L’AFP me répond: L’étude que l’AFP ne veut absolument pas que vous lisiez 37 scientifiques démontrent les limites de l’explication du réchauffement par le CO2

L’AFP affirme dans un long article qui m’est réservé que nul ne peut contester l’origine humaine du réchauffement:

Dans ce long article mis en ligne le 12 mai, l’intéressé sous-entend d’abord que l’impact des activités humaines sur le changement climatique est surestimé. Un autre coupable, se trouverait juste au-dessus de nos têtes: le soleil. « Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU pourrait avoir considérablement sous-estimé le rôle du Soleil dans le réchauffement climatique« , avance-t-il.

Le lecteur non-scientifique est en effet confronté à « une espèce de mélange de données biaisées avec d’autres (…). Ils [les auteurs de l’étude, NDLR] noient tout ça dans un espèce de verbiage très pseudo-technique, de manière à ce qu’on ait beaucoup de mal à décortiquer les bêtises qu’ils écrivent et que ça prenne du temps. Ils trouvent des corrélations mais pas de causalité« , explique Mathieu Barthelemy.

Rien de bien nouveau à l’AFP, pas de débat, pas d’études démontrant le contraire , des arguments d’autorité: c’est faux parce que c’est faux

la communauté scientifique n’est pas encore en mesure d’établir avec certitude si le réchauffement depuis 1850 est d’origine humaine, naturelle ou une combinaison de ces causes.

https://t.co/Ocfg80oddz

@AssoClimatoReal

Une étude impliquant 37 scientifiques de 18 pays, a montré que l’influence de la chaleur urbaine a faussé les estimations de la température mondiale depuis 1850. l’effet dit « Urban Heat Island » en est responsable de 40%. via Lionel Rouxel / Fb

Une analyse statistique a été appliquée aux températures de surface des terres émergées de l’hémisphère Nord (1850-2018) pour tenter d’identifier les principaux facteurs du réchauffement observé depuis le milieu du XIXe siècle.

Deux estimations de température différentes ont été prises en compte : un mélange rural et urbain (qui correspond presque exactement à la plupart des estimations actuelles) et une estimation rurale uniquement.

Le mélange rural et urbain indique un réchauffement à long terme de 0,89 °C/siècle depuis 1850, tandis que le mélange rural indique 0,55 °C/siècle.

Cela contredit une hypothèse courante selon laquelle les indices de température mondiale actuels basés sur les thermomètres sont relativement peu affectés par les biais liés au réchauffement urbain.

Trois principaux facteurs climatiques ont été pris en compte, conformément aux approches adoptées par le récent 6e rapport d’évaluation (AR6) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : deux forçages naturels (solaire et volcanique) et la série chronologique composite « tous forçages anthropiques combinés ». recommandé par le GIEC AR6.

La série chronologique volcanique était celle recommandée par le GIEC AR6. Deux ensembles de données alternatifs sur le forçage solaire ont été comparés. L’une d’elles était la série chronologique d’irradiation solaire totale (TSI) recommandée par l’AR6 du GIEC. L’autre série chronologique du STI a apparemment été négligée par l’AR6 du GIEC. Il a été constaté que la modification de l’estimation de la température et/ou du choix de l’ensemble de données sur le forçage solaire aboutissait à des conclusions très différentes quant aux principaux facteurs du réchauffement observé.

Notre analyse s’est concentrée sur la composante terrestre de l’hémisphère Nord des températures de surface mondiales, car il s’agit de la composante la plus riche en données. Il révèle que d’importants défis demeurent pour le problème plus large de détection et d’attribution du réchauffement climatique :

(1) le biais d’urbanisation reste un problème important pour les données mondiales sur la température des terres ;

(2) il est encore difficile de savoir lesquelles (le cas échéant) parmi les nombreuses séries chronologiques de TSI dans la littérature sont des estimations précises des TSI passées ;

(3) la communauté scientifique n’est pas encore en mesure d’établir avec certitude si le réchauffement depuis 1850 est principalement d’origine humaine, principalement naturelle ou une combinaison de ces causes. Des suggestions sur la façon dont ces défis scientifiques pourraient être résolus sont proposées.

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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18 commentaires pour L’AFP me répond: L’étude que l’AFP ne veut absolument pas que vous lisiez 37 scientifiques démontrent les limites de l’explication du réchauffement par le CO2

  1. Jean-Luc Ollivier dit :

    Température moyenne d’une période inter-glaciaire 15°, température actuelle 15°, fin de la blague! Le GIEC veut nous faire croire que nous sommes responsable du réchauffement climatique actuel; dit autrement que sans nous, la température serait bloquée à celle du petit âge glaciaire. Hors tout les 1000 ans, il y a un optimum climatique, le moyenâgeux, le Romain, le Minoen. Nous sommes tout simplement dans la période de l’optimum moderne, grand bien nous fasse!

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  2. Christian dit :

    Ils vont bientôt manquer d’arguments pour enfumer les populations. Avec tous les jeunes savants qui sortent des écoles aujourd’hui, ils vont bien en trouver un avec quelques idées fumeuses pour relancer les délires nationaux!

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  3. lepiaf18 dit :

    Vous avez entièrement raison, mais… c’est pas ça qui les intéresse puisque le dire ne leur permettrait plus de nous taxer bêtement !

    A la veille des élections UE je gage que le raisonnement va par contre compter de plus en plus d’adeptes; parce que ça grogne fort dans les chaumières. Et pas que contre les raisonnements du GIEC faussés par de mauvaises hypothèses et de mauvais recueils de données mais contre tout ce qui constitue le lobbyisme autour de l’écologie punitive.

    Comme on dit, trop c’est trop ! Et si la peur de la mort face au Covid en a conduit un bon nombre à se presque suicider, celle de la fin du monde n’est a priori pas d’actualité; ouf et re ouf !

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  4. dannas dit :

    L’AFP se croit détentrice de l’unique vérité. Eux savent et les autres sont des ignares……Aucun débat toléré et aucune preuve scientifique irréfutable n’est apportée par ces « journalistes ». Bref on nous demande de croire en une religion climatique qui va nous punir pour nos péchés. Où sont passés les débats scientifiques contradictoires ?. Bref ça sent la propagande comme pour le covid, la guerre en ukraine ou en israël. Ces gens croient détenir toute les vérités et ne tolèrent aucune remise en question. Ce ne sont plus des journalistes mais des inquisiteurs.

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    • Gillot dit :

      Je ne pense pas forcément qu’ils croient détenir la vérité, ils sont là pour diffuser la parole de leurs maîtres…peut être qu’à force de répétition ils finissent par y croire ?

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      • lepiaf18 dit :

        Ils ont pourtant le devoir de faire autrement (charte de Munich) et ils pourraient… claquer la porte !

        Plus de journaleux; qu’est-ce que vous croyez que deviendrait l’AFP et tous ces « medias mainstream » y compris France bla bla ? Déjà que leurs audiences sont en chute libre !

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  5. Pierre DRIOUT dit :

    Une explication de l’illusion scientifique dans laquelle vivent les journalistes, c’est la prise de drogues, qui est devenue ultra-courante dans nos sociétés occidentales finissantes !

    Ils croient vraiment en leurs délires parce que le sens moral de la vérité leur fait défaut dans les extases où les plongent les produits de synthèse qu’ils ingèrent !

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  6. lesubversif dit :

    « Ça sent la propagande comme pour le covid… »

    Il serait temps de vous réveiller ! 🙄….le français comprends vite mais faut lui expliquer longtemps ! C’est comme lui mettre le nez dans la merde pour qu’il commence à sentir quelque chose! 😁

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  7. lesubversif dit :

    l’explication serait la drogue alors? 😄…rien ne vous arrête vous pour prétexter un commentaire ici!😁…. heureusement que vous êtes là pour meubler !

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  8. Pierre DRIOUT dit :

    La drogue cela demande de l’argent cela amène donc une dépendance financière et pas seulement une dépendance au produit !

    La perte du sens moral élémentaire en Occident me paraît pour le moins évidente et l’on sait que l’usage des drogues affaiblit le sens moral – et donc aussi la rigoureuse exactitude du savant derrière sa paillasse.

    Je suppose la complicité d’un grand nombre de personnes dans les affaires climatiques comme dans les affaires du covid-19 – donc je vois bien des journalistes drogués comme relais d’influence.

    Maintenant on peut faire comme vous et détourner le regard !

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    • Pierre DRIOUT dit :

      On peut dire avec candeur non ! non ! les narco-Etats cela n’existe pas, c’est le produit de l’imaginaire !

      Patati patata !

      L’humanité est une pâte molle qui peut prendre toutes les formes que l’on veut … certains civilisations sont dominées par les stupéfiants d’autres par la religion, d’autres par la guerre etc.

      J’avoue que je ne vois pas trop en quoi mon hypothèse de l’importance du rôle des stupéfiants dans les sociétés occidentales post-68 aurait de stupéfiant ?

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  9. Pierre DRIOUT dit :

    Comme vous le savez le QI c’est la mesure des capacités logiques – or on a observé une baisse du QI moyen dans les pays occidentaux dans les dernières décennies.

    Si les produits stupéfiants augmentent les facultés imaginaires, ils abaissent par contre la capacité à mener un raisonnement logique.

    Que la vérité scientifique qui est une vérité logique soit malmenée dans les affaires comme celle du climat amène à penser qu’un certain nombre de décideurs sont atteints de déficit cognitif.

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  10. Pierre DRIOUT dit :

    Dans une assemblée de 577 personnes comme l’Assemblée nationale vous pouvez estimer qu’entre 10 et 15% d’entre eux sont usagers de produits psychotropes – licites ou illicites – soit environ 60 députés, ce n’est pas négligeable !

    Dans le milieu journalistique le pourcentage doit encore grimper.

    Donc oui les hallucinations collectives comme la question du réchauffement climatique ou le coivd-19 ont leurs sources enfouies dans la psyché de gens qui sont sous influence !

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    • lepiaf18 dit :

      « Dans le milieu journalistique le pourcentage doit encore grimper. »

      Il faudrait qu’il soit de près de 100 % alors parce que de ce côté dans la profession, la dissidence est marginale, faut même la chercher !

      Non plus raisonnablement, je pense que beaucoup font juste un travail pour lequel ils sont bien rémunéré. Un peu comme dans le sport, le foot en particulier. Y’a même parfois des jeux de chaises musicales…

      Et je crois qu’il faut chercher ailleurs que dans la consommation de drogues pour la baisse générale du QI.

      Étrangement (quoique !) le début de cette lente dégringolade coïncide peu ou prou avec la période post-68 et les différentes prises de pouvoir des Socialistes (et de la Gauche en général) pour arriver à ce qu’on voit aujourd’hui tels le wokisme, le transgenrisme qui tentent de s’afficher en tant que normalité (c’est pas vraiment Bio ces trucs 🙂 ) et toutes les ségrégations.

      Sous prétexte de « liberté » ces gens veulent nous imposer leurs visions de la Société et pour cela ne savent utiliser qu’un moyen, la propagande.

      Bref rien de nouveau dans la méthode. Il suffit de comptabiliser le nombre d’homosexuels ou de marginaux (facile, ils s’exposent désormais) dans le Paf pour comprendre. Drogués ou pas, ça ne change apparemment pas grand chose !

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  11. Pierre DRIOUT dit :

    Je crois moi que les civilisations se transforment – elles naissent et meurent sous le poids de leurs contradictions internes et de leurs ennemis extérieurs.

    Vous dites : non ! la drogue n’a aucune influence sociétale, il faut chercher ailleurs !

    Ailleurs mais où ?

    Je rappelle un précédent historique : la première guerre de l’opium entre l’Angleterre et la Chine entre 1839 et 1842 ; les Anglais avaient décidé d’importe l’opium produit en Thaïlande en Chine et le pouvoir impérial s’y opposait.

    D’où le sac de Pékin en 1860 lors de la seconde guerre et la destruction au final du régime impérial chinois.

    Ou bien « l’eau de feu » que les Européens ont introduit en Amérique et dont les Indiens natifs sont devenus de grands consommateurs ce qui a considérablement affaibli leurs résistances immunitaires et guerrières ! Ils sont morts en masse à la fois malades et complètement démoralisés.

    Vous pouvez bien nier l’évolution des sociétés occidentales depuis les années soixante si cela vous amuse, mais tout le monde peut constater de visu les modifications des moeurs !

    Oui la désaffection des sciences n’est pas le fruit du hasard !

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    • Pierre DRIOUT dit :

      J’ai lu l’appel des 70 Académies des sciences d’Europe à l’occasion des élections de juin 2024 : pas un mot de science, de la pure idéologie !

      Conclusion : nous sommes dans une évolution manifeste de la civilisation occidentale.

      Nous passons du culte es faits qui est le propre de la raison scientifique – la science est une méthode, pas un programme – au culte des idéaux ! Ce qui est le propre des régimes idéologiques.

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