
Pour les uns ,Poutine voudrait renverser le régime de Kiev et maintenir l’Ukraine dans le giron de la Russie ,pour les autres les Etats Unis voudraient désintégrer la Russie …
Les choses sont moins manichéennes il y a des Ukrainiens qui rèvent d’Europe et d’Ouest et d’autres qui se sentent russes ceux ,que Zélensky veut chasser du Donbass et de Crimée
Deux visions antagonistes . Vu de Kiev, la nation ukrainienne s’est construite en s’émancipant de la tutelle russe. Du côté de Moscou on affirme que depuis la Rouss , les deux peuples n’en forment qu’un.
Peut on encore réfléchir et prendre ses distances avec les discours sur la guerre en Ukraine?
L’histoire est récupérée, déformée par les deux camps et pendant ce temps on compte 300 000 morts .
SORTIR DU PIEGE DES ANALYSES SIMPLISTES
Pour les pro Zelenski la responsabilité de la guerre revient entièrement à Poutine
Il devient impossible aux soutiens français de Kiev de reconnaître l’existence d’une extrême-droite ukrainienne dans les mouvements en cours. En outre, les défenseurs parisiens de la démocratie
ukrainienne doivent promouvoir le nationalisme le plus radical tout en niant son existence. On chante en chœur « Gloire à l’Ukraine, Gloire aux héros » sans préciser la provenance du slogan: de la guérilla de l’UPA de 1943 à la remise au goût du jour par le KUN ou Pravy Sektor
L’anticommunisme est une autre raison de fermer les yeux sur l’extrême-droite ukrainienne et d’en promouvoir le discours historique. Et pourtant le nationalisme ukrainien doit tout à Lenine et aux communistes!
Dans cette vision d’un monde où s’affrontent hommes et idées dans des combats à l’emporte-pièce, tout est simple : il s’agit de la « confrontation entre deux conceptions de l’Europe :
une Europe démocratique, fidèle à ses principes, mais aussi atlantiste ; et une Europe divisée, faible,
anti-américaine et pro-Poutine »
Mais ce n’est pas si simple
Quid du Maidan ? de l’interdiction de la langue russe , de la guerre du Donbass et surtout six mois avant l’attaque russe , du refus de l’occident de négocier sur la Crimée
En Russie la population est sans le moindre doute soumise à une propagande belliciste mais Poutine n’est pas le plus extrémiste. Pour épargner les conscrits (moins de 1000 morts selon les services secrets américains) il a largement sous traité la guerre aux ukrainiens séparatistes , aux tchétchènes et surtout à la milice privée Wagner qui recrute massivement dans les prisons. Le chef du PMC Wagner, Yevgeny Prigozhin, a accusé le ministre de la Défense Sergei Shoigu et le chef de l’état-major général d’avoir tenté de détruire sa société militaire privée et a assimilé cela à une trahison. Prigozhin, très populaire , devient dangereux pour Poutine.
Il se trouve que j’ai enseigné la géopolitique pendant trente ans et le révisionnisme actuel me révulse , une guerre a rarement un seul responsable. Pour comprendre il faut étudier le choc des représentations .
L’affrontement peut paraître d’autant plus absurde que les rhétoriques des pro-ukrainiens et
des pro-russes sont finalement très proches : une nation qui a subi des torts dans l’histoire doit en
obtenir la réparation et ceux qui s’y emploient ne sont pas des nationalistes mais des patriotes.
Pour les historiens la guerre actuelle est fratricide , une sorte de guerre civile attisée par les puissances étrangères. Des peuples qui vivaient ensemble et à qui on a appris à se détester.

Que voulaient les peuples d’Ukraine? La carte des dernières élections à laquelle ils ont tous participé nous donne une petite idée. C’était en 2010, depuis nombre de Russophones n’ont pu ou n’ont voulu participer, l’opposition étant de plus interdite par KIEV
Une majorité de la population habitant dans les anciennes régions polonaises ou austro hongroise rejette la Russie…
Cette population partage le même rêve géopolitique que la Pologne et la Lituanie . Tant de souffrances infligées par les Russes et les Allemands ont laissé de terribles traces.
Les Polonais ont un besoin vital de garanties et pour eux l’Otan compte plus que l’UE.
Il en va de même pour bien des Ukrainiens .
Peut on nier les droits d’une autre partie de la population vivant au sud est du pays et en Crimée? Que cela plaise ou non ils se sentent russes, ils vivaient à l’intérieur des frontières officielles de l’Ukraine de 1992; Mais que faire d’eux si le retour à ces frontières est la condition des négociations ? les déporter?
Depuis 2014 l’irréparable a été dépassé et il n’y a plus que trois possibilités;
- La victoire de l’Otan avec ou sans dérive nucléaire mais une épuration ethnique qui videra l’Ukraine d’une dizaine de millions de russophones
- Une évolution à la Coréenne avec une guerre de positions débouchant sur un partage du pays
- une évolution négociée.
L’absence d’appels à la négociation pose problème, mais que veulent ils? Quels sont les véritables buts de guerre? De nombreux conseillers de nos gouvernants estiment qu’entre l’occident et l’Eurasie, une lutte à mort est de toute manière engagée, qu’il ne faut pas la différer mais profiter des difficultés de Poutine pour avancer les pions bien au-delà de l’Ukraine
2 DANS LA TETE DES « UKRAINIENS » QUI PREFERENT LA RUSSIE et qui ne veulent ni de la valise ni du cercueil
C’est le récit nationaliste impérial russe tel que formé à partir des 17e et 18e siècles: revendiquer pour l’Etat qui s’est constitué autour de la Moscovie l’héritage de la Rous’ de Kiev, un de plus grands Etat du Moyen-âge, dont la capitale était Kiev. L’idée c’est de se placer dans une filiation prestigieuse. Et comme l’extension russe se fait vers l’Est, Sibérie et l’Asie centrale, et l’Ouest, au détriment de la Pologne et vers la mer Noire, il y a aussi une justification de cet expansionnisme en disant que l’Ukraine est déjà une terre russe. Ce qui fait non pas une conquête, mais une récupération. Les propos volontiers provocants de Vladimir Poutine, évoquant la création de l’Ukraine contemporaine par la Russie, « plus exactement par la Russie communiste, bolchevique » ne sont pas sans fondements .
Cette vision impériale russe est contestable mais peut-on la rejeter sans prendre en compte les dix millions de personnes qui vivent à l’intérieur des frontières de l’Ukraine et qui la font leur?
Dans la presse française la réalité vécue par les Russes et les russophones est systématiquement niée. Et pourtant ils se sentent humiliés, trahis par les « occidentaux », ce qui, il faut bien le reconnaitre peut être vérifié.
Le plan de paix de zelensky soutenu par les occidentaux prévoit le retour de la Crimée et du Donbass à l’Ukraine.
La Russie doit retirer toutes ses troupes et formations armées du territoire de l’Ukraine. Le contrôle de l’Ukraine sur toutes les sections de la frontière de notre État avec la Russie doit être restauré. Cela entraînera une cessation réelle et complète des hostilités.
Tout le problème est là: entre 2 et 5 millions de russophones d’Ukraine ont fui l’Ukraine pour la Russie depuis un an . En Crimée seulement 3% de la population se dit de langue maternelle ukrainienne
Ils sont une dizaine de millions à se représenter un avenir russe et ils combattent depuis dix ans contre le reste de l’Ukraine
Le monde russe d’Ukraine tire ses origines du peuplement réalisé dans cette Nouvelle Russie à l’époque de la Grande Catherine au 18eme après la victoire contre l’empire ottoman . Le peuplement fut organisé par le ministre Potemkine puis tout au long du 19eme siècle
Lé légitimité revendiquée par Poutine :« L’Ukraine, c’est la Nouvelle Russie, c’est-à-dire Kharkov, Lougansk, Donetsk, Kherson, Nikolaïev, Odessa. Ces régions ne faisaient pas partie de l’Ukraine à l’époque des tsars, elles furent données à Kiev par le gouvernement soviétique dans les années 1920. Pourquoi l’ont-ils fait ? Dieu seul le sait
La légitimité de cette population russe est niée par tous ceux qui en occident veulent rendre la Crimée et le Donbass à l’Ukraine .
Il ne s’agit pas seulement d’un aveuglement volontaire, mais d’une reprise consciente de
l’historiographie nationaliste.
Réagissant à l’annexion de la Crimée et au début de l’agitation séparatiste, Galia Ackerman soutient que la russification de l’est ukrainien est le résultat d’un remplacement de population résultant largement du Holodomor, la famine de 1932-1933 :
« Ces régions de l’Est, qui avaient perdu au total entre 11 et 14 millions d’Ukrainiens
[de la famine de 1933 à la fin de la seconde Guerre mondiale], en majorité
ukrainophones, furent repeuplées par des Russes envoyés en masse par Staline, avant et
surtout après la Seconde Guerre mondiale, pour participer à l’industrialisation »
C’est une fois de plus faire bon marché d’une l’histoire sociale qui montre des régions du sud-est
peu densément peuplées encore au début du XIXe siècle et où l’industrialisation attire dès les
années 1860 essentiellement un exode rural de Russie dans la mesure où la paysannerie ukrainienne
restait plus solidement attachée à la glèbe par un système agraire spécifique
Les choses ne sont donc pas si simples et l’équation « communisme = russification » est
fausse, même si elle s’est imposée dans la vision nationaliste de l’histoire. C’est une des raisons
pour lesquelles la mémoire de la période stalinienne est particulièrement clivante d’une région
d’Ukraine à l’autre. Contre le nouveau « roman national », l’Est du pays cultive l’héritage de la
« Grande guerre patriotique »
Le nationalisme pro russe de ces populations s’est exacerbé après le coup d’Etat du Maidan et l’arrivée au pouvoir de nationalistes anti russes , et enfin l’interdiction de la langue russe.
Le massacre d’ODESSA en 2016 PAR DES NAZIS/ UN ACTE FONDATEUR
Les pro Russes s’inscrivent dans l’historiographie de la grande guerre patriotique soviétique, de la lutte contre les nazis et les bandéristes
Les Russes seront ils bientôt obligés de porter une étoile rouge sur leurs vêtements comme le propose Larisa Nistoy ? Elle pense que ceux qui soutiennent les Russes devraient se sentir isolés et se voir interdire des lieux de socialisation comme les restaurants et les bars
III/ DANS LA TETE DES « UKRAINIENS » qui détestent Russes et Russophones :La marche vers l’Ouest
Il existe une autre Ukraine à l’ouest qui fut Austro Hongroise jusqu’en 1918 et polonaise jusqu’en 1940, le monde russe lui est étranger, il s’assimile à la barbarie et aux horreurs de la conquête
Bien avant l’indépendance de 1991, et la brève indépendance de 1917-1920, il y a bien eu un processus de conscience nationale qui s’est construit plus en amont, comme à peu près comme partout en Europe orientale, c’est-à-dire essentiellement au XIXe siècle. C’est là qu’il y a une espèce de décalage total entre une existence étatique extrêmement brève et assez problématique, ainsi qu’une affirmation nationale qui est plus longue et ancienne.
La construction nationale du XIXe siècle est d’abord une construction culturelle bien avant d’être politique. Au niveau politique, elle reste extrêmement modérée. La première revendication publique d’indépendance de l’Ukraine date de l’extrême fin du XIXe siècle. Même lors de la Révolution dans l’empire russe à partir de février 1917, il y a un mouvement national ukrainien qui existait déjà et qui s’affirme, mais qui dans un premier temps ne revendique pas autre chose que l’autonomie au sein d’une République russe démocratique. Il y a quelques indépendantistes, mais ils sont extrêmement marqués à droite et surtout extrêmement minoritaires.
Le cœur de l’Ukraine est constitué par des millions de petits paysans propriétaires , attachés à leur terre. Ils ne participèrent pas à l’exode rural et à la mise en valeur des mines du Donbass assurée par un peuplement russe.
Il faut donc bien comprendre que le mouvement national ukrainien, d’un point de vue politique, est extrêmement en retard par rapport aux autres forces en présence sur la zone autour de 1917-1918. La situation est la même dans la partie ouest de l’Ukraine qui était non pas sous domination russe, mais sous domination austro-hongroise, où dès la fin du pouvoir des Habsbourg, ce sont les Polonais qui vont revendiquer les territoires peuplés d’Ukrainiens et prendre la main extrêmement rapidement.
La première chose à noter, c’est qu’en Russie, les bolcheviks étaient la seule force politique à soutenir la revendication ukrainienne en 1917. Après que l’Armée rouge a écrasé les troupes de Petlioura, les bolcheviks créent tout de même des institutions juridiquement et formellement distinctes pour l’Ukraine. C’est explicitement ce que Vladimir Poutine leur reproche. Il considère que, si l’on peut reconnaître à des populations locales un certain degré d’autonomie, on ne peut pas parler de nation. Or les bolcheviks ne cessent de parler de fait national en Ukraine. Et dans les années 1920, ils ont eu une politique de consolidation de ce fait national par la promotion de la langue ukrainienne. La survie de l’ukrainien aujourd’hui est due à cette politique-là car, vu la structure sociale de ces régions-là, l’ukrainien était la langue des paysans, alors qu’en en ville on parlait le russe, éventuellement le Yiddish ou le polonais
Au début des années 1930, les effets de la crise de 1929 se font sentir jusqu’en Pologne et créent des tensions sociales entre les Ukrainiens et l’État. Bandera organise alors des attentats où sont visés d’abord des représentants diplomatiques soviétiques puisque la famine stalinienne est également mise en accusation. Cependant, Bandera fait également assassiner un ministre polonais, mais aussi un directeur d’école ukrainien considéré ipso facto comme « collabo » des autorités polonaises.
Il est libéré par les nazis au moment de l’invasion de la Pologne en 1939. Sachant que son organisation a depuis le début des années 1930 des contacts institutionnels avec le renseignement militaire allemand, elle va immédiatement aider l’Allemagne nazie à préparer l’invasion de l’Union soviétique.
Après l’attaque nazie de l’Union soviétique le 22 juin 1941, les nationalistes ukrainiens proches de Bandera ont initié le pogrom qui a eu lieu à Lviv, dès la prise de la ville par les troupes allemandes. Profitant de l’exhumation des victimes du NKVD soviétique, ils ont provoqué un déchaînement de sauvagerie, où on voit même des enfants d’une dizaine d’années en train de tabasser des juifs. Ça se termine par le massacre de milliers de juifs.
Bandera arrêté, ses partisans gardent toutefois une certaine latitude, non pas pour créer un État ukrainien, mais pour « nettoyer » l’Ukraine des juifs, parce que sur ce terrain-là, les nationalistes ukrainiens et les nazis ont exactement la même perspective. Les partisans de Bandera s’engagent donc massivement dans la police supplétive, notamment chargée d’amener les juifs aux lieux d’exécution. Bandera lui se retrouve en camp de concentration, mais dans quartier du camp dont les détenus ne sont pas soumis au travail forcé. Ce quartier est réservé aux gens que les nazis veulent pouvoir utiliser politiquement en cas de besoin. C’est d’ailleurs ce qui va se passer avec Bandera qui est libéré en 1944
Les meilleurs connaisseurs voient pour moteur le vieux rêve de l’INTERMARIUM, une unité panslave rejetant à la fois l’occident décadent et la Russie asiatique, regroupant Ukraine , Pologne et quelques autres , le rêve des ultras d’Azov et de Pologne
Fédération Międzymorze est le concept géopolitique de l’entre-deux-guerres de l’homme d’État polonais Józef Piłsudski, qui espérait la renaissance de l’État polonais sous une forme politique forte comparable à celle de la communauté des États de Pologne et de Lituanie qui s’effondra en 1795
L’idée d’une alliance ou d’une confédération des nations de l’Europe centrale allant des rivages de la mer Baltique aux Balkans, et destinée à s’opposer tant à la Russie qu’à la Prusse, apparut au XIXe siècle Elle fut adoptée par le nationaliste polonais Józef Piłsudski. Mais au lendemain de la première guerre mondiale, l’indépendance de la Pologne fit accéder Piłsudski au pouvoir suprême .
L’occupation de la Pologne par l’Allemagne nationale-socialiste et par la Russie communiste, puis l’intégration du pays dans le Bloc de l’Est, justifia l’Intermarium.
Plus tard, le parti des frères Kaczynski exploita activement le thème de l’Intermarium lors de la campagne des élections de 2005.
Ces dernières années l’Initiative des trois mers a eu lieu en août 2016 à Dubrovnik et sa deuxième assemblée, à Varsovie en 2017, fut honorée par la présence de Donald Trump.
Le retour de la puissance russe avec Vladimir Poutine a redonné de l’intérêt à l’Intermarium, et George Friedman: « Le point principal dans toute cette affaire, c’est que les États-Unis établissent un cordon sanitaire autour de la Russie (…) Pour les États-Unis, le but principal est d’empêcher que les technologies et les capitaux allemands s’unissent avec les ressources de matières premières et la force des ouvriers russes dans une combinaison unique. Les États-Unis sont prêts à empêcher cette combinaison avec leur atout : c’est la ligne reliant la mer Baltique à la mer Noire. (…) Le but de l’Intermarium est de contenir toute progression de la Russie vers l’Ouest. »
Le même George Friedman voit aussi dans l’Intermarium un autre intérêt : celui de prendre à revers l’Union européenne et d’affaiblir l’Allemagne.
.https://twitter.com/i/status/1624503138462969857
l’Intermarium est une doctrine « typiquement atlantiste qui fonctionne comme une alternative à la politique de l’endiguement de George Kennan ». Petersen la définit comme « l’engagement stratégique » des « nombreux peuples eurasiens captifs dans l’orbite russe ». Pour lui, le concept de l’Intermarium est compatible avec les idées d’Halford Mackinder sur la création de nombre d’États fantoches sur et autour du territoire de la Russie et avec celles de Zbigniew Brzezinski sur la souhaitable division de la Russie.
Ils admirent le nazi Bandera, trouvent Zélensky trop tiède, veulent régler leurs comptes à tous les russophones du pays, y compris à ceux qui combattent Poutine. https://twitter.com/i/status/1624726174403334148
ILS ONT GAGNE LA BATAILLE DE LA JEUNESSE

Comment les manuels ukrainiens apprennent aux jeunes enfants à haïr les Russes
https://greatgameindia.com/ukraine-textbooks-hate-russians/
‘Invincilble Ants’ de Larisa Nitsoy est un best-seller national – un livre aux couleurs vives avec une bonne impression et imprimé sur du papier de qualité racontant l’histoire d’une ‘fourmi invincible’. Le livre est destiné aux enfants de cinq ans et plus.
Le livre raconte l’histoire d’une communauté de fourmis qui vivait, travaillait et ne connaissait pas de chagrin avant d’être attaquée par une colonie d’insectes voisine qui lui avait auparavant juré son affection fraternelle. Les voisins ont attaqué et détruit la fourmilière et ruiné leur vie heureuse. Cependant, à la fin, les bonnes fourmis s’unissent, vainquent les envahisseurs et les chassent de leur terre.
La tâche de créer une littérature nationaliste et militariste pour les jeunes écoliers incomba à Oleh Vitvitsky, un célèbre écrivain local pour enfants. Il a créé toute une série de livres sur les aventures de ‘Alarmik’ (du mot allemand et anglais ‘alarm’). Alarmik est un héros sympathique et adorable pour les enfants – un petit combattant de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) (la force paramilitaire fasciste qui a combattu l’Armée rouge et assassiné des dizaines de milliers de Polonais et de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale). Il est également un jeune disciple de Stepan Bandera – fondateur de l’Organisation fasciste des nationalistes ukrainiens, qui a créé l’UPA en 1942.
Alarmik est un héros inconditionnellement positif qui gagne toujours, qui détruit tous les ennemis des Ukrainiens, en premier lieu son principal ennemi – un empereur du nom de Liliputin
.

Vitvitsky a exprimé une grande fierté dans son travail et ne cache pas le fait que ses livres ont des objectifs ouvertement manipulateurs.
« Je suis candidat en sciences historiques, j’ai donc abordé cette tâche en tant qu’historien », a-t-il déclaré dans une interview en 2014. « En analysant ma propre recherche de modèles, j’ai réalisé qu’un vide s’était formé en ce qui concerne les nouveaux héros littéraires pour nos enfants… A la frontière entre historien et père de famille, j’ai eu l’idée d’offrir aux enfants Alarmik – un super-héros ukrainien, jeune trompettiste de l’UPA, qui est devenu le personnage principal de « l’ABC des insurgés ». Le livre contient des personnages fictifs, comme Adolfik – il est clair à qui il est associé, et Liliputin aussi. Medvechukovych est un croisement entre [le politicien de l’opposition Viktor] Medvedchuk et [l’ancien président ukrainien Viktor] Ianoukovitch.

Pour les élèves du premier cycle du secondaire également, il existe toute une série de livres avec un penchant similaire. Cela inclut le livre pour enfants « Retour de la guerre » de 2018, le premier travail de la correspondante spéciale de la chaîne de télévision ukrainienne 1+1, Natalya Nagorna. Dès les premières pages, on parle aux enfants des « héros du Maïdan », dont le Secteur droit, un groupe politique radical et paramilitaire néonazi dont les activités sont interdites en Russie. Le livre présente l’histoire récente de l’Ukraine, ou plutôt sa version « correcte », dans un style captivant et journalistique.

« Confrontation : Red Terror » a été commandé par le ministère ukrainien de la Politique de l’information et publié en 2018. Il raconte une version alternative de l’histoire du début du XXe siècle dans laquelle les bolcheviks cherchent à asservir le peuple ukrainien. Le public cible de la bande dessinée est les enfants de 12 ans et plus. La bande dessinée est officiellement recommandée comme « matériel de lecture supplémentaire » pour les cours d’histoire dans les écoles.
Pour les enfants plus âgés, la messagerie est plus élaborée. Voici par exemple la brochure « Quelle est l’identité nationale des Ukrainiens » de Valentin Kozhevnikov, trouvée dans une école de la ville de Talakovka à l’extérieur de Marioupol.
La photo du haut de la brochure montre une hutte ukrainienne bien entretenue avec un beau jardin fleuri. La photo ci-dessous qui montre une photo en noir et blanc d’une maison en rondins russe avec un slip qui pend devant. Voyez-vous la différence, les enfants?
Cette page d’un manuel sur l’histoire de l’Ukraine présente une caricature se moquant de la « loi ukrainienne de 2012 sur les principes fondamentaux de la politique de la langue d’État ». Un homme « russe » obèse et désagréable est assis à côté de la fille « ukrainienne » et la pousse littéralement du siège d’une voiture de métro. En réalité, la loi de 2012 garantissait l’utilisation des langues régionales non pas à la place de, mais à égalité avec l’ukrainien – la langue d’État, et uniquement dans les régions où plus de 10 % de la population parlait une langue minoritaire, par exemple le russe ou le Hongrois. La caricature est proposée pour favoriser la discussion entre écoliers, permettant à l’enseignant de consolider certaines réflexions par le dialogue. L’abrogation de la loi sur la langue a été l’un des premiers actes des autorités arrivées au pouvoir après le coup d’État de Maïdan en février 2014.
https://greatgameindia.com/ukraine-textbooks-hate-russians/
Pourquoi de nombreuses personnes publiques utilisent-elles encore la langue russe dans la communication ? Que faire de ces personnes et pourquoi n’ont-elles pas été punies plus tôt ? Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil de sécurité nationale, et l’écrivain Larisa Nitsoi ont exprimé leurs opinions.
Les Russes seront ils bientôt obligés de porter une étoile rouge sur leurs vêtements comme le propose Larisa Nistoy ? Elle pense que ceux qui soutiennent les Russes devraient se sentir isolés et se voir interdire des lieux de socialisation comme les restaurants et les bars
CONCLUSIONS
Si faire Nation c ‘est vouloir faire de grandes choses ensemble , les peuples d’Ukraine ne font pas Nation.
Le droit des peuples à disposer d’eux mêmes suppose des négociations fondées sur la reconnaissance de ces peuples
https://blogs.mediapart.fr/cvuh/blog/020322/eclairages-sur-la-guerre-en-ukraine-par-eric-aunoble
L’Ukraine c’est comme les poupées russes : il y en a toujours une qui en cache une autre !
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Quand vous voyez des gens avec un masque sur le nez seuls en forêt ou bien au volant de leur auto, vous voyez le résultat d’un bourrage de crâne réussi. Quand vous voyez un ukrainien, dont 75% sont apparentés avec des russes et qui ne parlent en pratique correctement que le russe, détester les Russes, c’est exactement la même chose. Cette histoire de nationalisme ukrainien est une absurdité complète, c’est comme si 80% des Français étaient devenus macronistes, il faudrait chercher à comprendre ce qui s’est passé et venir à leur secours.
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lorsque ,je vois ce qui se passe et lis tout ce qui s,écrit e L,ESCALADE GRANDISSANTE DE CETTE GUERRE je me dis CECI ,(IL EST D,URGENT DE DEMANDER UN CESSEZ LE FEU ET DEMANDER AUX DEUX ANTAGONISTES DE S,ASSOIR A LA TABLE DES NÉGOCIATIONS),avec le programme suivant ,reconstruction par la RUSSIE de ce qu,ils ont détruits pendant la guerre en UKRAINE et les ukrainiens ce qu,ils ont détruits en RUSSIE ,reconnaissance des FRONTIÈRES,respect de chaque pays de L,AUTONOMIE de l,autre,INTERDICTION AUX AUTRES PUISSANCES ÉTRANGÈRES D,IMPORTER DES ARMES EN UKRAINE, CAR CETTE ESCALADE VA SANS AUCUN DOUTE ABOUTIR A UN CONFLIT NUCLÉAIRE,et je n,ai pas besoin de vous expliquer les conséquences. L,EUROPE LES les états UNIS LE CANADA LA FRANCE LE JAPON, et aucun autre PAYS N,ONT AUCUN DROIT D,ENTRAINER CE MONDE VERS UNE CATASTROPHE SANS PRÉ.CÉDANT,IL FAUT AIDER DIPLOMATIQUEMENT l,UKRAINE et la RUSSIE A CESSER la GUERRE SANS PARTIT PRIS,(PENSÉE POUR CEUX QUI ONT PERDU LA VIE ET CEUX QUI VONT LA PERDRE DANS CET IGNOBLE CONFLIT)
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lisez les extraits de manuels scolaires
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Vous avez bien raison, ça fait trente ans que les manuels scolaires ont falsifié l’histoire en Ukraine. Dans les années 80, tout le monde parlait le russe à Kiev et l’ukrainien était une blague pour quelques formulaires postaux. Russes et Ukrainiens étaient mariés, apparentés et on n’aurait jamais pu imaginer une situation conflictuelle. Les nationalistes intégraux existaient probablement, mais on n’en voyait pas en pratique. Ça a coûté très cher en outils de propagande et manipulation pour changer les mentalités. C’est consternant. Il faut prendre garde à l’effet des propagandes insidieuses en France sur les thèmes en vogue dans la sphère atlantiste, qui touchent aux enfants, aux mœurs, etc. Ce sont les héritiers des propagandistes nazis qui sont toujours à l’œuvre.
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Zelensky est « radio mille collines » à lui tout seul.
Tout soldat de Kiev qui va au sud avec une optique anti-russe doit savoir qu’il va mourir s’il ne se rend pas car il n’est pas le bienvenu pour son épuration ethnique, c’est tout. Pour les doléances, le formulaire est à Kiev, pour l’instant car le régime de Zelensky ne survivra pas à sa politique du pire.
Ils veulent tous se battre ? Ils mourront tous et les Russes nourriront leurs veuves, éduqueront leurs enfants et épouseront leurs jeunes femmes sinon elles iront se prostituer en occident. Est-ce que ça leur semble plaisant ?
Comprenez bien qu’il ne peut pas y avoir d’autre solution contre le fanatisme, les russophones d’Ukraine ne sont pas des Palestiniens. La balle n’est pas dans le camp de Russie dans cette affaire, elle ne l’a jamais été, c’est à l’occident de vaincre ses propres démons.
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La ré-écriture de l’histoire, et les livres scolaires, voir l’embrigadement a marche forcée des enfants de la crèche aux grandes écoles, c’est le must pour créer la haine entre communautés, même proches ..Des camps de scouts et entrainements militaires pour enfants c’est hélas archi connu :
https://libya360.wordpress.com/2022/08/26/from-nurseries-to-nazis-ukraines-terrorist-radicalization-of-children/ les groupes AZOV et autres banderites se chargent eux même du conditionnement et la préparation aux combats :
..https://libya360.wordpress.com/2022/08/26/from-nurseries-to-nazis-ukraines-terrorist-radicalization-of-children/
Rien de nouveau sous le soleil ! Lors de la guerre d’Afghanistan contre l’ex-URSS, les Usa ont envoyé via « l’USAID » « l’ABC du Djihad » dans les nombreuse madrassas au Pakistan, et alentour afin de préparer la jeunesse a la haine, et la guerre contre les russes !
https://www.washingtonpost.com/archive/politics/2002/03/23/from-us-the-abcs-of-jihad/d079075a-3ed3-4030-9a96-0d48f6355e54/ « A » est pour Allah, « J » est pour Jihad. (Connaissances) Bush père et fils sont parfaitement au courant.
https://www.muckrock.com/news/archives/2017/mar/22/unc-chapel-hill-CVE/
Voilà pourquoi une génération entière a fini par être endoctriné, les fameux « Taliban » (étudiants) sont issus de ces fameuses « leçons spéciales ». https://twitter.com/saadiagardezi/status/1323996022243282954
Les Usa sont responsables de toute l’histoire de l’endoctrinement d’enfants, jeunes qui se retournerons contre eux plus tard ! .. ..
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le but c’est bien de désunir durablement les populations slaves et d’introduire un ferment d’agitation durable sur les frontières de l’UE et de la Russie. Ce n’est pas sans rappeler la situation européenne dans les Balkans et en Europe centrale à la veille de la guerre de 14 et juste après, ce qui nous a amené deux guerres mondiales et a permis la véritable émergence des USA
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Merci à Patrice Gibertie de redonner un peu de profondeur historique â la situation actuelle de l’Ukraine et dont on ne fait jamais état sur les plateaux TV.
Le plus ubuesque est de voir en effet les bonnes consciences démocratiques soutenir des ultras nationalistes, descendants des anciens supplétifs de Hitler, dont l’existence, même si elle était déjà un peu présente avant , doit tout à Lénine et aux Bolchéviques qui ont activement œuvré à sa résurrection.
Ces bonnes âmes, avec en porte drapeau un certain philosophe jamais avare de propos guerriers tous azimuts, se donnent un mal fou pour porter au pinacle des gens dont ils nient les principales caractéristiques à savoir le racisme, le fascisme, les idées génocidaires, ainsi que les trafics en tous genres jamais bien loin (drogue, armes, êtres humains)
L’Ukraine n’ayant d’ailleurs jamais pu et pour cause, cocher aucune case pour seulement candidater à l’UE.
Le terreau était fertile et se prêtait volontiers à la déstabilisation aux frontières de la Russie, par le camp Anglo-saxon passé maître dans ce domaine un peu partout sur la planète, de préférence à proximité de richesses minières, gazières, pétrolières…..
Le camp occidental savait pertinemment qu’à force d’avancer l’Otan toujours plus prêt des frontières Russes, tout en massacrant allègrement les Russophones du Donbass, la Russie finirait par entrer dans une guerre en fait provoquée.
Les paquets de sanctions économiques étaient déjà prêts à Etre mis en œuvre pour faire s’écrouler l’agresseur.
La suite on la connaît, la Russie n’est pas l’Irak ni la Libye, militairement l’os est un peu trop gros et les sanctions ressemblent de plus en plus à un boomerang, comme il fallait s’y attendre.
Quand on n’a rien et qu’on est pourri de dettes, c’est difficile de faire plonger un pays qui dispose de 30% des ressources mondiales, qui de plus a un budget en quasi équilibre et zéro dette.
Encore merci à nos dirigeants pour leur clairvoyance et nous avoir mis sur une voie sans issue.
Après la pandémie bidon, les vaccins frelatés, les confinements, le quoiqu’il en coûte, la guerre en Ukraine, les mesures cata climatiques et avec l’aide des escrologistes, on va y arriver à revenir deux siècles en arrière….
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Ah ! Liliputin … pour Poutine, c’est une amusante trouvaille formelle sans grand intérêt.
Car la réalité des faits (-« Vive l’Histoire qui enseigne les faits » !) considère deux faiblesses extrêmes de l’Ukraine de Zelensky :
1. Washington a son nouveau ballet impérial, dont la danseuse-étoile (Zelensky) s’agite et gesticule beaucoup en tournée internationale ; succès d’estime d’audience de finance : le banquet est open-bar ;
2. l’Ukraine est si faible (aujourd’hui mais progressivement depuis 1992) qu’elle ne peut plus que choisir un maître, un maître qui lui sera imposé. Perdre la maîtrise de son destin et se soumettre : aux USA ou à la Russie ?
Conclusion : la danseuse-étoile est péripatétitienne et ne régale que notre couardise et notre veulerie : pourquoi n’avons-nous pas combattu avec autant de force et de courage la pseudo-pandémie de sars-cov-2 et sa vaxx inutile dangereuse assassine ? L’UE-colonie-US est indigne de la moindre confiance …
Ironie : lorsque l’UE (et l’Otan) aura intégré l’Ukraine, les Ukrainiens comprendront qu’un nouvel enfer aura conquis leurs frontières et leur territoire. En effet, être européen de l’Union, c’est être esclave de Bruxelles et de l’empire US … Sans avenir sans liberté sans prospérité sans bonne santé sans droit sinon de mourir en hurlant en silence (les réfugiés ukrainiens vaxxinés sous la contrainte le découvrent déjà !).
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