Ceux qui sont venus étaient des amis de Jacques Chirac : Poutine, Clinton et bien d’autres .
Leur présence nous renvoie à une époque où la France comptait dans le monde.
Chirac avait compris la menace islamiste et l’irresponsabilité américaine.
La disparition du Président a rassemblé les Français dans une vague de nostalgie .
A juste titre la grandeur de la politique étrangère fut évoquée mais bien peu lui ont rendu justice dans le domaine économique et social
Quand Chirac partit la dette publique de la France était inférieure à celle de l’Allemagne, nous avions encore une industrie .
Dans le second tome de ses mémoires, «Le Temps présidentiel», Jacques Chirac confiait avoir «quelques raisons de ne pas être trop mécontent» de son bilan. «Ce bilan (…) tient en quelques chiffres. (…) Le déficit public a été réduit à 2,5% de notre PIB et la dette a baissé à 63,8%, le chômage a été ramené à 8,1% de la population active, tandis que la pression fiscale est elle-même en nette diminution», se félicite-t-il. «Je ne doute pas que ces très bons résultats offriront au candidat qui représentera ma famille politique toutes les chances de s’imposer».
Chirac fut l’homme de plusieurs réformes :
-la loi Veil et le lancement de la filière nucléaire en 74/76
-la sortie de l’économie pré soviétique mitterrandienne avec la privatisation des entreprises du secteur concurrentiel (86 /88).
– La réforme Séguin du marché du travail (87)
-En 2003, François Fillon a réalisé une réforme importante qui prévoit l’alignement de la durée de cotisation du secteur public sur celle du privé qui est passé de 37,5 ans à 40 ans. Le chef du gouvernement de l’époque est également à l’origine des deux dispositifs d’épargne : le plan d’épargne de retraite populaire (PERP) et le Plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO).
Chirac n’est sans doute pas allé aussi loin et aussi vite que nous l’aurions souhaité mais l’histoire lui rendra justice .
La réforme de l’Université fut bloquée par la réelection de Mitterrand
A titre personnel je l’ai rencontré la première fois en octobre 1976, à Périgueux , il était avec Yves Guéna .
A l’époque ceux qui aujourd’hui veulent récupérer son action , l’appelaient « Facho Chirac » …