Grenoble: la ville perdue de la République? laxiste avec les racailles, le régime fait poursuivre un polytechnicien qui manifestait en tenue, au début du mouvement des gilets jaunes:

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Le maire de Grenoble vient de rallier Macron, le régime entend bien protéger une  gestion calamiteuse et la mise en coupe réglée de plusieurs quartiers  par les racailles , les truands et les islamistes

 

« Piolle Pot », alias le « Khmer vert »est certainement le maire le plus sectaire et le plus dangereux de France , il apporte son soutien à Macron  et à la liste LREM

Grenoble, une caserne de CRS attaquée, plus d’une centaine de véhicules incendiés, une école d’infirmière détruite, une pépinière d’entreprises dévastée, des forces de police attaquées dans une guérilla dont on tait la réalité.

La République est assaillie dans un silence assourdissant. Ce qui suit est  tiré de l’article d’Anne Sophie Chazaud dans le Figaro

Selon un scénario désormais bien huilé, le quartier du Mistral à Grenoble est en proie à de violentes émeutes depuis une huitaine de jours. Le point de départ est, comme à l’accoutumée, la mort accidentelle de deux jeunes délinquants qui roulaient dangereusement à travers la ville au volant d’un scooter de grosse cylindrée, volé, dépourvu de plaques d’immatriculation  Aussitôt des appels circulent pour se retrouver le soir,’il s’agit de déclarer la guerre à la police, de lui tendre un guet-apens et de blesser des agents, afin de venger la mort des deux jeunes

Le Mistral, s’est replié sur un communautarisme oppressant, en proie à l’omniprésent trafic de drogue et à l’islamisation de plus en plus radicale des mœurs. La Ville de Grenoble et ses faubourgs, d’une manière générale et depuis des décennies, font face à une montée endémique de la violence (où le jeune Adrien Perez a par exemple été assassiné cet été par Younes et Yanis El-Habib), aux trafics en tous genres, à l’omniprésence de la drogue, aux pratiques mafieuses, à la délinquance du quotidien. Le gauchisme à la fois naïf et délétère de l’actuel maire EELV n’est pas pour arranger les choses, lui qui est surnommé le «Khmer Vert» et qui semble plus motivé à faire la guerre aux voitures qu’à la délinquance

On n’a pas entendu parler d’arrestations préventives comme dans le cas des milliers d’arrestations dont les « gilets jaunes » ont été la cible.

 

Après des nuits d’émeutes, qui se sont tout de même progressivement calmées, le bilan est calamiteux bien que les autorités restent, comme de bien entendu, particulièrement discrètes sur le sujet, ce qui n’est pas sans contraster avec l’excessive théâtralisation à laquelle elles se livrent semaine après semaine au sujet des «gilets jaunes». Depuis quelques jours, on recense plus d’une centaine de véhicules détruits et incendiés, une caserne de CRS attaquée, des pompiers pris pour cibles, des attaques aux cocktails Molotov contre les forces de l’ordre, une école d’infirmières détruite, une pépinière d’entreprises détruite, des policiers pris pour cibles d’armes par destination depuis les toits des immeubles de la cité, des riverains comme d’habitude pris en otage par les délinquants et politiquement abandonnés à leur sort…

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Ce scandale d’une intolérable violence urbaine dont, rappelons-le, les habitants de ces quartiers populaires sont les premières victimes, n’a pas fait la Une des journaux télévisés. Il n’a pas non plus fait l’objet des dénonciations dramaturgiques de l’exécutif, des petites phrases stigmatisantes et provocatrices du pouvoir, lesquelles n’ont pourtant pas manqué tout au long du conflit des «gilets jaunes» afin de souffler sur les braises. Il faut croire que s’en prendre aux «Gaulois réfractaires» est moins risqué.

On n’a pas entendu parler en cette semaine des droits de la femme, de la condition de vie des femmes qui oseraient encore s’aventurer dans certains de ces quartiers sans revêtir la nouvelle tenue imposée sans laquelle elles seront considérées comme des prostituées impudiques. On n’a pas entendu parler du sort réservé aux jeunes homosexuels dans ces quartiers. On n’y a pas vu, non plus, de blindés de la gendarmerie, comme ceux qui ont été utilisés contre les «gilets jaunes». On n’a pas vu de canons à eau utilisés contre les populations. On n’a pas vu de bataillons pléthoriques de forces de l’ordre. On n’a pas assisté à des interpellations massives, tout juste sait-on avec certitude que deux individus ont été interpellés, le préfet se refusant pour l’heure à en dire davantage. On n’a pas entendu parler d’arrestations préventives comme dans le cas des milliers d’arrestations dont les «gilets jaunes» ont été la cible.

C’est donc le deux-poids, deux-mesures qui règne, et l’arbitraire idéologique qui l’accompagne en permanence. Jeter de l’huile sur le feu contre le peuple, c’est sans risque. Jeter de l’huile sur le feu des banlieues: courage, fuyons!

Est-ce à dire qu’on préfère s’attaquer au peuple lui-même plutôt qu’à ce qui le mine, le détruit et le gangrène tout comme à ce qui sape la République dans toutes ses valeurs fondamentales?

https://www.ledauphine.com/isere-sud/2019/03/11/au-quartier-mistral-a-grenoble-wauquiez-demande-a-l-etat-de-retablir-l-ordre

https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/emeutes-a-grenoble-la-loi-est-la-meme-pour-tout-le-monde-1144359.html

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le régime a perdu la tête, en même temps il fait poursuivre  un polytechnicien qui manifestait en  tenue  au début du mouvement des gilets  jaunes:

Je suis polytechnicien et je suis allé en grand uniforme à l’acte 3 des gilets jaunes.

Pour cette raison, l’école a porté plainte contre moi pour port illégal d’uniforme au cours d’une manifestation politique ou syndicale. La peine encourue est d’un an de prison et 15000 euros d’amende.

Il y a beaucoup à dire sur la probable nullité de la plainte :
Pour commencer que le grand uniforme de polytechnique (GU) n’est pas un uniforme militaire.
Il ne porte pas de galons. Il est donné aux élèves étrangers, et sa coiffe (le bicorne) est une coiffe civile, initialement attribuée à différents corps de l’état.

Et enfin sur le caractère politique ou syndical de la manifestation du premier décembre. Je n’y ai pas beaucoup vu de banderoles de partis, et encore moins de drapeaux syndicaux. Les seuls slogans étaient La Marseillaise, « Macron démission » et la « police avec nous ». Le seul drapeau était tricolore. J’y étais, et j’y ai vu le plus beau spectacle politique de ma vie: un peuple uni pour réclamer sa liberté, loin des intrigues politicardes.

Mon objectif était clair : montrer que parmi les « élites » de ce pays, dont les polytechniciens sont une figure visible et encore respectée, il y en a qui sont prêts à s’engager dans un tel mouvement populaire pour la justice sociale et fiscale, en bref pour la fraternité. A rendre un peu de tout ce qui leur a été donné.

Par ailleurs, mon acte me paraît être dans la continuité de l’histoire révolutionnaire de l’école qui lui a valu une certaine estime populaire. On peut citer les élèves qui sortent de l’école pour rejoindre les barricades en 1830 et aideront à faire tomber Charles X. Ou même ses fondateurs, Carnot, Prieur-Duvernois, Monge et Lamblardie, dont deux étaient membres du comité de salut public et un autre un ami de Robespierre. Je pensais donc que cette affaire, en arrivant aux oreilles de la direction, aurait plus fait sourire que grincer des dents.

Je faisais également faire un acte profondément républicain et social. Face à la fronde médiatique et politique contre les gilets jaunes, assimilés tantôt à des antisemites, tantôt à des homophobes, la moindre des choses était de manifester du soutien. Si possible un soutien engagé.

Par ailleurs, je n’ai jamais pensé que mon acte était illégal, et encore moins que l’école porterait plainte. Je l’ai toujours vue régler ses problèmes en interne (parfois trop), à la manière d’une institution militaire, et avec l’élégance d’une institution chargée d’histoire.

Il faut croire que les choses ont changées.

Je ne crois pas un seul instant que l’école ait agi de son propre chef. Le directeur dont le poste est récent, vient d’être nommé. Il est déjà contesté de l’intérieur et ce genre de polémique est la dernière chose dont il doit avoir envie. Je pense plutôt qu’on lui a demandé de le faire.

Nicole Belloubet n’a-t-elle pas demandé des réquisitions fermes ? Combien de gilets jaunes ont fait de la garde à vue pour rien ? Combien aux casiers judiciaires vierges sont allés en prison ? Combien de blessés ? Ce mouvement populaire a déstabilisé le pouvoir, qui a eu peur. Alors tous les moyens sont bons pour enrayer le mouvement. La violence, la diversion, l’amalgame et l’intimidation.

Mon cas rentre dans la dernière catégorie. De tous les militants poursuivis, je suis probablement celui qui en a fait le moins, et celui dont les actes ont été les moins visibles. Mais la poursuite en justice, même si elle n’aboutira certainement jamais, est une menace. Une menace qui pèse sur moi et ma famille et aussi sur ceux qui voudraient suivre mon exemple.

A mon appel de république : « engagez-vous pour la justice », le pouvoir répond : « voyez ce qu’il en coûte ».

Je vous conjure ne pas avoir peur et renouvelle mon appel: vous qui, comme moi, avez bénéficié des largesses de la république, c’est à dire du peuple, engagez vous pour la justice!

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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