Le déshonneur de la France d’en haut

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Pendant 48 heures, avant la conférence de presse du procureur de samedi, la France d’en haut, celle des plateaux et des caméras de télévision, des salles de rédaction, des studios des grandes chaines de radio, des porte-parole, la France bien-pensante, qui détient le monopole de l’expression légitime, s’est contorsionnée pour marteler son message, non pas de prudence, mais de déni pur et simple: « Drame personnel, drame professionnel, drame hiérarchique, fait divers dramatique, agression violente, élucubrations des réseaux sociaux, psychologie perturbée, aucun signe de radicalisation, etc. » Les mots terreur ou terrorisme étaient pendant 48 heures, comme bannis, interdits, maudits, même à la forme interrogative. Celui de vérité devenait suspect. A l’image de ce grand concert de béatitude ou de dissimulation, une petite phrase entendue sur une grande chaîne de radio nationale, d’un expert attitré  : « les chiens qui attendent ou espèrent ou prient – un autre dieu – pour…

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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