Quand un écolo néo agriculteur veut semer dans un marécage et découvre que l’eau ça mouille, ça devient un sinistré climatique qui attaque l’Etat

La presse s’inquiète des difficultés d’un néo agriculteur dans une région où César lui même rencontra des difficultés

Les Morins habitaient sur une bande marécageuse et couverte de forêt. Strabon nous indique qu’ils habitent « de petites îles et [placent] leurs cabanes sur des éminences formées en quelques endroits par la nature et en d’autres par la main des hommes, et assez élevées pour que les marées ne puissent les atteindre… ». Dans le même temps, il nous rapporte que « l’océan s’épanche deux fois par jour dans la plaine et fait douter si ces parages font bien partie de la terre ferme » [

Ceci est dû à deux phénomènes : les situations de surcote, imprévisibles sur de longs pas de temps, et depuis quelques décennies ou siècles à cause de la montée des océans et peut-être de risques accrus de pluies hivernales.

Ainsi, le 31 janvier 1953, une tempête balaie le Calaisis. Elle pousse la mer vers la côte. Une digue cède au lieu-dit Maison Blanche près de Oye-Plage, en noyant 23 hectares de terre. Une autre brèche (de 15 mètres de large) est signalée entre Blériot-Plage et Sangatte, noyant la route nationale et les champs sous 40 centimètres d’eau salée. Malgré les moyens lourds rapidement mis en œuvre, l’une des deux réparations cède à la marée suivante qui inonde cette fois 200 hectares près d’Oye-Plage. Dans le port de Calais, le quai d’Angoulême est sous l’eau, sans victimes humaines[8].

https://fr.wikipedia.org/wiki/Watringue

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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7 Responses to Quand un écolo néo agriculteur veut semer dans un marécage et découvre que l’eau ça mouille, ça devient un sinistré climatique qui attaque l’Etat

  1. Avatar de Menard Menard dit :

    sympa le business climatique, tout est bon pour faire le buzz ! Pauvre Agriculture, ses valeurs se sont bien égarées 🤑🤠

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  2. Avatar de Pierre Driout Pierre Driout dit :

    Il a bien vu que le business des écolos des villes était très rentable, il s’installe à la campagne et il essaye de toucher le pactole en justice, pas fou l’animal !

    Comme paysan il ne doit pas valoir bien cher mais comme type qui a pigé le système, il est au poil !

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  3. Avatar de Michel C Michel C dit :

    Ben, avant, ils se plaignaient de la sécheresse !!!

    maintenant quand il y a de l’eau, ils se plaignent !!!

    Leur ferme, c’est « La jamais contente »?

    Pourquoi ne pas passer à l’élevage de carpes, de sandres et autres?

    Non, ils veulent profiter du système, pas travailler

    eyes-pink-heart-shape

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  4. Avatar de Pierre Driout Pierre Driout dit :

    Je connais suffisamment les paysans pour savoir qu’ils ne cèdent jamais les bonnes terres, elles sont toujours réservées à un membre de la famille ou alors du village plus ou moins parent – on est tous cousins dans nos petits villages de France.

    Donc le gars de la ville vous pouvez être sûr et certain qu’on lui a refilé les pires terres du voisinage, celles qui sont toutes pourries et dont on pourra jamais rien tirer !

    Rira bien qui rira le dernier a dû se dire le paysans qui a fait le tope-là devant le notaire avec le béotien écolo !

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  5. Avatar de schmittjclapostenet schmittjclapostenet dit :

    avant de vouloir s’improviser agriculteur faut d’abord demander conseil aux anciens (le bon sens paysan) et savoir si une terre est adaptée ou non à certaines cultures .

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    • Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

      En effet !

      Moralité ne s’improvise pas paysan qui veut; surtout quand le quidam manque cruellement d’esprit critique. Je serais presque prêt à parier que celui-là a plutôt fait une école de commerce !
      Doit pas être du coin sans doute, parce que sinon il saurait pourquoi (à part le manque de curage des canaux) les autorités laissent justement sciemment inonder ces zones.
      C’et un peu comme ceux qui construisent dans le lit ou l’ancien lit d’une rivière ou d’un fleuve et qui s’étonnent, après, de la disparition dans les flots en colère de leur maison !

      Tout ce qu’il a fait sans doute c’et courir après les subventions et tenter de « surfer sur la vague écolo ». Pas de bol apparemment.

      Et qui va encore payer les délires de cet idiot s’il l’État est condamné, ben nous ! Parce l’État en fait, c’est nous, par nos impôts !

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