Allez vous mêmes à la source: les relevés météo officiels sur lesquels travaille le Giec montrent un réchauffement de 0,5° en 123 ans…et un refroidissement depuis 2016

Mère Nature ne souhaite pas donner raison aux catastrophistes! Depuis une dizaine d’années et en attendant le prochain El Nino, la planète ne se réchauffe plus

Groenland, Australie Inde, records de froid

https://electroverse.info/greenland-smb-gains-bone-chilling-chills-india-record-cold-may-for-australia/#google_vignette

Après le début record de la saison, les mesures de neige et de glace du Groenland semblent maintenant prêtes à afficher une solide clôture également. 
Il s’agit d’une configuration similaire à la saison dernière où l’été s’est également avéré historiquement froid avec de fréquentes tempêtes de neige puissantes. 
Il poursuit également le retour global à la croissance de la calotte glaciaire, après avoir perdu de la masse de 1996 à 2012.

Le mois de mai 2023 a été exceptionnellement froid sur le continent australien.

Si froid, en fait, que plus de 100 stations météorologiques ont enregistré leurs températures de mai les plus froides jamais enregistrées.

Les gelées s’étendant aussi loin au nord que le Queensland tropical et le Territoire du Nord étaient monnaie courante tout au long du mois de mai, tout comme les déversements de neige en début de saison dans les chaînes du sud-est.

LES DONNEES OFFICIELLES / +0.5 DEGRES DEPUIS 1900

Vous avez accès aux données via la loi américaine sur le droit à l’information ici : https://woodfortrees.org/plot/gistemp/f

https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1900/to:2023/normalise/plot/rss/from:1900/to:2023/normalise/plot/best/from:1900/to:2023/normalise/plot/uah6/from:1900/to:2023/normalise

Depuis le dernier El nino ça se refroidit

El nino, l’explication?

Pas de réchauffement climatique en 8 ans et 9 mois… malgré 500 milliards de tonnes d’émissions représentant 14 % du total des émissions de CO2 d’origine humaine. C’est le fameux réchauffement dû aux émissions humaines de CO2, qui s’accélère…

Le nom de El Niño – qui veut dire « l’enfant » en espagnol – fait référence à Jésus, car ce phénomène atteint son apogée à l’époque de Noël. Ce sont les pêcheurs péruviens qui avaient attribué ce nom au courant marin froid correspondant.

Ce phénomène a été découvert dans les années 1920 par Sir Gilbert Walker, un physicien anglais ayant mis en évidence l’oscillation australe qui est liée à El Niño.

El Niño est un phénomène météorologique naturel qui se caractérise par le réchauffement d’un immense réservoir d’eau principalement dans le Pacifique. 

El Niño et La Niña sont les phases opposées du phénomène El Niño-Oscillation australe (ENSO), au cours duquel les eaux normalement froides de l’océan Pacifique oriental équatorial se réchauffent (El Niño) ou se refroidissent encore plus qu’à l’accoutumée (La Niña).

Le dernier événement El Niño en date, en 2016-2017, est considéré comme l’une des causes ou la principales cause d’inondations catastrophiques au Pérou, de sécheresse dans le Nordeste brésilien, de prolifération du virus Zika en Amérique du Sud, et de graves sécheresse dans la Corne de l’Afrique ayant entraîné des famines dans plusieurs pays dont la Somalie et le Soudan du Sud. 

On appelle événement La Niña un épisode d’accentuation de la circulation normale des alizés d’est qui engendre généralement les effets inverses d’El Niño. En général, les années à Niña sont relativement fraîches à l’échelle mondiale, comme en 2008, année qui a suivi un épisode La Niña.

Mais ces événements ont des ramifications mondiales : un El Niño typique provoque des sécheresses en Indonésie, en Australie, en Afrique australe et en Inde, des hivers secs dans le nord-ouest du Pacifique, des saisons d’ouragans intenses dans le Pacifique ainsi que d’autres conséquences dans le monde entier. L’ENSO s’apparente donc à une forme naturelle de changement climatique.L’ENSO influe sensiblement sur la température moyenne à la surface de la Terre. Un épisode El Niño majeur peut l’augmenter de quelques dixièmes de degrés Celsius. 

Phénomène naturel caractérisé par des fluctuations de la température océanique dans le centre et l’est du Pacifique équatorial, associées à des variations de l’atmosphère, El Niño/Oscillation australe (ENSO) exerce une grande influence sur les régimes climatiques dans différentes régions du monde. Grâce aux progrès scientifiques réalisés en matière de compréhension et de modélisation de ce phénomène, nos compétences en matière de prévision se sont améliorées et il est désormais possible de prévoir l’occurrence du phénomène à des échéances d’un à neuf mois, ce qui permet à la société de se préparer aux dangers qui y sont associés, tels que les fortes pluies, les inondations et la sécheresse.  

https://public.wmo.int/fr/info-ni%C3%B1oni%C3%B1a

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/el-nino

Par une approche théorique, une équipe de recherche impliquant des scientifiques du CNRS-INSU (voir encadré), vient de montrer que cette diversité peut s’expliquer par le mouvement zonal de la circulation moyenne du Pacifique, que l’on nomme circulation de Walker. La circulation de Walker est fortement couplée entre l’océan et l’atmosphère, elle se déplace de manière cohérente vers l’Ouest pendant La Niña ou vers l’Est pendant El Niño. L’équipe a réussi à intégrer ce processus dans un modèle très concis qui synthétise les mécanismes fondamentaux de l’oscillation australe. Elle a notamment mis en évidence que des classes distinctes d’événements El Niño (que l’on distingue par leur chauffage du centre ou de l’est du Pacifique) ne résultent pas forcément de processus différents mais plus simplement de degrés divers du déplacement zonal.

L’équipe a également montré que les déplacements vers l’Ouest ou l’Est sont asymétriques. Les déplacements vers l’Ouest étendent et stabilisent la région d’affleurement océanique du Pacifique (ou « langue d’eaux froides ») lors d’événements La Niña, qui peuvent durer plusieurs années. Au contraire, les déplacements vers l’Est contractent et fragilisent, voire suppriment, cette région lors d’événements El Niño qui sont brefs mais parfois de grande intensité.

Ces travaux théoriques menés dans le cadre du projet ANR ARISE ouvrent de nouvelles pistes pour mieux comprendre les biais actuels des modèles climatiques et leur difficulté à simuler et prévoir la diversité d’El Niño.

https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/la-variabilite-del-nino-expliquee-par-les-deplacements-zonaux-de-la-circulation-de-walker

https://www.nature.com/articles/s41561-023-01154-x

El Niño a beaucoup changé au cours des 10 000 dernières années. Pendant certaines périodes, il était moins variable qu’aujourd’hui, et pendant d’autres, il s’est déplacé de son emplacement actuel vers le Pacifique central. Carré et al. ont analysé les coquilles de mollusques du Pérou pour construire un enregistrement de l’oscillation El Niño-Sud (ENSO) dans le Pacifique oriental au cours de la période holocène. Ils ont comparé cet enregistrement avec d’autres enregistrements du reste du Pacifique pour révéler à quel point la force et la fréquence d’El Niños ont changé et comment leurs positions ont varié.

https://www.science.org/doi/10.1126/science.1252220

Les événements ENSO majeurs ont été repérés dans les années 1790–1793, 1828, 1876–1878, 1891, 1925–1926, 1972–1973, 1982–1983, 1997–1998 et 2014–2016

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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7 commentaires pour Allez vous mêmes à la source: les relevés météo officiels sur lesquels travaille le Giec montrent un réchauffement de 0,5° en 123 ans…et un refroidissement depuis 2016

  1. Pierre Driout dit :

    Sale blague : le climat fait ce qu’il veut et nous on n’y pige que couic !

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  2. Pierre Driout dit :

    Le climat se défend bien ! Au fond l’homme ce minuscule vermisseau il s’en moque comme de l’an quarante !

    On a fait une brèche dans la nature du vivant avec les ciseaux génétiques imaginés en 2012 mais pour le monde physique et notamment le monde des astres le morceau est nettement plus dur à avaler ! C’est pas demain la veille que petit homme dominera les éléments !
    Pour le moment on assiste à un battage publicitaire et une déferlement de mots sans suite avec de temps en temps des mantras … CO2 ! CO2 vaincra !

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  3. Jean Sentrais dit :

    Lolofabius, président du sang contaminé par la vax (pro-covid) inutile-dangereuse-létale, envisage de suggérer que le CO₂ est la cause du refroidissement climatique depuis 2016 : en effet, l’augmentation de sa concentration aux plus basses couches de l’atmosphère (là où il est le plus dense) interdit au soleil de réchauffer les sols ! et donc, aggrave la facture énergétique.

    Et, cela ne changera rien au bizness colossal (dont la fiscalité punitive) du CO₂, évidemment …

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  4. christophe nicolas dit :

    Vous savez, ils ont changé la norme de prise de température vers 2014 donc le palier de 2015 est sans doute artificiel, la prise de température s’effectuant par des stations solaires autonomes de ce type :

    « La classification des sites pour les stations d’observation de surface terrestres est la première norme commune ISO / OMM. Il a été publié par l’ISO en tant que norme ISO 19289: 2014 (EN) et par l’OMM dans le Guide de l’OMM sur les instruments et méthodes d’observation météorologiques (OMM-N ° 8, le Guide CIMO) »
    https://web.archive.org/web/20150606140029/https://www.wmo.int/pages/prog/www/IMOP/SitingClassif/SitingClassif.html

    Voici la note explicative de météo-France

    Cliquer pour accéder à NT035B_V_Nov_2014-3.pdf

    Evidemment, ces stations sont au soleil, sur une surface de-végétalisée et près d’un accès routier ou ferroviaire donc, même si le capteur est protégé et ventilé, la station est dans une grande bulle d’air chaud en période estivale….

    Ce genre de bistouille a été mise en oeuvre également pour chaque nouveau satellite mesurant la surface de la banquise.

    Quant à la météo du Groeland, elle est sans doute bien plus influencée par ceci :

    Notez que si le CO² augmente toujours dans l’atmosphère, alors cela traduit un réchauffement comme vous l’avez fait remarqué dans un précédent article…

    Le problème du climat vu par le GIEC est que c’est un mille feuilles de bistouilles sur bourré d’hypothèses périmées et tendancieuses .

    Moi je dirais ceci. Il est plus prudent de séparer le climat des deux hémisphères, voire même des grandes régions du globe. Nous sortons d’un petit age glaciaire qui a fait fondre la mer de glace et la seconde moitié du XX siècle a été chaude donc nous sommes à l’automne indien de ce réchauffement et allons vers un nouvel petit age glaciaire d’après la météo des cycles solaires. Le CO² est emmerdant là où le cycle du carbone est inexistant, désert et mégalopoles.
    Après, ce qui est « remarquable » au sens propre est la dérive du pole nord magnétique et l’affaiblissement du géomagnétisme, or les lignes de champs canalisent les astroparticules qui sont des germes pour la nucléation de la vapeur d’eau ce qui a des conséquences sur la durée du cycle de l’eau et sa répartition or si certains cherchent du catastrophisme, c’est là qu’il le trouveront car les pluies torrentielles et les sécheresses sont problématiques. Reste à savoir pourquoi le champ dérive mais c’est une autre histoire.
    Après , il y a les catastrophes ponctuelles et si quelqu’un pense que le tremblement de terre du jour de la Toussaint à l’heure de la messe le 1er novembre 1755 à Lisbonne est dû au hasard alors même que l’empire Portugais avait réintroduit l’esclavage et menait une sordide inquisition ( GIEC de l’époque), c’est qu’il est très, très, très handicapé du cervelet…
    https://lisbonne.net/tremblement-de-terre-lisbonne-1755

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    • herve_02 dit :

      > Si quelqu’un pense que le tremblement de terre du jour de la Toussaint à l’heure de la messe le 1er novembre 1755 à Lisbonne est dû au hasard alors même que l’empire Portugais avait réintroduit l’esclavage et menait une sordide inquisition ( GIEC de l’époque), c’est qu’il est très, très, très handicapé du cervelet…

      Tout le monde le sait, c’est une attaque du réseau HARP américain avec rétroaction dans le passé grâce à la participation des extra-terrestres dont on sait qu’ils existent et visitent la terre. Tout le reste est de la propagande gouvernementales occidentales.

      D’ailleurs le christ cosmique de bugarache l’avait prédit en ayant vu les serpents et les singes danser sur son lit.

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  5. K2r dit :

    Le GIEC est un de ces machins infernaux, comme l’OMS, le FMI, etc. dont la finalité n’est pas avouable et dénués de toute espèce de morale et d’intégrité. Ça fait penser à la définition du secret militaire par Pierre Desproges : en 39, tout le monde savait que le général Gamelin était un con. Tout le monde, sauf les militaires. C’est ça un secret militaire…

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  6. Ping : RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : ÊTES-VOUS SÛRS ? – Les tuyaux de Roze

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