En Italie : abattement de 1 million d’euros par enfant.
En Allemagne : abattement de 500 000 € par enfant.
En France : 100 000.
Le pays qui taxe le plus les successions.
Et pourtant l’Allemagne et l’Italie n’ont pas la dette de la France.
À l’international, 15 pays parmi les 38 qui sont membres de l’OCDE ignorent les droits de succession. Il n’y a qu’en Belgique, en Corée, au Japon et bien sûr en France que ces droits représentent plus de 1 % des recettes fiscales. Nos dirigeants pointent régulièrement du doigt des États auxquels ils reprochent de se livrer à du « dumping fiscal », encore récemment François Bayrou à l’égard de l’Italie. Mais dans la mesure où la France a les prélèvements obligatoires les plus élevés au monde, tous les autres pays peuvent être accusés de lui faire de la concurrence fiscale. Augmenter davantage les droits de succession continuerait à laisser la France à rebours du reste du monde.
L’immobilier représente peu dans le patrimoine des contribuables très fortunés, les rendant ainsi très mobiles dans un monde ouvert. Ils commencent donc par partir au paradis fiscal avant d’en rejoindre un autre plus céleste. Nier ce phénomène est une vue de l’esprit. Les exemples récents de la Norvège et du Royaume-Uni sont factuels. Plusieurs dizaines de multimillionnaires et milliardaires ont fui après un tour de vis fiscal. En définitive, les droits de mutation à titre gratuit frappent donc ceux qui sont suffisamment riches pour devoir en payer mais pas assez pour s’exiler. 50 % des Français héritent de 70. 000 €, les 10 % les plus riches de 500 000 €, les 1 % les plus riches de 4,2 millions € et les 0,1 % les plus riches de 13 millions €.
Il faut cesser de monter sans cesse les Français les uns contre les autres : jeunes vs. vieux, actifs vs. retraités, fonctionnaires vs. salariés du secteur privé… Les boomers ont été contraints de cotiser à un système mal géréFrédéric Douet
Au niveau interne, le produit des droits de succession est passé de huit milliards d’euros en 2010 à 17,5 milliards en 2022. Vouloir en percevoir davantage est symptomatique d’une pensée incapable de se réinventer autrement que par les prélèvements obligatoires. Selon une étude de la Fondation Jean Jaurès – sobrement intitulée « Face à la grande transmission, l’impôt sur les grandes successions » – la génération issue du baby-boom devrait transmettre 9. 000 milliards d’euros d’ici 2040. Largement de quoi donner envie à État obèse de s’inviter au banquet successoral au nom de la promotion de l’égalité. Outre le fait qu’ils confondent égalité et égalitarisme, nos gouvernants n’apprennent pas de leurs erreurs. Cela se saurait depuis longtemps si la lutte contre les inégalités passait par une hausse de la pression fiscale.
Les Français ne cessent de se paupériser en dépit de prélèvements obligatoires records. Rappelons qu’en France, le seuil de richesse est fixé à 4. 056 euros par mois après impôts pour une personne seule. La situation des plus avantagés se dégrade sans amélioration du sort des plus pauvre. La France agonise à petit feu à cause d’un phénomène de persistance dans l’erreur. Il est temps d’inverser le logiciel, c’est-à-dire de rompre avec cette politique du nivellement par le bas qui a commencé avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. Même si la droite est bien loin d’avoir été exemplaire, les grandes dates du déclassement et du renoncement sont toutes socialistes.
Par ailleurs, il faut cesser de monter sans cesse les Français les uns contre les autres : jeunes vs. vieux, actifs vs. retraités, fonctionnaires vs. salariés du secteur privé… Les boomers ont été contraints de cotiser à un système mal géré. Difficile de leur faire grief d’être responsables de l’aggravation de la dette publique au nom de leur confort. Il faut cesser avec cette politique de gribouille. Les Français se déclarent très majoritairement hostiles aux droits de succession. Les augmenter ne ferait donc que saper encore plus le consentement à l’impôt. Il peut y avoir une vie après les droits de succession. À contre-courant de la pensée qui domine largement dans la technostructure, une politique disruptive consisterait à les supprimer.
LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE 
Pour un bien immobilier chaque génération doit déjà payer de droits de succession, sauf si les enfants sont nombreux et encore jusqu’à une certaine somme c’est ainsi que mes quatre enfants devront payer pour la succession de ma maison, construite avec eux et s’ils la conservent leurs enfants seront obligés de faire de même … donc à chaque fois l’Etat rempli son escarcelle avec un bien pour lequel il n’a jamais donné une aide, les crédits pris sont remboursés aux banques , c’est un système infernal pour un possédant qui devra aussi payer des taxes (impôts ) pour avoir le droit d’habiter chez soit, sinon gare !!!!
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Il faut faire évaluer le bien, et faire des donations, en déduisant 1000000 € par endants et payer les frais de successions. Ils ne paieront que sur les éventuelles plus-values au jour de la vente, si vent il y a.
Vous pouvez également déduire 100000€ tous les 15 ans et par enfants.
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Il n’y a pas de plus-value sur la vente de la résidence principale de toutes façons. Donc pas d’augmentation du taux d’imposition, de mémoire.
Comme beaucoup, je suis propriétaire de ma maison et j’ai 3 enfants.
Après notre mort, ils feront ce qu’ils veulent, mais la « cote part » par enfant n’atteint pas encore 100 000€, donc pas de risque !
En résumé faut pas confondre « dons du vivant », imposable sauf franchise (100 000€/enfant tous les 15 ans, c’est pas si mal, non ?) et héritage.
Et je crois que la vision est restrictive; au final ce sont les autres formes de rente qui sont visées, dont l’actionnariat et l’épargne.
Et là les (suffisamment) riches pour payer outre mesure, ont déjà plié bagage ailleurs depuis des lustres; relire l’article en entier au besoin !
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« Pas 1000.000 € » mais 100.000€/enfant. Bien sur!
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Je sais cela, mais il faut les avoir ce 100000 € !
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Halte là ! J’en suis à la 5 successions en ligne directe (héritage de grand-parents, mon père étant déjà décédé) et les frais de succession en ligne directe sont minimes, immobilier compris ! Au final ce sont les banques qui se sucrent le plus sur l’épargne.
Alors avec une maison à partager en 3, 4 ,ou 5 (voir plus si ça saute une génération, mon cas cité ci-dessus), faut quand même avoir un sacré patrimoine et avoir sacrément joué dans le camp des plus-values pour y laisser ds plumes.
Je mets bien sûr de côté la transmission des patrimoines professionnels, mal appréhendé par le « petits patrons » (particulièrement ceux à la tête d’EURL !)
Bon on s’alignerait sur l’Italie ou d’autres que ça m’irait bien, hein; mais alors l’État devrait se nourrir autrement !
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Ping: L.’alliance hollando macrono socialiste va augmenter l’impôt sur la mort avec le soutien de Wauquiez – Qui m'aime me suive…
C’est pour la bonne cause !
Vous devriez quand même le savoir vous tous – les anciens Français – qui êtes des républicains dans l’âme : il s’agit de détruire la France pour mieux construire la république universelle !
Vous êtes victimes du dogme auquel vous adhérez tous avec un enthousiasme qui fait un peu pitié à voir…
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Bon, en même temps, tant qu’ils ne nous collent pas ce foutu « loyer fictif » basé sur la valeur locative… Là visiblement ce serait la goutte qui ferait vendre à tout le monde et se casser ailleurs.
Bon perso j’ai déjà un petit camping-car et un gros motorhome US, alors, je suis pas à la rue… si on peut dire !
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De mon côté je n’ai rien… Sauf ma vieille voiture un peu petite, mais c’est toujours ça pour se protéger de la pluie au cas où. 😉
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Les socialos au pouvoir ne sentent plus pisser!
Je sens de plus en plus que Glucksmann doit être en orbite pour remplacer Macron…
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Les gens comme Braun-Pivet devraient commencer par donner l’exemple…
Si seulement l’argent ponctionné servait à la collectivité !!! Mais non, il servira à engraisser un peu plus ces magouilleurs comme Yaël (prénom pas vraiment français. 😉 )
De mon côté, pas de souci, mes 4 enfants ne se battront pas pour l’héritage car je ne possède rien : j’ai déjà l’appréhension de devoir rentrer un jour en ehpad parce que je ne voudrais pas qu’ils paient pour moi.
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Malheureusement que vous le vouliez ou pas il y a de grandes chances qu’ils paient pour vous, en effet.
Pour qu’ils s’en tirent il faudrait que vous soyez hébergée dans un département fort hospitalier et fort généreux; et… je n’en connais pas !
L’allocation versée par les CG est « récupérable » et soumise à « conditions de ressources », on a eu le cas pour ma belle-mère.
Bon au final ça s’est arrangé car elle était sous tutelle et avait du coup… les moyens !
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Fut une époque où les enfants pouvaient faire hospitaliser les anciens en gériatrie en milieux psychiatrique, c’etait pris en charge. Depuis beaucoup de choses ont changé.
Bef!
Pour repondre à lepiaf18, faire une donnation, ca n’évite pas les plus values pour les enfants, en cas de revente et si ces derniers n’en font pas leur résidence principale. Par contre ca évite les frais de « droits de succession » qui sont payés au moment de la donation et compte tenude l’abattement de 100 000€; qui peuvent êtres lourds et obliger les enfants de vendre pour les payer, plus values en sus!
Et avec l’immobilier les héritages peuvent êtres une bonne source de revenus pour les finances publiques. A savoir que l’état récupérera la meilleure partie du magot, qui aura déjà été payé par vos parents tout au long de leur vie. Faire une donnation, à ce jour, reste la meilleure solution pour vous aux profits de vos enfants. Mais il faudra quand mêmes, soit leurs offrir les frais de succession, ou qu’ils les payent eux mêmes, sans oublier d’en garer l’usufruit du (des) bien(s) mais votre notaire devrait vous en informer de tout ca!
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Bah ! Comme ça va devenir la mode, si je deviens dépendante, je n’aurai qu’à demander l’euthanasie au lieu d’entrer en maison de retraite ! 😉
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Désolé, je ne relis pas toujours quand je publie, et ca pique un peu les yeux quand je me relis après…
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