Avant l’affaire du vaccin contaminé, l’affaire du sang contaminé: c’était il y a 40 ans ! argent ,mensonges incompétences, tout recommence, on attend Véran à la présidence du Conseil Constitutionnel?

Comment ne pas décolérer? Les lanceurs d’alerte sont condamnés par l’Ordre des Médecins incapable de sévir lors des scandales !

L’histoire recommence!

« La justice aura traîné pendant onze ans les parties civiles dans les dédales d’un Palais de justice pour leur dire finalement qu’un dossier constitué de cent trente tomes, de multiples procès-verbaux, de multiples auditions, de multiples documents, ne mérite même pas d’être examiné ! » Ce 18 juin 2003, François Honorat, l’un des avocats des victimes de l’affaire du sang contaminé, laisse éclater sa colère : la Cour de cassation vient de mettre un point final juridique à la première grande catastrophe de santé publique qu’ait connu la France avant celle des « vaccins ».

 Les Drs Allain et Garretta ont été condamnés pour ne pas avoir empêché, durant les deuxième et troisième trimestres 1985, la distribution de produits sanguins contaminés par le VIH et destinés au traitement des hémophiles.

Deux personnes derrière les barreaux : le docteur Michel Garetta, directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de 1984 à 1991, et son adjoint pour la recherche, le docteur Jean-Pierre Allain. Condamnés définitivement en 1993, le premier purgera deux années et demie de prison, le second en sortira un an après son incarcération.

Garretta a bien été radié par l’ ordre mais Allain??????????????????????????

S’il s’est plié aux choix imposés par le Dr Garretta, Jean-Pierre Allain était conscient de leurs implications: il ne distribuait pas à ses patients privés les mêmes produits que ceux qui ont pu contaminer des hémophiles.

 Doit-on rappeler que, le 29 mai 1985, c’est en toute connaissance de cause que le Dr Garretta et le Dr Allain décident de continuer d’écouler leurs stocks de produits anti-hémophiliques qu’ils savent contaminés à 100 % par le VIH ?

Pendant au moins deux ans peut être trois, hémophiles et transfusés ont été empoisonnés avec du sang contaminé par le VIH récupéré dans des prisons . LES RESPONSABLES SAVAIENT , l’histoire le démontre et pourtant la justice les a lavé . la justice les a protégé de manière scandaleuse ouvrant la porte à TOUS les scandales sanitaires qui ont suivi et à beaucoup de morts

Le temps est à l’histoire , elle sera impitoyable .

Je n’ ai pas pu trouver de preuves de sanction de L ‘ordre des medecins contre les empoisonneurs

https://www.jurisprudence.ordre.medecin.fr/ListeResultatRecherche.do

Pour la justice regardez la vidéo

https://twitter.com/i/status/1673279880790700032

RESUME


L’affaire du sang contaminé

[article]

Chef d’équipe de chercheurs : Jean Baudoin

Virginie Gallerand Jérôme Tousaint

Dans l’affaire du sang contaminé, une somme d’intérêts économiques
ainsi que l’inaction et les tergiversations des différents responsables ont primé sur
la vie et conduit au désastre sanitaire que l’ont connaît. Au code de déontologie
qui impose de « soulager, d’aider et de respecter la vie humaine », les médecins technocrates de la TS ont substitué prestige et affairisme. Le Dr. GARRETTA a non seulement ignoré les offres du laboratoire Travenol qui lui proposait dès 1983 un produit inactivé par chauffage, mais il a également présidé à la
contamination de nombreuses victimes, en liquidant les stocks de produits nonchauffés. Toutefois, ce drame n’a pas pour seule explication l’argent.
L’incompétence et les hésitations des responsables médicaux-administratifs et
politiques frappent tout autant.

Néanmoins, les pouvoirs publics ont moins été les initiateurs du
processus décisionnel que les récepteurs des demandes concurrentes des
différents lobbies.
C’est la raison pour laquelle, le Pr. ROUX, ex-directeur général de la
Santé, inculpé avec le Dr NETTER, de non-assistance à personne en danger, a
préconisé la poursuite des collectes en 1983-84 dans les zones à risque.
Néanmoins, si le traitement politique du problème a été freiné par des pesanteurs
institutionnelles, il ne faut pas nier l’existence d’une faute politique. Lorsque
enfin, le cabinet FABIUS, le 9 mai 1985, aborde la question du test de dépistage,
l’objectif des politiques sera de fuir leurs responsabilités en ajournant toute
décision. Médecins et politiques ont donc agi de concert pour freiner
l’instauration d’une nouvelle politique transfusionnelle, et ont adopté la même
ligne de défense : cette affaire s’inscrit dans un contexte de faillites des
responsabilités individuelles. En effet, qui blâmer entre des médecins qui savaient
mais dépendaient des politiques et des politiques qui n’entendaient rien aux
discours techniques des scientifiques ?
« Silence, on tue ! ». Ce slogan provocateur traduit bien une triste vérité.
Six années auront été nécessaires pour rompre ce silence savamment entretenu
par les différents responsables. L’humilité et le courage des victimes contraste
avec la démission des responsables, arguant de leur prétendue ignorance, devant
les conséquences de leurs actes. Ecoutons-les : « le danger du SIDA est plus faible
que celui de l’hépatite » (Pr. J. BERNARD le 4/06/83); « la gratuité du don
protège contre les risques de contamination » (Pr. DUCOS, 1983).
Pourtant, dès le 17/08/83, après l’identification du virus en mars, le Pr.
MONTAGNIER faisait parvenir à plusieurs ministres une demande de crédits
pour financer un test de dépistage.
Ses appels restèrent sans réponse, le politique
refusant de s’engager, suivant ainsi la ligne adoptée par le CNTS qui refusa, le
10/05/83, les offres de produits chauffés en provenance des USA. « Lorsqu’un
médecin sait qu ‘un produit comporte un risque pour le malade, il est tout à fait
évident qu’il doit prendre à lui seul la responsabilité de ne pas donner ce
produit : primum non noscere » (Pr. HAMBURGER, mort du SIDA en 1992).
Ainsi, dès 1983, tous les éléments du drame étaient présents. Selon le
Dr ALAIN, « le patron du CNTS avait la possibilité de résoudre la contamination
des lots dérivés dès la mi-84″. Il existe donc une période critique pendant laquelle
la mise en place de la sécurité transfusionnelle devenait possible grâce à
l’évolution des techniques, mais plus de 18 mois de retard ont été pris.
Dès
octobre 1983, le Professeur MONTAGNIER avait mis au point le test de
dépistage Elisa ; pourtant, le Ministre de la Santé et l’INSERM lui refusèrent les

crédits nécessaires pour le rendre opérationnel en 1984.
La période critique n’est
pas achevée lorsque Laurent FABIUS se prononce en faveur de la généralisation
du test le 19 juin 1985.
Il aurait pu prendre cette décision plus tôt, si ses conseillers ne
s’étaient opposés à un arbitrage plus rapide avec le soutien de E. HERVE qui
jugeait inopportun de généraliser les tests sous la pression des médias et de G.
DUFOIX, qui refusait leur prise en charge par la Sécurité sociale (pour
économiser 200 millions de remboursement des tests Pasteur, l’
Etat débourse
aujourd’hui 17 milliards d’indemnisation aux familles des victimes !). La réunion
interministérielle sur le SIDA du 9/05/85, organisé par le Dr GROS, conseiller de
L. FABIUS, démontre à l’évidence l’irresponsabilité politique et le manque de
stratégie à long terme des décideurs, en matière de santé publique. Comme le
souligne l’inspecteur général LUCAS : « l’urgence a été neutralisée par
l’attente ». Par conséquent il existe une période de suspicion légitime qui concerne
les années 1984-1985 dans leur intégralité.

Dès 1983,le Pr. MONTAGNIER avait isolé le virus. La France disposait donc des
compétences scientifiques nécessaires pour mettre au point rapidement un test de
dépistage. Pourtant le scepticisme qui a prévalu chez les médecins et les
responsables politiques a retardé sa mise au point d’un an

Les collectes de sang dans « les milieux à risque », se sont poursuivies
bien après 1985, avec le soutien bienveillant d’un ministre de la justice qui voyait
dans le don de sang un acte généreux facteur de réintégration pour les détenus. Ce
phénomène est à l’origine de la spécificité française, qui réside dans le nombre de
contaminations post-transfusionnelles très élevées.

En fait, le SIDA est resté jusqu’en 1989 un sujet « médiatiquement »
neutralisé, que la presse s’attache à ne pas moraliser ou politiser, en se faisant
modestement le relais des institutions médicales, rompant ainsi avec
l’exploitation médiatique de la maladie (dont les ingrédients – sexe, sang, mystère
et mort – sont de ceux qui attirent traditionnellement un large public) en 1980-
83

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Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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6 Responses to Avant l’affaire du vaccin contaminé, l’affaire du sang contaminé: c’était il y a 40 ans ! argent ,mensonges incompétences, tout recommence, on attend Véran à la présidence du Conseil Constitutionnel?

  1. Avatar de Albert Dupont Albert Dupont dit :

    Jean-Pierre Allain a été promu professeur à Cambridge. Un des plus gros donateurs de l’université est Bill Gates. The Lancet a soutenu le Dr Allain (la cour qui l’a condamné est traitée par la revue de « cour d’injustice »). The Lancet est détenue par Elsevier (RELX Group). Qui en est actionnaire ? BlackRock, Invesco, Vanguard, Lazard. Qui se ressemble s’assemble.

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  2. Avatar de Michel C Michel C dit :

    Le socialisme se traduit toujours en catastrophe.
    La France prépare la suivante, c’est déjà bien avancé.

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    • Avatar de Jean Sentrais Jean Sentrais dit :

      Et le pire socialisme est naturellement français !

      Pourquoi ?

      Parce qu’il s’habille en Chanel et Vuitton, pour dissimuler sa pestilence : tout du crétin criminel qui a quitté ses guenilles contre les ors et les hommages …

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      • Avatar de Jean Sentrais Jean Sentrais dit :

        … en jettant son âme à la Seine qui ne pouvait trouver place dans le nouvel acoutrement.

        Victor Hugo en eût écrit un long roman, jusqu’au délittement de la rareté socialiste française, de Pierre Laval à notre EMmerdeur contemporain !

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  3. Avatar de Françoise Bianchi Françoise Bianchi dit :

    « Silence, on tue ! » Un slogan toujours valable dans ce scandale sanitaire en cours.

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  4. Avatar de Inconnu Claude Pujos dit :

    C’est toujours la même histoire:qui dit politique dit malfaisance,corruption……

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