Une consommation accrue de chocolat noir, mais pas de chocolat au lait, a été associée à un risque plus faible de diabète de type 2(-21%)

@BanounHelene

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39631943/

Objectif : Étudier de manière prospective les associations entre la consommation de chocolat noir, au lait et total et le risque de diabète de type 2 (DT2) dans trois cohortes américaines.

Conception : Études de cohorte prospectives.

Cadre : Nurses’ Health Study (NHS ; 1986-2018), Nurses’ Health Study II (NHSII ; 1991-2021) et Health Professionals Follow-Up Study (HPFS ; 1986-2020).

Participants : Au début de l’étude pour les analyses du chocolat total (1986 pour le NHS et le HPFS ; 1991 pour le NHSII), 192 208 participants sans diabète de type 2, maladie cardiovasculaire ou cancer ont été inclus. 111 654 participants ont été inclus dans l’analyse du risque de diabète de type 2 par consommation de sous-types de chocolat, évalués à partir de 2006 dans le NHS et le HPFS et à partir de 2007 dans le NHSII.

Principal critère d’évaluation : diabète de type 2 autodéclaré, les patients étant identifiés par des questionnaires de suivi et confirmés par un questionnaire complémentaire validé. La régression des risques proportionnels de Cox a été utilisée pour estimer les rapports de risque et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour le diabète de type 2 en fonction de la consommation de chocolat.

Résultats : Dans les analyses primaires pour le chocolat total, 18 862 personnes atteintes de diabète de type 2 ont été identifiées au cours d’un suivi de 4 829 175 années-personnes. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels, liés au mode de vie et à l’alimentation, les participants consommant ≥ 5 portions/semaine de chocolat ont montré un taux de diabète de type 2 significativement inférieur de 10 % (IC à 95 % 2 % à 17 % ; tendance P = 0,07) par rapport à ceux qui n’en consommaient jamais ou rarement. Dans les analyses par sous-types de chocolat, 4 771 personnes atteintes de diabète de type 2 ont été identifiées. Les participants qui consommaient ≥ 5 portions/semaine de chocolat noir ont montré un risque significativement inférieur de 21 % (5 % à 34 % ; tendance P = 0,006) de diabète de type 2. Aucune association significative n’a été trouvée pour la consommation de chocolat au lait. La régression spline a montré une association dose-réponse linéaire entre la consommation de chocolat noir et le risque de diabète de type 2 (P de linéarité = 0,003), avec une réduction significative du risque de 3 % (1 % à 5 %) observée pour chaque portion/semaine de consommation de chocolat noir. La consommation de lait, mais pas de chocolat noir, était positivement associée à la prise de poids.

Conclusions : Une consommation accrue de chocolat noir, mais pas de chocolat au lait, a été associée à un risque plus faible de diabète de type 2. Une consommation accrue de chocolat au lait, mais pas de chocolat noir, a été associée à une prise de poids à long terme. D’autres essais contrôlés randomisés sont nécessaires pour reproduire ces résultats et explorer davantage les mécanismes.

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Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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1 Response to  Une consommation accrue de chocolat noir, mais pas de chocolat au lait, a été associée à un risque plus faible de diabète de type 2(-21%)

  1. Avatar de elba jovialedbba43735 dit :

    Il y a sans doute plus de sucre et moins de chocolat dans le chocolat au lait que dans le chocolat noir…

    Je n’ai pas trop compris ce qu’est une « année-personne » : « au cours d’un suivi de 4 829 175 années-personnes. » Tant pis, je laisse tomber.

    … Et je vais donc faire attention à consommer du chocolat noir à l’avenir… 🙂

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