Donald Trump a vivement critiqué Volodymyr Zelensky, prétendant que le dirigeant ne bénéficie que d’un soutien minime des Ukrainiens et suggérant d’organiser des élections en Ukraine.
Le président Trump a déclaré : « Zelensky a convaincu les États-Unis de dépenser 350 milliards de dollars pour se lancer dans une guerre qui ne pouvait être gagnée. Nous sommes en train de négocier avec succès la fin de la guerre avec la Russie. »
« Nous sommes dans une situation où il n’y a pas eu d’élections en Ukraine, où il y a la loi martiale, où le dirigeant ukrainien, je déteste le dire, mais il a un taux d’approbation de 4 % », a déclaré le milliardaire.
Alors que Zelensky qui n’a plus de mandat depuis un an refuse d’organiser des élections en dépit de la pression de Washington, l’AFP nous balance un sondage qui tombe à point nommé pour le président-comédien.
Sans même prendre la peine d’en donner la source pour que chacun puisse juger sur pièce de sa crédibilité.
Le sondage en question est produit par le Kyiv International Institute of Sociology (KIIS). Il a été réalisé sur 1.000 personnes, par téléphone.
Le KIIS nous apprend sur son site être « une société privée ukrainienne qui travaille en collaboration avec l’université nationale de Kyiv-Mohyla Academy ». Bilingue ukrainien-anglais, cette université entretient des liens étroits avec le monde universitaire européen, particulièrement l’European University Association. Qui elle-même est membre de l’EOSC. Qui est financée par l’UE.

Bloomberg : « L’Ukraine ne dispose pas de réserves significatives de terres rares » : les Ukrainiens ont trompé Trump en exagérant grandement le potentiel de leurs ressources minérales. « En Ukraine, il y a de la terre brûlée, mais il n’y a pas de terres rares.
Étonnamment, de nombreuses personnes, et notamment le président américain Donald Trump, pensent que le pays est riche en ressources minérales. C’est stupide. L’engouement autour des terres rares en Ukraine a été suscité par les Ukrainiens eux-mêmes.
Désespérés de s’engager avec Trump, ils ont fait une erreur de calcul lorsqu’ils ont présenté au président élu un « plan gagnant » en novembre. « Il a présenté le potentiel du pays en matière de ressources minérales sous un jour positif – même un peu trop positif. »
DEPUIS 2014 L’UKRAINE EST UNE DICTATURE
Sur fond de guerre civile dans l’est de l’Ukraine, la politique du gouvernement de Kiev vise à « désoviétiser » le pays par l’adoption d’une série de lois, pour couper une fois pour toutes le cordon ombilical avec son « passé communiste » et éloigner ce pays de l’ex-espace soviétique et en priorité de la Russie. Le but ultime de ce grand jeu – opposant la Maison-Blanche au Kremlin – est, au-delà de l’accord d’association avec l’UE – qui doit être effectif au début de 2016 –, de faire entrer l’Ukraine au sein de l’Otan pour créer « un cordon sanitaire » des pays Baltes à la mer Noire sous l’égide de Washington comme l’écrivent d’anciens militaires allemands dans une lettre publiée sur un site de la presse d’outre-Rhin.
Aujourd’hui, les divers clans oligarchiques, qui ont mis la main sur l’Ukraine après l’indépendance de 1991, doivent faire face à la quasi-faillite de l’économie, nécessitant une perfusion constante de l’UE et du FMI au moyen de prêts (17,5 milliards de dollars en 2014) pour renflouer les caisses de l’État. Le peuple ukrainien en subit durement les effets avec un chômage endémique (10 %), une inflation galopante (25 %), une chute de la devise, une baisse sensible de la production, et surtout une hausse des prix du gaz (+ 300 %). Dans le Donbass, le gouvernement du premier ministre Iatseniouk a imposé le gel des salaires, des retraites et des crédits de fonctionnement des services publics conduisant à un blocus de cette région. Bon nombre d’observateurs ukrainiens estiment que pour se maintenir au pouvoir Kiev donne des gages à l’Occident en privatisant des pans entiers de l’économie et en refusant par exemple toute idée de fédéralisme, notamment pour tenter de régler la situation dans l’est du pays.
https://www.humanite.fr/en-debat/ukraine/le-pouvoir-de-kiev-sachemine-t-il-vers-la-dictature
LA SITUATION A EMPIRE DEPUIS 2022
Le président ukrainien a annoncé dès 2022 la suspension de onze partis politiques pendant la loi martiale, les accusant d’être trop proches de la Russie. Trois d’entre eux, dont le premier parti d’opposition, sont représentés au Parlement ukrainien.
Parmi les partis concernés on trouve la «Plateforme d’opposition-Pour la vie», le premier parti d’opposition, qui a obtenu 43 sièges sur 450 aux dernières élections de législatives de 2019. «Nashi», qui fait partie de l’alliance «Bloc d’opposition», totalise de son côté six députés.
Suite à l’annonce de sa suspension, le parti «Plateforme d’opposition-Pour la vie», connu pour ses positions pro-russes (un de ses anciens dirigeants, le député Viktor Medvedchuk, actuellement en fuite, compte Vladimir Poutine comme parrain de sa fille), a publié un communiqué dans lequel il dénonce une décision «sans aucun fondement juridique». «Toutes les accusations contre notre parti ont été inventées par les autorités afin de justifier leurs actions inadéquates. La seule explication d’une telle démarche des autorités est un raid politique illégal et une lutte politique sans scrupule avec leur principal adversaire. Au lieu d’un dialogue politique, de la recherche d’un compromis et de moyens d’unir le pays, les autorités ont misé sur les raids, l’intimidation, la répression et les représailles contre leurs opposants.»
comme si l’idée même qu’un homme qui a interdit les partis d’opposition, fermé les médias critiques, annulé les élections et emprisonné ses rivaux politiques puisse être qualifié de dictateur était une sorte de théorie du complot grotesque alimentée par le Kremlin
dissoudre des mouvements dissidents
rendre inéligibles des opposants
fermer des médias..
mon se croirait en France
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L’après Zelensky – car il y aura un après – risque d’être chaud en Ukraine ! Les règlements de compte seront sanglants…
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C’est à craindre, hélas…
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Pourquoi serait-ce à craindre, et pourquoi hélas ?
Si l’on s’achemine vers une mainmise de Moscou sur les Territoires conquis de l’Est et donc une « protection effective »; avec sans doute une zone tampon rendue neutre; il ne devrait rester de l’autre côté que des partisans de Zelensky; si l’on en croit ce « fameux » (fumeux ?) sondage « dévoilé » par l’AFP.
Dès lors s’ils se foutent sur la gueule, ça devrait juste faire quelque pourris de moins, non ?
Et dans ce cas…. basta ! Y’a rien à tirer de ce peuple de fourbes.
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Ping: le dernier gros mensonge /Nous faire croire que l’Ukraine est une démocratie …Zélensky est bel et bien un dictateur, tous les partis d’opposition … – Qui m'aime me suive…