
La nature établit des barrières contre les virus à risque, tandis que l’étude chinoise sur le gain de fonction les brise https://epochtimes.fr/la-nature-etablit-des-barrieres-contre-les-virus-a-risque-tandis-que-letude-chinoise-sur-le-gain-de-fonction-les-brise-2670561.html?utm_source=twitter&utm_medium=sharedFromMember… via
Alors que les scientifiques s’efforcent d’améliorer la santé et le bien-être de l’homme, la recherche sur le gain de fonction pourrait causer plus de mal que de bien
PAR YUHONG DONG
De nombreux virus sont hautement mortels dans la nature, mais ne peuvent pas infecter l’homme. La peur survient lorsque ces virus franchissent la barrière des espèces.
Cela peut se produire naturellement ou par le biais de pratiques de recherche risquées, notamment la recherche sur le gain de fonction (GOF, Gain of function en anglais).
La recherche sur les gains de fonction consiste à introduire de nouveaux gènes fonctionnels dans un virus, afin d’améliorer sa capacité à infecter des hôtes ou d’accroître sa virulence.
Il existe au moins trois types principaux de nouvelles fonctions qu’un virus peut acquérir :

La recherche du GOF peut permettre aux virus d’infecter de nouvelles espèces qu’ils ne pouvaient pas infecter auparavant. Ils peuvent ainsi franchir la barrière des espèces pour infecter l’homme, ce qui présente des risques importants d’épidémies zoonotiques et de pandémies potentielles. Un article paru en 2015 dans Nature Medicine en donne un exemple pertinent. Un coronavirus similaire au SRAS, dérivé d’une chauve-souris et initialement non infectieux pour l’homme, est devenu capable d’infecter l’homme, après des études de GOF à l’Institut chinois de virologie de Wuhan.
La recherche sur les GOF peut permettre aux virus d’acquérir la capacité de se propager plus efficacement entre les hôtes. Il s’agit notamment de changements qui permettent à un virus de se transmettre par de nouvelles voies, ou plus efficacement par des voies existantes. En 2012, la recherche sur les GOF à l’université du Wisconsin-Madison a considérablement transformé le virus H5N1 de la grippe aviaire. Initialement non transmissible par l’air, le virus a acquis la capacité de se transmettre par l’air, démontrant ainsi l’impact profond des études GOF sur les capacités virales.
Les virus peuvent subir des mutations qui les rendent plus virulents, c’est-à-dire qu’ils peuvent provoquer des maladies plus graves chez les hôtes infectés. Il peut s’agir d’une capacité accrue à échapper au système immunitaire de l’hôte ou d’un taux de réplication plus élevé au sein de l’hôte. Un article publié en 2022 montre que des chercheurs de l’université de Boston ont créé une version létale de la variante Omicron.
S’ils étaient accidentellement libérés d’un laboratoire dans la population générale, ces agents pathogènes pourraient entraîner des risques incontrôlables. En outre, l’application militaire des GOF relève de la menace des armes biologiques.
Il y a dix ans, deux études publiées sur les virus de la grippe aviaire, menées par un laboratoire américain et un laboratoire néerlandais, ont suscité de vives discussions.
Les deux études ont été conçues pour mieux comprendre comment les gènes des virus pourraient être modifiés pour les rendre plus transmissibles chez les mammifères. L’objectif était d’aider les gens à mieux se préparer à une éventuelle pandémie.
De manière inattendue, les deux groupes de chercheurs ont modifié séparément les gènes d’un virus mortel de la grippe aviaire H5N1 et ont produit de nouvelles souches capables de se propager facilement entre mammifères par l’intermédiaire de gouttelettes d’air.
Le virus modifié pouvait se propager plus facilement parmi les mammifères et se transmettait plus facilement à l’homme.
« Pourquoi des scientifiques créeraient-ils délibérément une forme du virus H5N1 de la grippe aviaire qui est probablement hautement transmissible à l’homme ? » Cette question cruciale a été soulevée dans un article paru dans Nature en 2012.
Par la suite, en octobre 2014, les autorités américaines ont annoncé une « pause » dans le financement de 18 études du GOF impliquant des virus de la grippe, du MERS ou du SRAS.
La pause a été de courte durée. En 2018, l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) et l’Autorité néerlandaise des soins de santé ont approuvé le financement de nouvelles recherches sur le GOF, déclenchant une nouvelle vague d’objections. Marc Lipsitch, épidémiologiste à l’université de Harvard, a exprimé ses inquiétudes dans un article de Science, déclarant qu’il était demandé aux scientifiques de « faire confiance à un processus complètement opaque dont le résultat est de permettre la poursuite d’expériences dangereuses ».
Finalement, après avoir cédé à la pression de l’opinion publique, les chercheurs des deux études ont refusé de renouveler les subventions initialement accordées pour leurs recherches sur les GOF. En conséquence, ces études sur la grippe aviaire ont été officiellement interrompues aux États-Unis en 2020.
Des études risquées sur les virus de la grippe aviaire en Chine sont en cours depuis les années 2010.
Dans une étude publiée dans Science en mai 2013, un groupe de scientifiques de l’Institut de recherche vétérinaire de Harbin, en Chine, a mené des recherches sur les GOF en combinant le virus de la grippe aviaire H5N1, hautement mortel mais difficilement transmissible, avec la souche très contagieuse de la grippe porcine H1N1, qui a infecté des millions de personnes en 2009.
Les virus hybrides ainsi obtenus ont ensuite été testés quant à leur capacité à infecter les mammifères, révélant les risques potentiels associés à une telle manipulation génétique des agents pathogènes. Cette recherche a mis en évidence la nature à double usage des études de gain de fonction, en soulignant à la fois leur potentiel d’information pour la préparation à une pandémie et les problèmes importants de biosécurité et de sûreté biologique qu’elles soulèvent.
Les chercheurs ont ainsi créé un nouveau virus plus virulent. Une souche hybride H5N1, ayant intégré des gènes responsables de la transmissibilité du virus H1N1, a acquis la capacité de se propager facilement parmi les cobayes par le biais de gouttelettes respiratoires.
En 2021, un projet de collaboration, impliquant des chercheurs des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Chine, a cherché à améliorer la surveillance et le développement de vaccins. Bien qu’elles n’aient pas été explicitement qualifiées d’études des GOF, ces expériences menées dans un laboratoire chinois impliquaient des modifications génétiques typiques de la recherche sur les GOF.
Les chauves-souris sont des porteurs connus ou des réservoirs naturels de nombreux virus. Les coronavirus hébergés par les chauves-souris n’infectent généralement que les chauves-souris ou les animaux sauvages, et non l’homme. Toutefois, cette situation a changé avec l’avènement de la recherche sur les GOF.
En 2015, une équipe de scientifiques chinois a mené des études GOF sur un coronavirus de chauve-souris au WIV (Institut de virologie de Wuhan), qui est affilié à l’Académie chinoise des sciences et placé sous l’administration et le contrôle du Parti communiste chinois (PCC).
Dans cette étude, les chercheurs ont prélevé le gène de la protéine spike (structure en forme de pointe à la surface d’un virus) d’un virus de chauve-souris semblable au SRAS et l’ont inséré dans le squelette d’un virus du SRAS, le virus ayant provoqué la première pandémie de ce siècle.
Le nouveau virus apparenté au SRAS, codé sous le nom de SCH-014-MA15, pouvait infecter les cellules des voies respiratoires humaines et se transmettre de la même manière que le virus du SRAS. Il a également acquis la capacité d’infecter des mammifères comme les souris et de provoquer avec succès des maladies pulmonaires.

L’institut de virologie de Wuhan a également mené d’autres recherches sur des virus similaires au SRAS chez les chauves-souris, avec des résultats efficaces.
Selon un rapport du NIH datant de 2014, les chercheurs de l’institut de virologie de Wuhan (WIV) ont expérimenté un coronavirus naturel de chauve-souris capable de se lier aux récepteurs humains ACE2, augmentant ainsi considérablement sa puissance. Ils ont utilisé ce virus de chauve-souris pour concevoir trois nouveaux coronavirus chimériques.
Les résultats ont montré que dans les poumons des souris, ces nouveaux coronavirus produisaient beaucoup plus de particules virales – jusqu’à 10.000 fois plus que le virus original.

En revanche, un autre nouveau virus, le WIV-16, n’a pas provoqué de chute du poids corporel, ce qui pourrait indiquer une infection asymptomatique.

L’Institut de virologie de Wuhan (WIV) a été construit en 2003, à peu près au moment de l’épidémie de SRAS en Chine. Les projets en cours au WIV comprennent des recherches sur les virus suivants :
• SRAS
• Covid-19
• Ebola : un virus qui provoque des hémorragies graves et des défaillances d’organes, et qui peut entraîner la mort.
• La fièvre de Lassa en Afrique de l’Ouest : un virus originaire du rat qui peut se propager à l’homme et entraîner la mort.
• La fièvre hémorragique de Crimée-Congo : un virus mortel transmis par les tiques qui affecte le bétail et peut se propager à l’homme.
Les activités secrètes du WIV incluraient des recherches approfondies sur les GOF à des fins militaires. L’application militaire de la recherche sur les GOF, également appelée recherche à double usage, est une préoccupation majeure.
Un rapport de UK Biolabs, datant de 2023, a évalué la surveillance statutaire de la recherche à double usage. La Chine a obtenu une note de zéro sur dix pour la conduite d’études sur les GOF à des fins militaires. Une note plus basse indique une réglementation de sécurité inférieure.
Lors d’une récente audition au Congrès américain, le 18 juin 2024, concernant l’origine du SRAS-CoV-2, la définition des données concrètes attestant d’une origine liée au laboratoire a fait l’objet d’un débat important. Toutefois, un consensus s’est dégagé sur plusieurs points essentiels :
• Les États-Unis ne doivent financer aucune recherche sur le GOF.
• Les États-Unis ne doivent pas soutenir financièrement les laboratoires qui ne respectent pas les normes internationales en matière de biosécurité.
• Qu’il s’agisse d’un marché humide ou du laboratoire de Wuhan, la Chine est à blâmer. Il est essentiel que les personnes travaillant au sein du WIV fassent preuve d’une transparence et d’une responsabilité totales.
Outre les États-Unis, les autorités réglementaires d’autres grands pays, dont l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence de santé publique du Canada, ont également fait part de leurs inquiétudes concernant les études sur les GOF.
Pourquoi continuer à développer des virus à gain de fonction alors que l’on sait que c’est totalement hors de contrôle ; les virus ne respectent pas les frontières et pourraient détruire entièrement l’humanité. Les politiques et scientifiques marchent sur la tête à moins qu’ils aient des projets secrets peu avouables…….Dans tous les cas cette recherche est dangereuse pour l’humanité toute entière et il serait temps qu’un moratoire sur cette pratique soit adopté avant qu’il n’y ait une autre catastrophe……..
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Simplement parce que la guerre bactériologique, biologique, chimique, peut être interdite par des conventions mais que ceux qui pilotent le Monde dans l’ombre se moquent éperdument de ces « Conventions ».
Pour eux produire ces « pathogènes » est le meilleur moyen (sous entendu le moyen le plus efficace le moins cher et qui peut rapporter le plus) de maintenir les Peuples dans la peur.
Bon il est à espérer que le fiasco du Covid ait quelque peu ralenti leurs prétentions; mais c’est effectivement reculer pour mieux sauter.
Est-il nécessaire de rappeler que la bande à Fauci-Daszak vaquait à ses occupations en Chine en toute illégalité suite au moratoire Obama de 2016. Ce qui n’a pas empêché la France de Hollande et Macron de co-financer le P3-P4 de Wuhan par l’intermédiaire de Pasteur.
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« Faire part de leurs inquiétudes »…. Trop facile !!! Ces instances censées protéger la santé des citoyens (ex : l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence de santé publique du Canada) devraient AGIR et mettre hors d’état de nuire immédiatement tous ces labos de big pharma qui pratiquent ces « gains de fonction » par un grand procès pour crimes contre l’humanité, genre Nüremberg et fermeture immédiate avec emprisonnement de TOUS les responsables, que ce soient des scientifiques ou des politiques !!!
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Pourquoi les gens travaillent-ils sur des virus inconnus notamment présents chez les animaux ?
Pour faire des armes (quelques rares personnes) mais surtout pour faire des vaccins (énormément de personnes), incluant ceux qui font des armes biologiques lesquels veulent une protection, or « virus + vaccin = échappement immunitaire », c’est à dire qu’on crée forcément des gains de fonctions pour obtenir des variants potentiellement dangereux sur l’homme puisqu’il faut bien inoculer la maladie sur des sujets vaccinés mal protégés du fait que ce sont des essais.
La recherche préventive sur les virus est donc sans doute le virus le plus dangereux de l’humanité.
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Surtout après que Big Pharma se soit assuré de la parfaite adhésion à la théorie et de l’obéissance sans faille dès le berceaux du corps « médical » à la fumeuse théorie des virus; plagiat d’idée issu de l’analogie avec la théorie des « virus » « informatiques.
Bon; ont oublié de dire que finalement un « virus informatique » c’est juste un programme et qu’un système peut être protégé.
Or en matière de Santé, la Matrice de la nature a tellement bien fait les choses que notre « système » se met constamment à jour via l’immunité qui se construit au fil du temps. En théorie (et il semble que ça marche aussi en pratique avec ce qu’on a vu depuis 4 ans !) il n’est pas besoin donc d’autre chose; sauf si bien sûr le « système » (non santé) est défaillant; défaut d’immunité avéré, déséquilibre biologique, etc…
Alors oui, comme le dit @christophe nicolas:
« La recherche préventive sur les virus est le virus le plus dangereux de l’humanité ». J’ai enlevé le « donc sans doute » car perso, je n’ai pas de doute !
Et pourtant avant 2020 je n’avais pas pensé à me pencher sur cette théorie fumeuse des virus et des vaccins ; j’étais comme la masse des moutons !
Et dire qu’il y a des politiques qui nous annoncent déjà un « vaccin contre le (les, tous ?) cancers ! Y’en a décidément qui feraient mieux de se taire !
pour ceux qui suivent, gardez un œil sur les chiffres des vaxx Gardasil et autres et sur les courbes concomitantes de certains cancers. Entre les excitateurs de cellules et les générateur de caillots, la fin du 21è siècle risque de ne pas être facile !
Au fait comment les « transgenres » vont ils réagir à tout ce mic-mac, en homme ou en femme ?
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