ils sont à 30-35 mn par la route (si pas de pb) + le temps de décarrer du bocal (CH Bourges) !
        Et comme il n’y a pas d’hélico à dispo en permanence (1 pour 2 département et il est stationné à Châteauroux à environ 60 km !)…

        Prenez soin de vous…

        Didier

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