il n’ y a aucune corrélation entre la température et la concentration atmosphérique du CO2; les modèles du Giec explosés par les études les plus récentes

Alain Préat est docteur en sciences géologiques et professeur à l’Université libre de Bruxelles. Sa spécialité est l’analyse des bassins sédimentaires du Précambrien au Mésozoïque.

https://www.researchgate.net/publication/357827050_La_geologie_la_temperature_et_le_CO2

S’il est un problème récurrent et délicat en géologie ‘climatique’, c’est bien la relation température et teneur atmosphérique en CO2, il y règne un flou artistique effarant, tout et son contraire sont légion.

A bien y regarder cela n’est pas si anormal tant les imprécisions sont la règle : imprécisions sur les âges géologiques des périodes ou intervalles étudiés, imprécisions sur la quantification de la ou des températures (globales et/ou régionales), du taux de CO2, et de leurs enchaînements dans la suite des processus naturels.

Est-ce à dire qu’on est complètement démunis ? Heureusement non, comme le montrent par exemple les événements hyperthermiques (ici) et les Optimas Climatiques (ici et ici).

Néanmoins on reste sur sa faim car une vision globale à l’échelle géologique manque. C’est la qualité première de l’article de J.W. Davis (2017) d’établir une vision complète des relations T/ CO2/∆RFCO2 (forcing CO2), depuis le début des temps phanérozoïques (soit 541 Ma suivant l‘échelle des temps géologiques, ici) jusqu’à aujourd’hui.

Annonçons d’emblée le résultat ou plutôt les deux résultats majeurs de cette étude

: 1° premier résultat plutôt pressenti : il n’ y a aucune corrélation entre la température (estimée à partir de nombreux ‘proxies ‘ou indicateurs) et la concentration atmosphérique du CO2 au cours du Phanérozoïque, la concentration atmosphérique du CO2 ne pilote donc pas la température des climats anciens ;

2° deuxième résultat plutôt inattendu : limiter les émissions anthropiques de CO2 n’est d’aucune utilité pour limiter le réchauffement actuel, mais serait essentiel pour préserver la biodiversité.

Il en résulte que l’ensemble des données montre que la concentration atmosphérique

en CO2 et la température sont largement découplées dans la majorité des climats

phanérozoïques

4d. Finalement les faibles ou absences de corrélations entre la température, la

concentration de CO2atmosphérique et ΔRFCO2 suggèrent que d’autres variables ou

processus non identifiés sont à l’origine de l’essentiel (> 95%) de la fluctuation de la

température au cours du Phanérozoïque. Les cycles de la concentration de

CO2 atmosphérique étant indépendants de ceux de la température, les processus à

leur origine doivent être différents. Dans ce contexte des émissions périodiques de

CO2 peuvent être liées à l’activité volcanique et à l’ouverture des dorsales océaniques à

partir du manteau terrestre (Vérard et al., 2015). Les données présentées par Davis (2017)

rejettent ces hypothèses pour le contrôle de la température, car les quantités de

CO2 émises dans l’atmosphère par ces processus devraient être beaucoup plus faibles pour

permettre un forçage significatif de la température par ΔRFCO2. L’auteur encourage la

recherche d’autres mécanismes pouvant rendre compte de fluctuations de la température

d’environ 4°C sur une période de 135-150 Ma. Au niveau des facteurs pouvant jouer le rôle

de facteur causal, la littérature « alternative au GIEC » cite des fluctuations d’activité

solaire, résultant partiellement de la position du soleil par rapport au centre de masse du

système solaire (et donc des positions respectives des planètes, en particulier des plus

massives), ce qui influe son moment angulaire et son champ magnétique contrôlant le flux

de rayons cosmiques incidents sur Terre (et qui seraient à l’origine de la nucléation des

nuages), la couverture nuageuse jouant à la fois un rôle de persienne le jour et de

couverture la nuit, la présence d’aérosols résultant d’éruptions volcaniques ou de chutes

occasionnelles de météorites, etc.. Notons que les fluctuations du CO2 peuvent

effectivement être liées à l’activité volcanique et à l’ouverture des dorsales

océaniques, mais cela n’a aucun impact sur la température

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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2 Responses to il n’ y a aucune corrélation entre la température et la concentration atmosphérique du CO2; les modèles du Giec explosés par les études les plus récentes

  1. Avatar de Robert Moreau Robert Moreau dit :

    Merci pour à ces VRAIS scientifiques d’avoir fait ces précieuses recherches et merci à Patrice Gibertie de nous les faire connaitre. On voit encore mieux l’enfumage du pouvoir aux fins de manipulation du public ; une branche du projet totalitaire mondialiste vient d’être mise au jour. Je fais suivre. Encore Merci.

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  2. Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

    « la concentration atmosphérique du CO2 ne pilote donc pas la température des climats anciens »

    Et nos escrologistes voudraient nous faire croire qu’avec leur baguette magique les (faux) « experts » du Giec ont réussi à déterminer le contraire, et même à essayer de nous faire croire que c’est l »homme qui serait à l’origine de cette modification hyper récente (150 ans !) d’un des mécanismes les plus complexe du fonctionnement du système solaire et des planètes; ceci rien qu’en ayant extrait du pétrole et du charbon et en ayant tiré l’énergie induite.

    Et ce sont les mêmes qui nous tirent vers le tout électrique, énergie ne pouvant être tirée de rien puisque n’existant pas à l’état naturel (l’électricité ne s’extrait pas, il faut la « fabriquer ») en plus d’être difficile à stocker.

    Est-ce qu’ils nous prennent pour plus imbécile que nous sommes ?

    Bon peut-être pas quand on voit la difficulté avec laquelle les voitures électriques peinent à trouver client; et pas seulement à cause du prix !

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