Les éoliennes gèlent et les centrales allemandes à charbon tournent à fond Et le cycle solaire annonce un refroidissement naturel pas un réchauffement !

 Les indicateurs avancés d’un refroidissement imminent mentionnés –baisse de l’ indice thermosphère climat – vont tous dans le sens d’un renversement de tendance.

Dans la contribution  n° III, nous avons traité de l’influence du rayonnement solaire, qui a un impact important sur le climat. Les recherches menées par Scafetta et Wilson (voir contribution n° III) ont montré une augmentation de la valeur désignée TSI (Total Solar Irradiance) jusqu’en 2000 ; depuis lors, la TSI a de nouveau lentement diminué. L’astrophysicien Inceoglu classe la période de 1915 à 2000 comme le «Grand Maximum Solaire », qui est le terme pour une période chaude. Depuis l’an 2000, le rayonnement solaire diminue à nouveau lentement et se rapproche d’un « minimum solaire ». Rien ne peut encore être constaté parce que la température de la Terre ne réagit à la baisse de la TSI qu’après environ 16 à 20 ans : il faut tenir compte, d’une part, de la chaleur stockée dans l’eau des océans, d’autre part, des variations des différentes oscillations comme El Niño.

https://www.climato-realistes.fr/minimum-solaire-indicateur-precoce-oublie-du-giec/

Si des changements rapides vers une période froide devaient arriver, les efforts d’adaptation requis seraient considérables. L’inverse des couillonades écologistes… Le cycle solaire semble annoncer un refroidissement des tempétatures et non un réchauffement

En ce qui concerne l’approvisionnement en énergie, il serait nécessaire d’examiner dans quelle mesure le « Green Deal » serait en mesure de garantir l’approvisionnement en énergie. Dans le cas d’une période froide, cela signifierait pour la Suisse : moins d’hydroélectricité, moins de solaire et moins d’énergie éolienne. L’EROEI (Energy Return On Energy Invested ou énergie fournie sur énergie investie) du photovoltaïque est déjà si faible [3] que la bonne conscience que l’on s’achète n’est en fait pas justifiée. La valeur EROEI des énergies renouvelables serait encore plus insuffisante en période froide. Pour l’Allemagne, cela entraînerait une désindustrialisation. Nous aborderons ce sujet la prochaine fois.

Pour l’agriculture, il serait nécessaire d’examiner si le degré d’autosuffisance doit être encore amélioré et si les biocarburants doivent être abandonnés.

Les énormes investissements prévus dans le cadre du GREEN DEAL manqueraient alors pour s’adapter à une période froide et entraîneraient une diminution drastique de la prospérité.

Qui dit hiver ou été dit saisons anticycloniques (pas de vent) et augmentation de la consommation d’énergie. Rien de nouveau sous le soleil, l’éolien c’est intermittent ce qui ne peut être compensé que par des centrales au fuel au gaz et au chabon …Qui fait l’écolo fait la bête…

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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18 commentaires pour Les éoliennes gèlent et les centrales allemandes à charbon tournent à fond Et le cycle solaire annonce un refroidissement naturel pas un réchauffement !

  1. Gieffe dit :

    Une question me préoccupe : si de simples citoyens peuvent se rendre compte de telles évidences, comment est il possible que les  » décideurs  » ne les voient pas ? Il me parait inconcevable qu’a un tel niveau des responsabilité ces gens puissent être simplement stupides. Quelles peuvent donc être leurs motivations pour conduire ainsi, à marche forcée, leur pays dans de telles impasses technologiques ? Il me semble qu’il est important d’y réfléchir.

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    • lepiaf18 dit :

      A votre avis ? Ce n’est pas comme si on sortait de 3 ans d’enfer, juste pour nous « Emmerder » !
      Le fric, encore le fric, toujours le fric, rien que le fric. Le reste ne leur importe pas ! Pour eux, le quidam moyen est un empêcheur de tourner entre soi en réclamant parfois une part du gâteau.
      Ce qui se passe en ce moment n’est que la suite de la crise de 2008. Les « financiers » n’ont strictement rien appris et rien retenu.

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    • wp113741b06329d dit :

      @Gieffe,
      de toute évidence vous n’avez pas subi, jadis en cour de récréation, la moindre exaction crapuleuse diligentée à votre encontre qui puisse vous instruire – hors d’un cours de l’éducation nationale – que l’existence est précaire … face à de fieffés coquins, c-à-d face à ceux qui nous maltraitent, nous torturent et nous assassinent aujourd’hui.

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  2. wp113741b06329d dit :

    Quand je pense que le kw/h ne cessera pas d’augmenter, que 70% de la facture d’électricité – sur la consommation réelle hors frais fixes de connexion au réseau – des ménages est consacrée au chauffage (dont l’eau chaude), une telle vague de froid fera l’immense fortune de quelques forbans inutiles et parasites, tout en ruinant les Peuples : un transfert de richesse inouï qu’une Révolte civile décriera !

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    • wp113741b06329d dit :

      Lorsque le candidat EM en 2017 s’engorgea d’un démentiel « Parce que c’est notre vision », quelque âme instinctive comprit qu’un désastre s’ensuivrait !

      Or, le Peuple inerte et patachon de lui confier, derechef, les cléfs de sa propre geôle où l’impétrant nous enferma pour davantage que 10 années.

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  3. wp113741b06329d dit :

    J’ai quelque idée qu’a germé l’envie tenace, dans les petits cerveaux de Dirigeants européens, qu’après tout : « Le gaz russe vaut bien un petit morceau d’Ukr … abandonné » !

    Mais le César de Moscou y répondra : « Da ! mais à mes nouvelles conditions tarifaires, dont celle de payer d’avance, et en roubles ou en or » !

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    • wp113741b06329d dit :

      Une question demeurera critique : qui payera la réparation à 1 milliard d’euros du rétablissement de NordStream 1 et 2 ? Sinon la construction d’un nouveau pipeline, mais où et par qui ?

      Sûrement pas l’Empire US ! mais alors qui … sinon l’UE soi-même. Ou personne, évidemment. Donc l’UE s’est pendue soi-meme haut-et-court à l’arbre millénaire de la crétinerie …

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  4. Hubert dit :

    Encore une assertion fausse, faite de la confusion entre refroidissement global (réel mais faible, de l’ordre du dixième de degré) et le refroidissement régional, nettement marqué aux latitudes moyennes de l’hémisphère Nord lorsque l’activité solaire diminue, et du à des changements dans la circulation atmosphérique principalement dans l’Atlantique Nord. Pour info en ce moment le cycle solaire de 11 ans (cycle solaire undécennal) est en train d’atteindre son maximum, donc favorisant la légère augmentation des températures globales, bien plus faible que celle due à l’effet de serre). Il sera suivi ensuite d’un affaiblissement mais pas pour la prochaine vague de froid de cet hiver. Il faudra plutôt attendre 11 ans, et encore, verra-t-on quelque chose? A force d’en vouloir à Bill Gates à propos des vaccins (et çà c’est justifié) on tombe dans l’effet pervers de déclarer que tout ce que dit Bill Gates est criminel, et on se discrédite soi-même avec des titres d’article à l’emporte-pièce. Le malheur est que cela porte le discrédit sur l’ensemble du blog. C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied.
    Maintenant un autre effet pervers, du au réchauffement climatique cette fois, est l’accélération du cycle de l’eau: les températures plus élevées de l’air lui permettent de contenir plus de vapeur d’eau (c’est la loi de Clausius-Clapeyron), et du coup favorisent l’évaporation et les sécheresses, mais aussi des précipitations intenses quand toute cette vapeur d’eau se concentre avec les mouvements de l’air. En Atlantique Nord, là où il y a concentration continuelle à cause de ces mouvements les précipitations ont augmenté sur les lieux de concentration. Or à la surface de la Terre c’est là où l’eau saline et donc dense en provenance du golfe du Mexique se refroidit. Le refroidissement entraine une densification supplémentaire de l’eau de l’Atlantique à cet endroit. La plongée de l’eau dense qui s’en suit est le moteur du gulph stream et si la densité de cette eau dense diminue avec des précipitations plus intenses (il n’y a pas de sel dans l’eau de pluie) le gulph stream ralentit et finira par s’arrêter, faute de moteur. C’est ce qui est en train de se passer depuis quelques années. A terme bonjour les hivers plus froids et plus secs en Europe et bonjour les étés plus chauds et secs, et merci pour les factures de chauffage et de climatisation qui explosent, et merci pour le coût des denrées alimentaires qui va augmenter faute d’eau pour faire pousser les légumes …

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    • wp113741b06329d dit :

      @Hubert,
      franchement, vous pourriez vraiment nous rapporter quelque chose que KillBill ait produit d’intelligent qui soit de nature à nous rassurer sur le songe mystérieux d’un tel personnage ?

      Rien qu’une chose … qui ne se soit traduite aussitôt par un désastre ?

      Rien qu’une chose … qui ne soit propre à l’Empire US : posséder pour détruire, comme le gage d’un vil pouvoir ?

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      • Hubert dit :

        Le problème est qu’on se sert du dit personnage à tort et à travers, et qu’on en prend systématiquement le contre-pied. Le dit personnage est pervers et la caractéristique de la perversité est qu’elle mélange ce qui est vrai avec ce qui est faux pour l’utiliser à des fins malhonnêtes. Ici le personnage en question avance la question du changement climatique (vrai) mais ne sait pas s’en servir car big-petrole se trouve en travers de son chemin. Son chemin est que les riches aient le pouvoir sur les masses, en se servant d’un « passe climatique », ce qui nuit aux profits de big-petrole. Les riches ne sont en fait pas d’accord entre eux…. C’est un royaume divisé contre lui-même, pour paraphraser les évangiles …

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      • wp113741b06329d dit :

        @Hubert,
        que vous postuliez d’un changement climatique est entendu que vous affirmez qu’un changement serait inédit et qu’il ne soit pas le vulgus millionnaire.

        Pourriez-vous apporter la démonstration que, lors des 12 mille dernières années, rien du climat n’aurait évolué ?

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      • Hubert dit :

        Bien au contraire. Le climat a évolué au cours des 12000 dernières années, et parfois fort à nos latitudes, mais pas aussi vite qu’au cours des 40 dernières années. Le déluge de Lascaux (effondrement de la calotte glaciaire Laurentide) date d’il y a 12000 ans et le déluge de Noé (effondrement de la calotte glaciaire relicte sur les montagnes scandinaves) il y a un peu plus de 6000 ans. Les échelles de temps en cause à notre époque sont de l’ordre de la quarantaine d’années alors qu’avant et au pire il s’agissait de plusieurs centaines d’années, comme le petit age glaciaire par exemple, commencé avec le minimum (solaire) de Maunder (début du XVIIe siècle) et se terminant avec le minimum de Dalton (début du XIXe siècle).

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      • lepiaf18 dit :

        @Hubert,
        Vous semblez instruit.
        Alors pouvez-vous me dire (et accessoirement me démontrer) si pendant cette période précédente de 6000 ans dont vous parlez, il n’y a pas eu quelques périodes de 60 ans (approximativement) durant lesquelles il n’y ait eu aucune variations (approximativement, encore) identiques à que ce qu’on peut constater actuellement.

        Vous rendez-vous compte que vous faites un focus sur une période de temps représentant moins de 1% de la moitié (soit 0,5%) de celle d’un phénomène lui-même pas forcément hyper (mais suffisamment quand même) régulier. Qu’est-ce donc à l’échelle des mouvements de la planète ?
        Rien ne permet aujourd’hui de dire que les changements climatiques que vous décrivez ici ou là ne se sont jamais produits. Pour la simple et bonne raison que personne n’a de données autres que celles de la température. Et encore dans des conditions de mesures disparates.
        Tout est extrapolation sur la base de carottages ponctuels en des lieux bien précis et ceux-ci ne mettent en évidence qu’une redondance cyclique sur une période autour de 100 000 ans. En comparaison vos 40 ans, ou même les 120 ans considérés comme la durée de l’ère industrielle, vous ne pensez pas que c’est du pipi d’oiseau ? Du moins pour en déduire ce que vous (ou le Giec) en déduisez.
        Si le climat doit changer; sous entendu si les températures doivent augmenter; ce n’est pas l’humain qui y pourra quelque chose. Il faudra, au mieux s’adapter… ou périr.
        Pour vous en convaincre je vous renvoie à quelques épisodes de mutations de notre planète tels la formation des continents, la poussée des montagnes et la place prise par les mers et océans à travers les âges. Rappelez-vous il y avait la mer à Paris et en Aquitaine et ça a duré certainement plus de 40 ans !

        La science du climat est encore très loin de tout comprendre et expliquer. Et ce n’est pas comme si on ne nous avait pas déjà fait le coup; rappelez-vous le fameux trou dans la couche d’ozone, refermé à la vitesse grand V.
        Si quand bien même un tel système asservi devait « sortir du cadre » dans de telles proportions cela signifierait qu’il n’est plus « asservi ».
        Et dans ce cas je vous laisse tirer des plans sur la comète pour savoir ce qui se passerait.
        A coup sûr pas simplement quelques changements de température ou de quantités de précipitations ici ou là, mais plutôt « explosion » voir « satellisation » pure et simple de notre belle planète; avec tout ce qui se trouve dessus.

        Et là en effet Bill Gates n’y aura rien à voir ! Il sera comme les autres… satellisé !

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    • wp113741b06329d dit :

      @Hubert,
      dans l’Histoire humaine, un climat changeant – en permanence séculaire et millénaire – n’a jamais été un problème.

      Le seul problème est celui de l’Humain : sa territorialité factuelle et furieuse. Laquelle ne peut concevoir que d’autres terres lui échappant soient mieux loties par pluies et T° que les siennes propres … La dispute régionale ukrainienne en est une clef nourricière.

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      • Hubert dit :

        La guerre des 6 jours pour l’accès à l’eau douce du lac de Tibériade est un meilleur exemple. Le précurseur de cette guerre est une bataille aérienne au-dessus du lac entre les aviations israéliennes et syriennes. Nasser ne s’en est mêlé qu’ensuite. Un autre exemple est la guerre civile en cours en Syrie et de manière plus générale les printemps arabes suite à l’assèchement du bord Sud de la Méditerranée (encore le changement climatique et le stress subséquent sur la ressource en blé) arrivant en même temps que l’épuisement des ressources pétrolières est encore plus emblématique. Le problème est que cela se passe à des échelles de temps décennales et non plus centennales et millénaires. Le temps d’adaptation a été squeezé et çà a fait très mal.
        Quant à dire que le climat changeant n’a jamais fait de problème, il suffit de se rappeler que la révolution française est due à des récoltes détruites par l’explosion d’un volcan islandais qui a pourri le climat et la saison végétative en France juste avant 1789.

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      • lepiaf18 dit :

        Allez j’y vais de ma petite tirade !
        Si j’embraye sur le discours catastrophiste ambiant; il va faire plus chaud (où, quand, comment? Ça mystère et boule de gomme !). On aura moins d’eau douce (moins de précipitations mais ça, ça reste à démontrer, des changements de lieux arrosés seraient sans doute constatés) et une montée du niveau des mers suite à la fonte générale des glaces.
        Rien que ça !
        Bon ben alors pourquoi on ne commence pas par généraliser les… usine de désalinisation d’eau de mer ?
        Bon là encore il est vrai que la montée généralisée des mers et océans c’est pas très perceptible, quoi qu’en disent certains en montrant de mauvais exemples.
        Par chez nous, un peu d’histoire (c’est certes vieux de plus de 40 ans) en celle de la commune de … Hiers-Brouage. Fut un temps ses remparts avaient les pieds dans l’eau de l’Atlantique; désormais cet océan est à quelques 200m. Bon d’accord ces 200m c’est principalement des marais, voire des tourbières en formation; mais quand même.
        Encore un truc qui va et qui vient !

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