Quota climat, la censure est son métier, le mensonge son ADN. Financée par le Ministère de la Culture??? et le lobby éolien

Quota climat dénonce auprès de l’Arcom des propos « climato-septiques » de Cnews et Europe1.Le principe est Stalinien et de surcroît l’Arcom et aussi Valorem,gros opérateur d’énergies alternatives financent Quota climat!?

Quota climat a été fondée par une diplômée de Sciences po ex collaboratrice d’un ex député macronien de Grenoble

QuotaClimat est une association française créée en 2022, qui milite pour une meilleure couverture médiatique des enjeux climatiques et écologiques. Son objectif principal est d’inciter les médias (télévision, radio, presse) à consacrer une part plus importante de leur temps d’antenne et d’espace éditorial aux sujets liés au changement climatique, à la biodiversité et à la transition écologique.Origines et demandes initiales

  • Fondée pendant la campagne présidentielle de 2022, face à la faible place accordée à l’écologie dans les débats médiatiques (souvent moins de 5 % du temps).
  • Elle a initialement réclamé un « quota » volontaire de 20 % d’espace médiatique dédié à ces thématiques.

Actions actuelles Aujourd’hui, l’association :

  • Surveille la couverture médiatique via des outils comme l’Observatoire des Médias sur l’Écologie (en partenariat avec Data For Good et d’autres).
  • Utilise l’IA pour détecter et dénoncer la désinformation climatique.
  • Saisit l’Arcom (régulateur des médias) en cas de diffusion de propos climatosceptiques ou de mésinformation.
  • Publie des rapports (par exemple, en 2024-2025 sur la propagation de la désinformation dans les médias audiovisuels).

Controverses Ses actions font débat : certains y voient une défense nécessaire de l’information scientifique, d’autres une forme de censure ou d’ingérence dans la liberté éditoriale, notamment quand elle cible des chaînes comme CNews ou Sud Radio.Site officiel : quotaclimat.orgSi votre question porte sur autre chose (par exemple, les quotas d’émissions de CO₂ en Europe ou au Québec), précisez-le !

Financement de l’association QuotaClimatQuotaClimat est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général depuis septembre 2025, ce qui lui permet d’émettre des reçus fiscaux pour les dons (déduction d’impôt de 66 % pour les particuliers, dans la limite de 20 % du revenu imposable).Sources de financement connues

  • Subventions publiques principales (d’après des articles de presse datant d’octobre-novembre 2025) :
    • Ministère de la Culture : 350 000 € via le plan France 2030.
    • ADEME (Agence de la transition écologique) : 125 000 € (dans le cadre d’un appel à projets ; une autre source mentionne 150 000 €).
    • ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) : 28 000 € en 2024.
    • Ces financements ont notamment servi au lancement de l’Observatoire des médias sur l’écologie en 2024-2025.
  • Total estimé : L’association aurait mobilisé environ 800 000 € de subventions publiques en deux ans (de 2022 à 2024, selon des estimations publiées en 2025). Ces chiffres proviennent principalement d’enquêtes journalistiques et font l’objet de débats, certains critiques y voyant un lien entre financeurs publics et missions de l’association (surveillance des médias).
  • Dons privés et crowdfunding :
    • Campagnes sur Ulule (liste de plusieurs centaines de donateurs individuels).
    • Plateforme HelloAsso pour adhésions, dons et collectes (ex. : campagne avec abondement par 1% for the Planet, doublant les dons jusqu’à un plafond de 3 000 € par association).
    • Pas de montants globaux publics pour les dons privés.

Transparence Le site officiel quotaclimat.org ne publie pas de rapport financier détaillé, budget annuel ou liste exhaustive des financeurs (à la date de décembre 2025). Aucune section dédiée à la transparence financière n’y figure. Contrairement à d’autres associations écologistes (comme le Réseau Action Climat), QuotaClimat ne rend pas publics ses comptes certifiés ou rapports d’activité chiffrés.

EXCELLENT FACT CHECKING DE

@KaplanBen_Fr concernant les fake-news diffusées par

@quotaclimat qui présente des réalités documentées et sourcées comme de la désinformation ceci pour justifier la censure de l’

@Arcom_fr .

Kâplan
@KaplanBen_Fr
Analyse rationnelle des affirmations citées dans l’Infographie de Quota Climat :

 L’infographie publiée par Quota Climat présente comme des « narratifs de désinformation » plusieurs affirmations critiques à l’égard des énergies renouvelables intermittentes (EnRi), en particulier l’éolien et le solaire, sur la base d’une analyse de contenus médiatiques diffusés en France entre janvier et août 2025.

Une lecture attentive des rapports institutionnels de référence, notamment ceux de RTE, de la Cour des comptes, du Sénat, de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de la Commission européenne, montre toutefois que nombre de ces affirmations reposent sur des constats techniques et économiques objectivement documentés. Leur disqualification globale comme « désinformation » apparaît donc discutable sur le plan scientifique. Reprenons certaines des affirmations visées et contrairement à une vision biaisée, ces points reposent sur la physique des systèmes électriques, l’économie énergétique et l’analyse industrielle.

  1. « Les énergies renouvelables font exploser le prix de l’électricité »
    L’affirmation selon laquelle « les énergies renouvelables intermittentes font exploser le prix de l’électricité » est souvent formulée de manière excessive. Toutefois, elle s’appuie sur un constat fondamental reconnu par RTE : le coût pertinent d’un système électrique ne se limite pas au coût de production unitaire (LCOE), mais inclut l’ensemble des coûts systémiques nécessaires à son fonctionnement.

Dans Futurs énergétiques 2050, RTE distingue explicitement les coûts de production des coûts de réseau, de flexibilité, de stockage, de back-up pilotable, de réserves de puissance et d’interconnexions. Ces coûts augmentent de façon non linéaire avec la part des EnRi variables. RTE montre que, à hypothèses de demande comparables, les scénarios comportant une forte proportion de nucléaire (N2 et N03) sont les moins coûteux en coûts complets, tandis que les scénarios reposant majoritairement sur les EnRi intermittentes (notamment M100) sont les plus onéreux, avec des surcoûts cumulés de plusieurs dizaines de milliards d’euros à l’horizon 2050.

Il est donc scientifiquement fondé d’affirmer que le déploiement massif d’EnRi intermittentes tend à augmenter le coût global du système électrique, non parce que leur production est intrinsèquement chère, mais parce qu’elle impose des infrastructures redondantes et coûteuses. À l’inverse, le nucléaire, exploité en production pilotable à fort facteur de charge (baseload), contribue historiquement à une électricité stable et économiquement compétitive en France.

Sources : https://rte-france.com/donnees-publications/etudes-prospectives/futurs-energetique-2050#Lesresultatsdeletude ; https://assets.rte-france.com/prod/public/2025-12/2025-12-09-BP2025-resume-executif-synthese.pdf ; https://strategie-plan.gouv.fr/files/files/Publications/Rapport/fs-2022-couts_dabattement-partie_3-electricite-janvier_0.pdf ; https://actu-environnement.com/media/pdf/news-42101-futurs-energetiques-2050-RTE.pdf

  1. « Les énergies renouvelables sont inefficaces ou inutiles en raison de leur intermittence »
    L’idée selon laquelle les EnRi seraient « inefficaces ou inutiles » est scientifiquement incorrecte si elle est prise au sens absolu. En revanche, le cœur technique de l’argument est robuste : les EnRi variables ne peuvent pas, à elles seules, assurer l’équilibre permanent entre l’offre et la demande d’électricité.

Les rapports de RTE et de l’ENTSO-E soulignent que les périodes de pointe hivernale en France correspondent fréquemment à des situations anticycloniques caractérisées par une faible production éolienne et solaire. Les facteurs de charge moyens observés — de l’ordre de 25 à 35 % pour l’éolien terrestre et de 10 à 15 % pour le solaire — reflètent cette variabilité structurelle. Dans ces conditions, seuls des moyens pilotables, tels que le nucléaire et l’hydraulique (notamment les STEP), sont capables de garantir la continuité de l’approvisionnement.

Par ailleurs, l’intégration massive d’EnRi non pilotables contraint le parc nucléaire à une modulation plus fréquente et plus rapide. Cette situation, reconnue par EDF et documentée par la Cour des comptes, entraîne des contraintes thermomécaniques accrues sur les installations, une augmentation des coûts de maintenance et une dégradation de l’optimisation économique du parc. Il s’agit d’un effet systémique réel, rarement évoqué dans le débat public.

Sources : https://techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/le-nucleaire-module-de-plus-en-plus-sa-puissance-134470/ ; https://senat.fr/rap/r25-166/r25-1661.pdf ; https://ccomptes.fr/sites/default/files/2025-11/20251117-S2025-1528-Maintenance-parc-electronucleaire-EDF-en-France-rep-Pres-EDF_0.pdf ;

  1. « Le soutien de l’État aux énergies renouvelables est gigantesque (de l’ordre de dizaines voire centaines de milliards d’euros dans les prochaines décennies) »
    L’affirmation selon laquelle le soutien public aux EnRi serait « gigantesque » est parfois exagérée dans sa formulation, mais elle renvoie à une réalité budgétaire documentée. En France, les mécanismes de soutien aux EnRi électriques (compléments de rémunération, contrats d’achat) représentent environ 6 milliards d’euros par an en 2025, avec des engagements cumulés dépassant la centaine de milliards d’euros sur plusieurs décennies.

À l’inverse, le parc nucléaire historique français a été majoritairement financé par emprunt, puis amorti par la vente de l’électricité produite, générant une valeur ajoutée considérable pour l’économie nationale. La filière nucléaire représente aujourd’hui environ 250 000 emplois et une contribution industrielle et stratégique majeure, reconnue par l’OCDE et l’AIE.

Cette asymétrie met en évidence une dépendance structurelle des EnRi aux mécanismes de soutien public, contrairement au nucléaire et à l’hydraulique, dont la rentabilité repose largement sur leur caractère pilotable et leur durée de vie longue.

Sources : https://lemonde.fr/blog/huet/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/ ; https://revolution-energetique.com/actus/le-soutien-aux-enr-va-couter-plus-cher-que-prevu-en-2025/ ; https://oecd-nea.org/upload/docs/application/pdf/2019-12/financing-plants-fr.pdf ; https://sia-partners.com/fr/publications/publications-de-nos-experts/le-financement-une-limite-au-developpement-nucleaire ; https://sfen.org/app/uploads/2022/02/Quel-financement-de-nouveaux-projets-nucleaires-Etude-Sfen-2022.pdf ; https://garonne-energie.fr/avantage-du-nucleaire-zoom-sur-les-benefices-economiques-et-environnementaux/ ; https://gifen.fr/le-gifen/filiere-nucleaire

  1. « Les EnRi variables compromettent la sécurité d’approvisionnement et provoquent des blackouts »
    Aucun blackout ne peut être attribué à une cause unique. Toutefois, l’augmentation de la part d’EnRi intermittentes pose des défis croissants de stabilité du réseau, en particulier en raison de la diminution de l’inertie électromécanique fournie historiquement par les centrales thermiques et nucléaires.

RTE souligne que le maintien de la sécurité d’approvisionnement dans des scénarios à forte pénétration d’EnRi suppose des investissements lourds et continus dans les réseaux, les dispositifs de compensation et les capacités pilotables de secours. Sans ces investissements, le risque de déséquilibre lors d’événements climatiques extrêmes augmente. Il s’agit là d’un constat de gestion de réseau, largement partagé par les gestionnaires de systèmes électriques européens.

Sources : https://rte-france.com/donnees-publications/etudes-prospectives/futurs-energetique-2050#Lesresultatsdeletude ; https://senat.fr/rap/r23-714-1/r23-714-1_mono.html ; https://assets.rte-france.com/prod/public/2025-12/2025-12-09-BP2025-resume-executif-synthese.pdf

  1. « En France, le nucléaire suffit à répondre aux besoins et le mix est déjà décarboné »
    Grâce à la combinaison du nucléaire et de l’hydroélectricité, la France dispose déjà d’un des mixes électriques les plus décarbonés au monde, avec une intensité carbone comprise entre 20 et 60 gCO₂/kWh selon les années. Dans ce contexte, remplacer des moyens nucléaires existants par des EnRi intermittentes n’apporte qu’un gain climatique marginal, tout en augmentant les coûts et la complexité du système. C’est une spécificité française.

Les rapports de RTE convergent sur un point central : la priorité climatique française réside moins dans la décarbonation supplémentaire de l’électricité que dans l’électrification des usages aujourd’hui fossiles, ce qui implique une augmentation significative de la demande de puissance pilotable. Le nucléaire et l’hydroélectricité, en particulier les STEP, apparaissent ainsi comme des piliers indispensables de cette trajectoire.

Sources : https://la-fabrique.fr/fr/publication/couvrir-nos-besoins-energetiques-2050-se-prepare-aujourdhui-2/ ; https://rte-france.com/donnees-publications/etudes-prospectives/futurs-energetique-2050#Lesresultatsdeletude ; https://lignes-droites.fr/energies-renouvelables-et-nucleaire-en-france-une-analyse-ecologique-economique-et-sociale-pour-mieux-comprendre-les-enjeux ; https://concertation-strategie-energie-climat.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/Dossier%20de%20concertation_Notre%20avenir%20%C3%A9nerg%C3%A9tique%20se%20d%C3%A9cide%20maintenant_V2.pdf

  1. « Le bilan environnemental des éoliennes est négatif et elles sont un désastre pour la biodiversité (oiseaux) et la santé humaine »
    Enfin, l’affirmation selon laquelle le bilan environnemental des éoliennes serait globalement « désastreux » est excessive. Néanmoins, il existe des impacts réels et documentés sur la biodiversité (oiseaux, chauves-souris, fragmentation des habitats) et des nuisances locales (bruit, paysage) qui doivent être pris en compte.

Si ces impacts sont globalement moindres que ceux d’autres activités humaines, ils ne sont ni nuls ni anecdotiques. Leur prise en compte renforce l’idée que les EnRi ne peuvent être considérées comme une solution neutre ou universelle, mais comme un élément parmi d’autres d’un système énergétique rationnel.

Sources : https://afis.org/Les-eoliennes-et-la-sante ; https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/lpo_oncfs_2019.pdf ; https://parlonssciences.ca/ressources-pedagogiques/les-stim-expliquees/les-parcs-eoliens-representent-ils-une-menace-pour-la ; https://connaissancedesenergies.org/idees-recues-energies/les-eoliennes-massacrent-les-oiseaux

 Les affirmations qualifiées de « désinformation » dans l’infographie de Quota Climat correspondent, pour une large part, à des constats techniques établis, issus de rapports publics et institutionnels de référence. Si certaines formulations médiatiques peuvent être excessives, leur disqualification globale revient à ignorer les conclusions mêmes de RTE, de la Cour des comptes et d’autres organismes officiels.

Le débat réel n’oppose pas la science à la désinformation, mais deux visions de l’architecture du système électrique : l’une fondée sur la pilotabilité, la robustesse, la souveraineté et l’optimisation systémique, l’autre sur une confiance encore largement hypothétique dans la gestion industrielle de l’intermittence à grande échelle.

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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1 Response to Quota climat, la censure est son métier, le mensonge son ADN. Financée par le Ministère de la Culture??? et le lobby éolien

  1. Avatar de practicallyc66ef89cd9 practicallyc66ef89cd9 dit :

    « Quota climat a été fondée par une diplômée de Sciences po ex collaboratrice d’un ex député macronien de Grenoble » Rien que de savoir çà, on n’a pas besoin de lire le reste… Encore une belle dictature!

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