Pour la magie! pour renflouer les caisses! pour le délire climatique! le prix du gaz est au plus bas mais vous vous le paierez plus cher!

Ils vont vous raconter n’importe quoi…Mme Vioxx ( mme Wargon) a même donné une explication soiétique; la demande baisse, donc les prix augmentent! Un loi économoque digne du théorème de jérome Marty

Le TTF, une plateforme néerlandaise, est de facto la Bourse du gaz de l’Union européenne. Son cours sert de référence à la majeure partie des transactions de gaz sur le continent européen.

Avant 2021, le cours du TTF ne dépassait que très rarement les 25 euros par MWh.

Les prix ont commencé à s’envoler en 2021 pour atteindre les 100 euros. Puis, en 2022, la guerre en Ukraine l’a fait bondir jusqu’à 239,5 € le 1er août 2022. Le 19 décembre 2022, les 27 pays membres de l’Union européenne (UE) avaient trouvé un accord pour plafonner les prix du gaz à l’achat dès qu’il dépasse 180 euros par MWh. Un mécanisme qui n’a pas été utilisé puisque le prix du gaz a baissé depuis. En 2023, il est repassé sous les 50 euros. Le 2 février 2024, l’indice TTF néerlandais a clôturé sur un prix de 29,58 €. très proche donc des prix observés en 2018.

En 2024 le prix de la matière première est à son niveau de 2018, toute hausse est puremenent fiscale et idéologique

Mais le prix du gros a beau être en baisse, la CRE (Commission de régulation de l’énergie) demande de son côté une augmentation du prix du gaz en France. Elle propose, dès le mois de juillet prochain, une hausse de 5,5 % pour ceux qui se chauffent au gaz et de 10,4 % pour la facture moyenne d’un client eau chaude sanitaire/cuisson moyen.

La CRE justifie ces révisions de tarifs par les hausses des « charges à couvrir pour la distribution de gaz naturel ». « Ce tarif permet de maintenir un niveau de sécurité élevé pour les réseaux et de contribuer activement à la transition énergétique notamment en permettant l’intégration du biogaz dans les réseaux ».

Actuellement, le prix d’achat du biométhane par les fournisseurs de gaz se situe dans une fourchette entre 90 et 100 €/MWh selon la taille des sites, un tarif règlementé par un contrat-cadre fixé par l’Etat. Le prix est déjà largement au-dessus du prix de marché du gaz naturel, mais cet écart est compensé par l’Etat auprès des acheteurs.

Maintenir très cher le prix du gaz pour les consommateurs permet in fine de leur faire payer le biogaz

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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9 Responses to Pour la magie! pour renflouer les caisses! pour le délire climatique! le prix du gaz est au plus bas mais vous vous le paierez plus cher!

  1. Avatar de Elysbeth Levy Elysbeth Levy dit :

    Exactement ! C’est ce qu’il voulait dès le début, que vous baissiez vos besoins, en diminuant le chauffage, et puis ils montent les prix ! Quel génie ces gens là …Pour nous prendre pour des c……..s ils sont très forts mais quelle bassesse, D’ailleurs Poutine leur envoie un « doigt d’honneur » pour avoir décidé faire seffondrer l’économie russe, a travers le refus de son gaz moins cher pour l’Europe ..https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/poutine-son-gros-doigt-d-honneur-%C3%A0-l-occident/ar-BB1hLG0A Il faut dire que ce pays se porte bien…

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  2. Avatar de Paulo Bibes Paulo Bibes dit :

    Bonjour, vous comparez le prix de la seule molécule de gaz (cours TTF néerlandais) et la composante « Acheminement distribution » décidée par la CRE. (mise à jour tous les 3 ans en fonction de ce qui a été constaté – détail sur https://www.cre.fr/actualites/la-cre-fixe-le-tarif-des-reseaux-de-distribution-de-gaz-naturel-de-grdf-pour-la-periode-2024-2027)
    Le prix du gaz se compose de la molécule, des coûts de commercialisation, du coût de stockage, de l’acheminement Transport, de l’acheminement Distribution, des taxes, de la TVA.
    Je partage le fait que c’était bien mieux avant l’ouverture européenne du marché de l’électricité et du gaz en 2004.
    je ne partage pas vos freins au développement du biogaz.
    Mais je continuerais à apprécier 80% de vos publications !

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    • Avatar de JEAN-LUC JEAN-LUC dit :

      Encore un mensonge de l’Etat: pour préserver votre budget, je baisse, J’éteins, je décale….et ça se termine par…une augmentation…de notre budget!
      Ça me rappelle une certaine pub vaccinale, tous vaccinés tous protégés, …et ça se termine par tous covidés…..en fait les fabricants ne s’étaient nullement engagés sur la non transmission….d’où le refus de VDLH de communiquer les contrats et les sms..
      Toutes ces communications ne sont que de la mauvaise propagande qui finit par donner mal à la tête …vite un Doliprane !

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    • Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

      Biogaz ? Mais pourquoi employer ce terme ?
      C’est du gaz un point c’est tout !
      Fut un temps on différenciait le « gaz naturel », c’est à dire présent et utilisable tel quel, et le gaz « fabriqué », issu du pétrole ou de la transformation de certains végétaux. Sauf que le pétrole est issu naturellement lui aussi d’une transformation naturelle extrêmement lente et ces végétaux sont de toutes façons eux aussi… naturels et les gaz obtenus identiques dans leurs formulations.

      Le GPL (issu du pétrole pour l’instant est par exemple un mélange de butane et de propane et les gazogènes de la seconde guerre mondiale utilisaient du méthane. Il n’y a pas grand chose de nouveau là-dedans, rien du moins qui justifie qu’on y ajoute le préfixe « bio » !
      Ce sont tous des hydrocarbures; sauf erreur de ma part.

      Bon après il y a bien d’autres gaz, mais sans carbone et sans hydrogène… pas façon d’en faire une combustion.

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      • Avatar de JEAN-LUC JEAN-LUC dit :

        Le problème du biométhane c’est le raccordement au réseau qui nécessite beaucoup d’investissements.
        Problème idem pour les éoliennes dont bon nombre ne sont pas raccordées et il y en a pour des dizaines de milliards d’€ en travaux, coût du cuivre etc…équivalant au coût de construction minimum de 2 centrales nucléaires….

        Et quand ça produit de l’électricité, priorité est accordée aux éoliennes sur le réseau ce qui oblige à « freiner » la production nucléaire moyennant également des coûts exorbitants….

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      • Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

        C’et toujours pas du … Bio; c’est là-dessus que j’insiste !
        Votre biométhane, c’est juste du …. méthane ! Formule chimique CH4 de mémoire. u’il soit issu d’un traitement des déchets végétaux de fermes agricoles n’y change rien.
        Tiens, au hasard, même Google ne connais pas, le mot est souligné en rouge !

        Des dessertes de gaz enfouies il y en a un peu partout et le stockage dans les raffineries ça existe. Le plus gros problème c’est d’adapter les récepteurs d’utilisation, chaque hydrocarbure de la catégorie ayant ses propres propriétés. Le méthane c’est du gaz naturel en majorité. Voir également butane et propane, beaucoup plus utilisé dans la vie courante.

        Pour une fois je vous renvoie à Wiki machin chose: https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thane et
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Alcane

        Le seul problème, justement c’est que c’est un produit majoritairement… carbonné ! Et si ça ne l’était pas, il n’aurait pas d’utilité comme … carburant.

        Enfin, la part de retraitement de déchets agricoles est minimes et très certainement pas rentable au vu de la taille des structures. Valoriser les déchets c’est une chose, à condition de ne pas faire n’importe quoi selon la tendance des … marchés!

        Dans le même registre, on nous bassine avec le manque d’eau douce pendant que dans le même temps le niveau des mers… monte, monte… Alors qu’attendons-nous pour dessaler en quantité l’eau de mer et la stocker dans des « bassines »; celles-ci seraient sans doute bien mieux tolérées .

        Mais là je m’éloigne… ! Ma remarue tournait autour du terme « biométhane » qui n’a pas lieu d’exister !

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  3. Avatar de JEAN-LUC JEAN-LUC dit :

    Le terme bio est certainement utilisé à mauvais escient et est une manière impropre d’identification de ce produit comme de beaucoup d’autres.
    Mon propos est surtout de dire qu’on dépense un pognon de dingue en investissements dans les énergies dites renouvelables, qui fournissent de l’électricité intermittente, en omettant de parler des coûts de distribution faramineux qui viennent se rajouter.
    Au plan financier c’est une catastrophe, car la priorité doit être donnée au nucléaire et ça va être très compliqué de faire du en même temps.
    Auparavant on savait fixer des priorités et s’y tenir, maintenant on se disperse et on creuse le trou sans fond du déficit et de la dette…

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