Le Parlement européen  repose sur une alliance de fait et un partage du pouvoir entre le PPE les Socialistes ,les écologistes et les Macroniens (Renew)

Ce bloc pèse 400 à 450 députés mais le PPE pourrait s’en dissocier s’il n’y avait la Hyène

Mais la cheffe de l’exécutif devra se passer du soutien des eurodéputés français LR élus en juin prochain. « Nous ne l’avons pas soutenu en 2019. Nous ne la soutiendrons pas dans l’élection qui vient », a déclaré François Xavier-Bellamy, à propos de Mme von der Leyen. 

« Nous considérons que le bilan n’est pas à la hauteur de ce qu’attend l’Europe aujourd’hui », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’elle était la « candidate d’Emmanuel Macron ». 

Les adversaires de Von der la Hyene sont à gauche ( 30 à 40 députés possibles dont LFI en France) et surtout à droite groupes ID et ECR ( 170 à 190 députés possibles, dont le RN en France) En France la division des souverainistes peut se payer cher . En dehors du RN et de Reconquête, les trois listes DLF, Patriotes ,UPR pèseraient plus de 5% mais avec trois listes elles auraient zéro députés

Les non inscrits comptent 50 députés ( dont les zemouriens)

« VDL » a le soutien de l’Allemand Socialiste Olaf Scholz. Et semble, à ce stade, avoir celui d’Emmanuel Macron, qui garde toutefois ses cartes dans la main. Le président a reçu « VDL » le 13 février à Paris pour « une discussion approfondie ». À son arrivée, le président a descendu les marches du perron de l’Élysée pour l’accueillir. Puis l’un et l’autre ont pris la pose tout sourire devant les photographes. « Sur l’opération communication, je n’ai pas l’impression qu’il ait quelque chose de négatif. Cette mise en scène n’était pas obligatoire », analyse un interlocuteur européen. L’actuelle présidente de la Commission a aussi multiplié les déplacements ces derniers mois avec des dirigeants, notamment l’Italienne Giorgia Meloni et l’Espagnol Pedro Sanchez, dont le soutien sera crucial. Elle a aussi passé quelque jour l’été dernier avec le Grec Kyriakos Mitsotakis. Autant dire que sa décision a été mûrement réfléchie, longuement étudiée et préparée.

L’air de rien, «VDL» dessine aussi depuis peu ce que pourrait être le programme de son prochain mandat. Il sera très différent du premier. Le pacte vert, qui a hérissé nombre de capitales et de citoyens européens, continuera à se décliner La sécurité de l’UE sera, en revanche, un thème central. elle a défendu en fin de semaine dernière à Munich la création d’un poste de commissaire à la Défense, du moins en charge des industries de Défense. Envoyant là un signe en direction de Paris qui plaide inlassablement pour muscler l’industrie de défense européenne. L’élargissement de l’Union et les reformes internes à l’UE seront aussi un des dossiers prioritaires de la prochaine mandature.

L’affaire pourrait être bien plus compliquée au Parlement européen. Dans cette assemblée où les droites conservatrices et souverainistes devraient gagner un nombre important de sièges en juin prochain, c’est un grand écart qui attendrait la présidente sortante pour s’assurer du soutien des eurodéputés de la future majorité -PPE, S&D Ecolo et Renew-. 

BERLIN — Ursula von der Leyen annonce sa candidature à un second mandat à la présidence de la Commission européenne le 19 février à Berlin,

Ce jour-là, la présidence du parti de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de von der Leyen se réunit dans la capitale allemande, où elle devrait officiellement approuver sa nomination comme candidate principale de centre-droit aux élections européennes de juin, selon la population. qui ont obtenu l’anonymat pour discuter de projets confidentiels.

La famille paneuropéenne du Parti populaire européen (PPE) devra confirmer la nomination de von der Leyen lors d’un congrès du parti à Bucarest les 6 et 7 mars, même si cela est considéré comme une formalité étant donné le poids politique de la CDU. et l’absence d’autres candidats du PPE.

En tant que candidate tête de liste, ou « Spitzenkandidat », von der Leyen serait le fer de lance de la campagne électorale du PPE, même si elle ne brigue pas de siège au Parlement européen. Au lieu de cela, von der Leyen se présenterait pour être reconduite à la tête de la Commission de 2024 à 2029 – une décision qui est prise par les dirigeants européens mais qui doit être confirmée par un vote au Parlement.

Un porte-parole de la CDU a déclaré : « Je peux confirmer qu’une réunion de la présidence du parti est prévue le 19 février », mais a refusé de commenter davantage. Un porte-parole de von der Leyen n’a pas pu être contacté pour un commentaire.

Le chef du parti CDU, Friedrich Merz , a déjà déclaré l’année dernière qu’il souhaitait que von der Leyen se présente pour un second mandat à la présidence de la Commission.