
Cela n’en finit plus en Islande, le pays a connu la sixième éruption d’un de ses volcans depuis le mois de décembre 2023. Le « Sundhnuksgigarod » a offert d’impressionnantes images de ses coulées de lave, jeudi 22 août 2024, mais a aussi provoqué d’importants dégâts matériels.
https://link.springer.com/article/10.1038/srep44095?fromPaywallRec=true
« Le gaz principal, c’est de l’eau mais aussi du dioxyde de carbone (CO2) et de soufre (SO2). Ce dernier peut poser problème, explique Pierre Delmelle. Il réagit dans l’atmosphère pour former de très fines particules que l’on peut inhaler. Si l’activité volcanique perdure pendant des décennies, elle peut impacter la qualité de l’air de manière chronique et poser problème, particulièrement, pour les personnes qui souffrent déjà de problèmes respiratoires.«
Un nuage de dioxyde de soufre a survolé le nord de l’Europe et a commencé à s’installer dans le ciel de France dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 août, Il provient du volcan islandais Sundhnuksgigarod qui est entré en éruption jeudi.
Incolore, ce gaz a une odeur soufrée plus ou moins prononcée selon sa concentration. Il peut s’avérer dangereux en quantité importante ou lors d’expositions prolongées, précise l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Il émane notamment de la combustion du pétrole et du charbon et peut être produit sur des sites industriels ou par des volcans.
Les volcans émettent 32 % du SO2 mondial, gaz très irritant pour les poumons et les yeux. A long terme, son inhalation est relié à une mortalité augmentée. C’est inconscient de ne pas prévenir et de nous faire chier sur le climat. La pollution de l’air est le vrai problème
Les Britanniques ont été avertis de rester à l’intérieur de chez eux, alors qu’un nuage de gaz corrosif et acide, qui peut causer de graves problèmes de santé, engloutit le Royaume-Uni aux premières heures ce matin. Les cartes météorologiques montrent qu’un énorme nuage de dioxyde de soufre (SO2), craché par les récentes éruptions volcaniques en Islande.
UN PRECEDENT
L’éruption du volcan Tonga-Hunga a provoqué une injection sans précédent de vapeur d’eau dans la stratosphère
2 août 2023 / Association des climato-réalistes
Dans une étude publiée le 14 décembre 2022 par la revue Nature, une équipe de scientifiques a calculé une augmentation sans précédent de 13 % de la masse d’eau stratosphérique mondiale (par rapport aux niveaux climatologiques) et une multiplication par cinq de la charge d’aérosols stratosphériques, la plus élevée des trois dernières décennies.
En utilisant une combinaison de données satellitaires, y compris des données du satellite Aeolus de l’ESA, et des observations au sol, l’équipe a découvert qu’en raison de l’altitude extrême, le panache volcanique a fait le tour de la Terre en seulement une semaine puis s’est dispersé presque d’un pôle à l’autre en trois mois.
Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA fournit les explications détaillées suivantes :
Les éruptions volcaniques injectent rarement beaucoup d’eau dans la stratosphère. Au cours des 18 années où la NASA a effectué des mesures, seules deux autres éruptions (l’événement de Kasatochi en Alaska en 2008 et l’éruption de Calbuco en 2015 au Chili) ont envoyé des quantités appréciables de vapeur d’eau à des altitudes aussi élevées. Mais ce n’étaient que des soubresauts par rapport à l’événement du Tonga, et la vapeur d’eau des deux éruptions précédentes s’est rapidement dissipée. L’excès de vapeur d’eau injectée par le volcan Tonga, en revanche, pourrait rester dans la stratosphère pendant plusieurs années. Cette vapeur d’eau supplémentaire pourrait influencer la chimie de l’atmosphère, favorisant certaines réactions chimiques qui pourraient temporairement aggraver l’appauvrissement de la couche d’ozone. Cela pourrait également influencer les températures de surface. Les éruptions volcaniques massives comme le Krakatoa et le mont Pinatubo refroidissent généralement la surface de la Terre en éjectant des gaz, de la poussière et des cendres qui réfléchissent la lumière du soleil dans l’espace. En revanche, le volcan Tonga n’a pas injecté de grandes quantités d’aérosols dans la stratosphère, et les énormes quantités de vapeur d’eau provenant de l’éruption peuvent avoir un effet de réchauffement temporaire, car la vapeur d’eau retient la chaleur. L’effet se dissipera lorsque la vapeur d’eau supplémentaire sortira de la stratosphère.Source : Jet Propulsion Laboratory de la NASA
Ils vont bientôt interdire aux volcans d’érupter…..
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Et nos « médias » mainstream de ne parler que du SO2; silence radio sur le CO2 !
Et pourtant une éruption c’est bel et bien une combustion. Saloperie de carbone !
Bon « en même temps », c’est sûr ça les arrange pas ça une émission « naturelle » et non de lafautedelhomme !
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