Le divorce entre la province et la région parisienne (plus les grandes métropoles) résumé en une seule carte,

Macron a joué il s’est engagé , il n’était pas obligé de le faire , jusqu’au bout il a joué il continue . La dissolution a une logique soit gagner en faisant peur soit jouer la cohabitation pour piéger le RN

« Ce qui nous arrangerait, c’est une dissolution et un score suffisamment haut pour le RN, pour qu’on puisse mettre Le Pen à Matignon. Qu’on montre qu’elle est incompétente, comme ça on la décrédibilise pour 2027. Et elle devient inopérante. Donc plus de problème. »

Telle est d’idée de Macron depuis 2022 pour saboter l’alternance : une cohabitation piégeante

Une situation originale avec un Président qui ne pourrait pas se représenter., enfin ce sera à voir??

Emmanuel Macron aurait dû aller jusqu’au bout comme le fit le général et quitter l’Élysée mais que cherche t il vraiment?

Mais Macron c’est le Canada Dry du Gaullisme

M Tandonnet le résume bien:

Cette dissolution est particulièrement surprenante par la date à laquelle elle intervient : la veille des Jeux Olympiques et para-Olympique de Paris, qui sont un événement phare dans la vie politique nationale notamment pour des questions de prestige international et de sécurité. Les autorités gouvernementales qui ont la charge de sa préparation depuis des mois ou des années, ne sont plus assurées de pouvoir poursuivre leur tâche jusqu’à son terme.

Alors pourquoi un tel coup de théâtre ? Il est en réalité assez conforme à la politique d’un chef de l’Etat qui annonçait lui-même en 2017, après son élection, que sa victoire reflétait « le goût des Français pour le romanesque ». Le sens de cette décision est celui d’un choix d’image personnelle. Le sensationnel doit effacer l’humiliation que représentent la débâcle de la liste Renaissance et le triomphe du Rassemblement national malgré l’investissement personnel du président et de son premier ministre. La mise en scène à connotation gaullienne a pour objectif de montrer le président de la République en homme de décision et prince de l’audace dans la tempête, et couvrir ainsi l’échec des européennes.

Cette dissolution est le signe d’une confiance en lui-même poussée à son paroxysme. Le chef de l’Etat compte sans doute prendre la tête d’un front républicain contre « l’extrême droite ». Il entend probablement former une coalition avec la droite LR et le parti socialiste pour réinventer un macronisme d’unité nationale « contre les extrêmes ».  Il pense aussi que les Français, prit à la gorge par ce scrutin législatif dans un calendrier aussi précipité, ne prendront pas le risque de l’aventure dite « extrémiste » à la veille des JO de Paris.

• 1 )première hypothèse , la nouvelle Macronie élargie, je n’y crois guère

La Macronie réduite à sa base électorale actuelle ne peut survivre même ralliée par quelques LR, elle doit s’élargir.

La Macronie, Glucksmann et les écolos cumulés sont seulement à 35% contre 45% en 2019, l’échec est aussi celui de Glucksmann a péniblement récupéré des électeurs de Jadot.

Cette alliance belliciste et Wokiste constitue le pilier du néo macronisme avec quelques LR . Nul ne peut savoir si les Pastèques belliqueuses de Gluksmann se rallieront

2eme hypothèse, un remake du Front populaire

Quand les journalistes cesseront ils de parler de l »extrème drouaaaate » ? pour un Français sur deux .

La presse est aux manettes

Ainsi, Marion Aubry à 8% progresse et s’inscrit dans l’opposition . mais ses « Hitler plutôt que le Front Populaire relèvent de l’idiotie. La NUPES survivra t elle?

Oui si Ruffin prend la main à LFI

Mais comment mettre dans le même front sionistes et partisans du Hamas???

Et l’alternance?

Aux 33% de Bardella s’ajoutent les 12% des listes Bellamy et Maréchal qui s’inscrivent dans des solutions proches et ont mené un beau combat . François Xavier Bellamy retrouve pratiquement son score de 2019 malgré la concurrence de Reconquête

Bellamy et Maréchal sont Bardella compatibles mais ni Zemmour ni bien des LR

Asselineau et de la liste Philippot ont été rendues invisibles par les média Parviendront ils à surmonter leurs égos pour unifier un bloc « frexit »?

Comment se situeront ils dans cette logique d’alternance?

Bardella saura t il rassembler? Evitera t il le piège d’une cohabitation pourrie? Sil obtient la majorité il devrait exiger la démission de Macron? Comment? en refusant d’entrer au gouvernement et en censurant tous les gouvernements désignés par Macron

16 mars 1986 : la coalition RPR-UDF, avec 43,9% des suffrages exprimés, sort victorieuse des élections législatives. Cette victoire est néanmoins incomplète. Du fait de l’instauration par l’ancienne majorité du scrutin proportionnel (loi du 10 juillet 1985), elle n’obtient la majorité absolue en sièges que de justesse et grâce au renfort de parlementaires divers droite. Elle est en outre flanquée à l’extrême droite d’un groupe parlementaire de 35 députés du Front national décidé à ne pas lui faciliter la tâche.

Le Parti socialiste, de son côté, peut se féliciter d’avoir recueilli 31% des voix et 207 élus. I1 ne connaît donc pas d’échec cinglant, ni de désaveu populaire, ce qui signifie aussi pour François Mitterrand la possibilité de se maintenir à l’Élysée. Résultat qui fait presque figure d’heureuse surprise tant la situation de la majorité présidentielle paraissait compromise depuis 1983 comme en témoignent les échecs électoraux successifs (élections municipales de 1983, élections européennes de 1984, élections cantonales de 1985).

En raison de ce contexte défavorable à la gauche et de la victoire attendue de l’opposition en 1986, les responsables politiques ont été amenés à envisager une cohabitation entre un Président de la République et une majorité parlementaire d’idées opposées.

Dès 1983, Édouard Balladur, ancien secrétaire général de l’Élysée sous la présidence de Georges Pompidou, explique dans Le Monde du 16 septembre que rien ne s’oppose dans la Constitution de 1958 à ce qu’un président de la République et une assemblée de tendance opposée cohabitent. Situation déjà envisagée par Valéry Giscard d’Estaing dans un entretien à L’Express (14 janvier 1983) qui affirme qu’en pareil cas, il ne fait aucun doute que le président de la République demeurerait en place.

Une des seules voix qui s’élève contre semblable hypothèse est celle de Raymond Barre qui estime que la cohabitation est dangereuse pour les institutions de la Ve République telles que les avait voulues le général De Gaulle, qu’elle ne pourrait qu’affaiblir le pouvoir présidentiel. Se référant au précédent de 1969 (échec du référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat proposé par le général De Gaulle), il ne voit qu’une issue possible : la démission du président de la République.

L’histoire donnera raison à Barre car Mitterrand sabotera avec succès la cohabitation

Seul moyen d’éviter la réplique , bénéficier de deux fois plus de suffrages que le camp présidentiel élargi

Je n’ai aucune réponse claire à toutes ces questions, mais le grand manipulateur Macron n’ a pas dit son dernier mot et comme en 2022 il compte bien jouer sur les peurs