La plus grosse blague (depuis les avions renifleurs ) faite aux sénateurs sur l’intéret des énergies renouvelables intermittentes …

Auditionné par le Sénat avec un « scientifique » diplômé de Sciences Po ,Nicolas Meilhan fut le témoin d’une très tres grosse fumisterie dislillée par le dit sciencepologue.

Thomas Pellerin affirmait que le recours aux  » renouvelables « intermittentes avait soulagé la facture des consommateurs de 23 milliards en un an

La réalité, c’est dix fois moins pour des coôuts de productions et des investissments montrueux

Les importations d’électricité ont coûté 7 milliards d’euros à la France en 2022, contre 2 milliards de bénéfices en moyenne annuelle entre 2014 et 2019.

https://sunmind.co/la-fluctuation-des-prix-de-lelectricite-une-realite-aux-causes-multiples

Le marché de l’électricité : – 25% de notre consommation – 50% de l’électricité sur notre facture en kWh – 75% de l’électricité sur notre facture en € – 100% du doublement du TRV en 4 ans Tout ça pour qu’une centaine de sangsues qui produisent 5% de notre électricité survivent.

La difficulté n’est pas nouvelle : la Cour des comptes avait elle-même estimé, dans son rapport de 2021 sur « L’analyse des coûts du système de production électrique », que le coût de production du mégawattheure pour les années 2011 à 2020, pouvait être soit de 42 € (retenu pour l’Arenh à l’époque) si l’on adoptait une méthode « comptable », soit de 60 € si l’on optait pour une approche « économique ». Soit un écart de 50 %, excusez du peu.

Alors, quel est donc le coût de production du mégawattheure produit par EDF. Autour de 60 € ? Ou plutôt autour de 70 ? Une chose semble acquise, il est au-dessus des 42 € auxquels EDF est contraint de le vendre à ses concurrents dans le cadre de l’Arenh. Il est également au-dessus des 48 € calculés par la CRE en 2020 et des 53 € demandés par EDF la même année.

Comment l’art de l’exégèse comptable permet-il en trois ans, de faire bondir de 50 % l’évaluation du coût de production des centrales nucléaires ? La CRE n’a pas répondu à Ouest-France. EDF, pour sa part, déclare  ne pas vouloir faire de commentaires sur les hypothèses de la CRE ».  

Les nouveaux chiffres sont, par ailleurs, à rapprocher des 30 à 40 € estimés par RTE, le gestionnaire du système électrique français (filiale à 50 % d’EDF), en 2021.

Cette fourchette, explique RTE, concernait seulement le coût de la prolongation d’activité des 56 réacteurs existants d’EDF, alors que François Hollande puis Emmanuel Macron lors de son premier mandat, s’engageaient vers des fermetures anticipées.

Cette estimation avait été produite par RTE dans « Futurs énergétiques 2050 », la fameuse étude de près de 1 000 pages qui, mettant en évidence la hausse de consommation électrique nécessaire à la décarbonation de la France d’ici à 2050, a pu contribuer à convaincre Emmanuel Macron, à la fin de son premier mandat, de renoncer à la réduction du nucléaire et au contraire à le relancer.

Quelle compétitivité face aux énergies renouvelables ?

Ces chiffres donnaient au nucléaire existant un avantage sur les coûts de production de la plupart des énergies renouvelables, tels qu’estimés par RTE en 2030 : l’éolien terrestre était entre 30 et 60 € du MWh, l’éolien en mer posé entre 40 et 60 € et l’éolien en mer flottant entre 60 et 80 €, tandis que le photovoltaïque au sol était autour de 35 €.

RTE assume ces chiffres avantageux pour le nucléaire « historique » en rappelant qu’ils ne prennent pas en compte le coût du capital investi à la création des centrales, seulement celui de la prolongation.

https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/quel-est-le-vrai-cout-de-lelectricite-nucleaire-dedf-dc9e23cc-57d9-11ee-a19a-bfe39da75904

Le marché de gros est « le marché où l’électricité et le gaz sont négociés (achetés et vendus) avant d’être livrés sur le réseau à destination des clients finaux (particuliers ou entreprises) ».

Le prix de l’électricité est fixé par un mécanisme appelé Merit Order (en français « logique d’appel des différentes sources de production électrique dans l’ordre des coûts marginaux croissants »). Les coûts marginaux représentent les coûts des combustibles et le coût des quotas d’émissions CO2. Un graphique illustrant ce concept (source : Enerplan) :

Les énergies renouvelables dites « fatales » (éolien, photovoltaïque, hydraulique au fil de l’eau), avec un coût marginal quasi-nul, sont ainsi appelées en premier dans le Merit Order, suivies des moyens de base (nucléaire) puis de semi-pointe (centrales à charbon et à gaz) pour finir par les moyens de pointe et d’extrême pointe (fioul notamment) et les flexibilités (hydro, batteries).

1ère erreur : il fallait diviser par 3 car les 23,6 Milliards d’€ sont sur 3 ans. 2ème erreur : il faut diviser diviser par 4 car le marché ne représente que 25% de notre consommation

https://t.co/u1kwtpmqEz

23,6 Mrds d’€ d’économies sur 3 ans pour 1200 TWh d’électricité consommée = 20€/MWh d’économie sur le prix de gros de 250€/MWh. Comme le marché ne représente que 25% de notre consommation, l’économie n’est pas de 350€/habitant/an mais de 30€/habitant/an soit 10x moins.

L’augmentation multifactorielle de la facture d’électricité, expliquée par Fabien Bouglé, résulte de divers éléments tels que la composante énergétique stable, la taxe de raccordement (Turp), et la Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Électricité (TICE). Cette hausse est également attribuée aux subventions croissantes envers les énergies intermittentes, telles que l’éolien et le solaire, avec des prix garantis. Le marché européen de l’électricité, notamment influencé par la spéculation basée sur le « merit order », a un impact défavorable sur les consommateurs français, en désavantageant la production nucléaire nationale. La crise énergétique, exacerbée par des tensions géopolitiques et des fluctuations du marché du gaz, a contraint la France à des achats coûteux sur le marché européen, augmentant ainsi les coûts d’électricité pour les consommateurs et les entreprises du pays.

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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4 Responses to La plus grosse blague (depuis les avions renifleurs ) faite aux sénateurs sur l’intéret des énergies renouvelables intermittentes …

  1. Ping: La plus grosse blague (depuis les avions renifleurs ) faite aux sénateurs sur l’intéret des énergies renouvelables intermittentes … – Qui m'aime me suive…

  2. Avatar de Patrick Patrick dit :

    Tout cela paraît être du non-sens, à moins d’admettre une fois pour toute que les gouvernements respectifs ne travaillent pas pour les Français, mais contre les Français.

    Alors là, oui, tout prend un sens.

    C’est une destruction méthodique de tout le socle de la société.
    Destruction de la production d’énergie, destruction de l’Ecole, destruction des industries, du système de santé, destruction de l’agriculture. destruction du parc de location, etc.

    Chaque nouvelle loi est une bombe qui a pour objet de créer davantage de destruction dans la société.
    Il n’y a même pas à réfléchir, chaque loi de Macron a pour objet la destruction (sous des dehors de protection).

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    • Avatar de Robert Moreau Robert Moreau dit :

      En effet, destruction planifiée de tout ce qui fait le tissu social, les services publics de l’enseignement, hospitalier, agriculture, immobilier, banquier, etc … SAUF pour tout ce qui sert le COERCITIF : police, CRS, gendarmes mobiles, la fameuse CRS8, services secrets, drones et armements de dernier cri, pendant que nos politicards se sont exemptés de tout pass sanitaire ou vaccinal, viennent de se voter des augmentations de revenus alors qu’ils nous appellent à toujours plus de dite sobriété, alors que nous, les dits « petites gens », faisons toujours plus d’efforts, notamment au vu des prix pratiqués de l’énergie alors qu’on n’est pas en pénurie. On attend toujours les voitures à hydrogène à un prix abordable pour tous, ce qui résoudrait le problème de pollution, sans oublier que les voitures électriques à 100 % du parc représentent un NON-SENS concernant l’exploitation des ressources minières et toutes les pollutions qui vont avec. Du business, du lobbying, de la corruption et autres type d’influence, c’est là l’explication majeure pour nous asservir toujours plus.

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      • Avatar de lepiaf18 lepiaf18 dit :

        Les voitures « à hydrogène » sont en fait des voitures à moteur… électrique !
        Ce n’est donc pas là que le bât blesse, mais uniquement dans la fabrication ou l’extraction de la matière première « hydrogène » et surtout … dans sa distribution.
        A quoi sert d’avoir un tel véhicule avec une autonomie et un temps de ravitaillement comparables au véhicule à moteur thermique si vous ne pouvez pas le ravitailler?
        Hyundai, Toyota font déjà rouler de tels véhicules.

        Et ça fait près de 10 ans maintenant que les véhicules électriques font partie du paysage et à part Renault (tiens une marque française, pionnière même, à ce qu’on dit !) qui affiche quelques incidents sur des éléments (transmission) ne devant pas en présenter, la fiabilité est sans aucun doute supérieure à celles des derniers modèles à moteur thermique.

        Le chariots élévateurs ou transpalettes qu’on met en recharge la nuit dans nombre d’entreprises, ça ne date pas d’hier. Le problème est donc bien… ailleurs !

        Dans la solution d’approvisionnement en électricité par… batteries, par exemple, et dans le réseau de recharge de ces-dits éléments; sans oublier bien sûr le manque de maturité de la technologie des batteries qui n’a jamais été fiabilisée parce que trop vite commercialisée (ça ne concerne pas que les voitures, malheureusement). Pour les véhicules, rien n’a été véritablement anticipé; à cause d’une solution politique à l’emporte pièce, parfaitement dogmatique.
        Il est risible de penser (et de croire) que la planète est en un tel danger (elle en a sans doute vu d’autres !) que nous n’ayons pas le temps de faire les choses, mieux, sinon… bien !

        Concernant la recharge, 10 ans après, on est toujours à la ramasse (bon y’a pas que nous sur ce point, c’est à peu près général).
        Et je n’ai pas abordé le problème de la réparation et de la revente d’occasion (batteries d’origine garanties en général 8 ans), le coût d’un changement de batteries dépassant la valeur vénale du véhicule. Les assureurs sont en train de le démontrer. Pour mémoire l’âge moyen des véhicule en France est supérieur à 10 ans.

        Comme pour les éoliennes on n’a sans doute pas encore vu avec les batteries tous les inconvénients; dont la pollution engendrée par l’extraction des minerais nécessaires (dont lithium) et la fabrication. ans même aborder le coût ! Le Chinois ont sans doute encore de beaux jours devant eux !

        Et c’est le même scénario qui se dessine avec l’hydrogène, avec un inconvénient supplémentaire de taille (que personne ne vous indique !); la place que prend le système de pile à combustible.
        Il suffit d’aller voir sur les sites de ceux qui produisent ces véhicules pour se rendre compte que ce n’est pas pour les voitures de ville ! Et qu’il faudra… voyager léger, ou du moins peu encombrant.
        Comme chez nous il n’y a aucun constructeur de véritable grande routière (pas de bol ça ne rentre pas dans une Twingo !), c’est pas demain la veille qu’on produira ce genre de véhicule en France.

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