Plusieurs lots de Pfizer contaminés par le promoteur du virus de cancer SV40 Quelles garanties de sécurité????

Au printemps dernier (lire la 2eme partie de l’article) les biologistes ont mis en évidence la composition du Pfizer, pas celle de l’essai mais celle commercialisée, ils ont trouvé une forte contamination en particulier par le PROMOTEUR DU virus du cancer SV40 ou virus du singe vert

Depuis, pas de réponses et pas de garanties de sécurité.

Les biologistes alertent:

@BanounHelene

@JanciToxDoc

il n’y a aucune raison pour qu’un plasmide contenant le SV 40 ait jamais été choisi pour être utilisé dans une application humaine de thérapie génique pour une matrice pour ces vaccins. En d’autres termes, je n’accepte pas l’utilisation accidentelle de ce produit comme excuse pour sa présence dans ces vaccins.

Le virus SV40 est un virus oncogène connu et l’insertion de séquences de ce virus, ainsi que le fait que Pfizer et le DOD les cachent aux régulateurs du monde entier, sont extrêmement inhabituelles et soutiennent l’intention.

Ce virus a un promoteur qui peut se placer devant des oncogènes ou des suppresseurs de tumeurs pour provoquer des cancers.

le fait que la FDA et les autres agences de régulation ne réagiront d’aucune manière à la présence des séquences, ou le fait qu’elles aient été cachées aux régulateurs en dit long

la séquence de localisation nucléaire SV 40 qui a été insérée conduit l’ADN directement vers le noyau des cellules humaines, où il s’intégrera

Aucune de ces séquences SV40 n’est nécessaire pour simplement créer une matrice pour le vaccin ou la bactérie E. Coli.

Même sans la séquence du promoteur SV 40, le signal de localisation nucléaire conduira l’ADN vers le noyau, où la mutagenèse par insertion peut conduire à des cancers ainsi qu’à des mutations génétiques pouvant être transmises à la descendance.

@P_J_Buckhaults

Calling all colleagues around the world. If you have a vial of mRNA vaccine that still has a few drops in the bottom i would like to test if for DNA. PM me with the lot number of anything you have available. Expiration date does not matter. Prefer things that have been kept cold. just a few drops will help us chart DNA content vs adverse event reporting by lot number. thank you.

La séquence du vaccin Pfizer Monovalent est désormais publique.Les études se multiplient et toutes indiquent de très fortes contaminations par l’ADN des bactéries et virus utilisés pour la fabrication . Les conséquences seraient au moins aussi graves que les effets désastreux de la fameuse protéine spike présente dans l’organisme de longues semaines après l’injection.

Le #Pfizer est mille fois trop contaminé par l’#ADN bactérien :une machine à fabriquer les cancers , les maladies neurologiques et à détruire le système #immunitaire https://pgibertie.com/2023/04/12/le-pfizer-est-mille-fois-trop-contamine-par-ladn-bacterien-une-machine-a-fabriquer-les-cancers-les-maladies-neurologiques-et-a-detruire-le-systeme-immunitaire/… via @GibertiePatrice

https://osf.io/b9t7m/

Il contient également l’amplificateur 72bp à 2 copies dans le promoteur SV40. Un autre groupe en Europe a séquencé cela avant Kevin McKernan et a partagé ses données. Ils ont trouvé la même chose en utilisant des méthodes différentes

Le promoteur viral module la transcription et par conséquent la réplication virale..

Une contamination correspond à un virus connu et soigneusement surveillé de puis 1963! La preuve du caractère cancérigène de ce virus est en débat mais le principe de précaution avait conduit à changer les vaccins antipolio

Difficile en effet de retrouver statistiquement la preuve, 3 à 4 millions de vaccinés aux Etats Unis sur dix ans , des effets tardifs et dilués dans le temps . Hélas par la suite des vaccins oraux furent à leur tour contaminés Certains vaccins antipoliomyélitiques oraux ont été contaminés par le SV40 infectieux après 1961 

Pour être clair, tous les vaccins administrés aux personnes au cours de cette période n’étaient pas contaminés par le SV40. Parmi ceux qui l’étaient, le formol utilisé pour tuer le poliovirus a également pu tuer la totalité ou la plupart du SV40

En effet, les études épidémiologiques menées par le passé sont biaisées par la difficulté à établir quels individus ont reçu des vaccins contaminés, à déterminer le dosage de SV40 infectieux présent dans différents lots de vaccins (en raison de l’inactivation par le formol du poliovirus qui peut avoir affecté de façon variable l’infectiosité du SV40 ), et enfin en observant de grandes cohortes de sujets pendant plusieurs décennies après l’exposition au virus pour surveiller le développement du cancer

Le virus simien 40 (SV40) est un virus simien qui a été accidentellement administré à l’homme, dans les années 1955-1963, par le biais de vaccins antipoliomyélitiques contaminés. Les découvertes ultérieures des activités de transformation et d’oncogénicité des antigènes viraux grand T (Tag) et petit t (tag) du SV40 ont suscité des recherches sur le potentiel du SV40 à induire le cancer chez l’homme. À ce jour, des centaines d’études moléculaires et épidémiologiques visant à déterminer si le SV40 infecte les humains, son mode de transmission potentiel et son rôle putatif dans les tumeurs humaines, ont été publiées.

En mars 2022 Deux articles publiés dans le Lancet impliquent de manière assez forte le SV40 dans les lymphomes non-Hodgkiniens (LNH). La première étude a retrouvé des séquences spécifiques du SV40 dans 42 % des LNH étudiés mais jamais chez des patients sans LNH ou avec d’autres types de cancers. Le deuxième article rapporte l’identification de séquences du SV40 dans 43 % des LNH étudiés.

La FDA a perdu les dossiers documentant le gain de la recherche de fonction sur le SV40, le virus causant la tumeur dans le vaccin contre la poliomyélite qui a été mis en 98 millions de doses aux États-Unis. https://catalog.archives.gov/id/22465763

Dans cette revue, nous évaluons les preuves biologiques, pathologiques et cliniques du SV40 dans les cancers humains, les maladies non malignes et les échantillons de sang.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1941725/

LA CONTAMINATION DU VCCCXXX COVID SERAIT PLUS INQUIETANTE

Publiée dans l’ International Journal of Cancer, la revue ajoute que le nombre de personnes réellement à risque – celles exposées au SV40 vivant – reste inconnu.

https://aacrjournals.org/cancerres/article/65/22/10273/518777/Some-Oral-Poliovirus-Vaccines-Were-Contaminated

LES FAITS HISTORIQUES

L’origine des questions actuellement posées sur le rôle de SV40 dans la survenue de certaines tumeurs humaines remonte aux années 1960, avec la découverte d’une contamination par SV40 de lots de vaccins contre la poliomyélite, et la démonstration ultérieure du développement de tumeurs chez des hamsters qui avaient reçu des inoculations de polyomavirus. Chez ces animaux, des tumeurs, rares dans l’espèce humaine, étaient observées: épendymomes, tumeurs du plexus choroïde et ostéosarcomes, ainsi que des lymphomes.
Une partie du vaccin antipoliomyélitique administré de 1955 à 1963 était contaminée par un virus, appelé virus simien 40 (SV40). Le virus provenait des cultures de cellules rénales de singe utilisées pour produire le vaccin. La plupart des contaminations, mais pas toutes, concernaient le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI). Une fois la contamination reconnue, des mesures ont été prises pour l’éliminer des futurs vaccins. Les chercheurs se sont longtemps interrogés sur les effets du vaccin contaminé sur les personnes qui l’ont reçu.

Partant de ces observations, différents auteurs ont recherché la présence de polyomavirus dans les tumeurs humaines de même type que celles qui étaient observées expérimentalement. Dans les années 1990, plusieurs travaux ont fait état de la présence de séquences d’ADN de polyomavirus dans différentes tumeurs humaines.

Une seconde vague d’intérêt pour SV40 s’est développée à partir de 1994, à la suite des résultats précédemment mentionnés sur le mésothéliome. On a en effet évoqué le rôle étiologique potentiel d’un autre facteur ou d’un co-facteur, et en particulier d’un virus, dans le développement de cette tumeur primitive de la plèvre, considérée comme résultant dans la majorité des cas (70 % à 80 %) d’une exposition aux fibres d’amiante. L’intervention possible d’un autre facteur étiologique, outre son intérêt scientifque, était susceptible de remettre en question l’attribution des responsabilités dans les processus de réparation ou d’indemnisation des patients atteints de mésothéliome. D’après les diverses études qui ont porté sur le mésothéliome, il ressort que des séquences d’ADN correspondant au génome de SV40 sont détectées dans ces tumeurs, mais ce n’est pas le cas dans toutes les tumeurs, et cette hétérogénéité dépend aussi bien des pays que des études. Ces divergences ne sont pas limitées au mésothéliome.

On peut s’interroger sur la signification de la présence ou de l’absence de facteurs ou de co-facteurs inducteurs de l’oncogenèse chez des sujets exposés 30 ou 40 ans auparavant à ces facteurs. On sait que le développement d’une tumeur est un processus long, qui comporte plusieurs événements mutationnels, selon les tumeurs et la nature de l’agent transformant. En l’absence de détection de séquences SV40, on ne peut toutefois pas exclure une action virale au cours de l’une des étapes de la transformation néoplasique, en particulier s’il n’y a pas d’intégration de l’ADN viral dans l’ADN cellulaire. S’il est très important, aujourd’hui, de trouver une méthodologie fiable de détection des polyomavirus, et/ou de rechercher des produits d’expression de leurs gènes, il est nécessaire de mieux comprendre le mode d’intégration du virus dans les cellules. Il est également important de rechercher, pour une meilleure identification des facteurs de risque, des marqueurs biologiques de l’exposition témoignant des dommages spécifiques faits aux cellules, en relation avec le processus néoplasique.

Le virus SV40 observé dans les vaccins contre la poliomyélite était le virus complet de 5 kb.Dans les années 50/60 une centaine de millions de personnes furent vaccinés contre la polyo par des lots de vaccins qui étaient contaminés pour 30% d’netre eux.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2003/01/medsci2003191p5/medsci2003191p5.html

2001/ Le vaccin contre la polio contaminé par le virus SV40 dans les années 50 et 60 pourrait provoquer certains cancers

20 août 2001 – En avril dernier, plus de 60 scientifiques réunis à Chicago ont mis en joue leur ennemi commun: un virus de singe qui a contaminé les premiers vaccins contre la polio entre 1955 et 1963 et qui serait carcinogène. L’affaire est de taille, car on estime qu’à l’époque, plus de 100 millions de personnes ont reçu ces vaccins contaminés. Voici le résumé d’une très longue histoire.

En 1955, grâce au Dr Jonas Salk, les humains ont enfin une arme contre la polio, un fléau mondial qui touche à l’époque des centaines de milliers de personnes et en tue des milliers. En 1960, alors que les cas de polio sont en chute libre, une chercheuse du National Institutes of Health découvre que le vaccin Salk est contaminé par un virus de singe – le vaccin est issu de cultures faites sur des tissus rénaux de singes asiatiques – qui se révèle carcinogène chez des animaux de laboratoire. Le SV40 (Simian Virus 40) est isolé l’année suivante et l’agence américaine de santé publique demande alors, discrètement, aux compagnies pharmaceutiques de débarrasser le vaccin de cet intrus. Cependant, elle n’exige pas le rappel des stocks déjà en circulation, soit plus d’une année d’approvisionnement.

La position des autorités médicales américaines n’a pas changé entre 1961 et 2001: oui, le vaccin a été contaminé par le SV40, mais il n’est pas présent dans les tumeurs humaines (ou en infime quantité et les analyses donnent des résultats contradictoires) et les nombreuses études menées sur les populations exposées au vaccin contaminé n’ont jamais pu démontrer une augmentation des cas de cancer.

Voilà qui fait bondir le camp adverse, composé de nombreux scientifiques qui étaient fort sceptiques avant de commencer leurs travaux sur le SV40. Selon eux, ce virus est présent dans les tumeurs, en très petites quantités certes, mais il est redoutable. En effet, de plus en plus de travaux établissent un lien entre le SV40 et certains cancers du cerveau, du mésothéliome (habituellement relié à une exposition à l’amiante) et des os. Le lien n’est pas direct, mais ces chercheurs sont convaincus que le SV40 joue un rôle-clé et qu’il faut élucider son mode d’action pour, non seulement soigner les personnes atteintes de ces types de cancer, mais aussi mettre au point un vaccin qui, en neutralisant le SV40, court-circuiterait la carcinogénèse.

Au moment de la conférence en avril dernier, plus de 60 travaux provenant de 30 laboratoires différents étayaient cette hypothèse. Il semble que la détermination de ces chercheurs oeuvrant partout dans le monde ait fait plier le National Cancer Institute des États-Unis: non seulement l’organisme a émis un avis reconnaissant la possibilité que le virus SV40 soit associé au cancer chez l’homme1, mais il a aussi décidé de financer des travaux dédiés à la mise au point d’un vaccin contre le SV40.

Cette longue histoire ne s’arrête cependant pas là. En effet, aux États-Unis, des dossiers internes des Laboratoires Lederle (le principal fabricant du vaccin contre la polio) ont récemment été rendus publics dans le cadre d’un litige n’ayant pas de rapport avec le virus SV40. Or, ces documents jettent un doute sérieux sur les mesures prises pour éviter la contamination du vaccin Sabin (virus atténué administré par voie orale) qui fut approuvé en 1962, soit sept ans après celui de Salk (virus tué administré par injection). Voilà un point qui, s’il est prouvé un jour, éluciderait un mystère récurrent dans la saga du SV40: comment se fait-il qu’on détecte ce virus dans les tumeurs de personnes nées après 1963, soit après que tous les lots de vaccins Salk contaminés aient été utilisés?

Certaines personnes ne se posent plus la question: les parents d’un enfant mort à 2 ans det demi d’un cancer au cerveau poursuivent Lederle. L’analyse de la tumeur de leur fils a révélé la présence du SV40; il avait été immunisé contre la polio en 1997 à l’aide d’un vaccin Sabin. La mère d’un enfant immunisé de la même façon en 1968 songe aussi à poursuivre la compagnie pharmaceutique: opéré à 2 ans pour un cancer du cerveau, son fils, qui a maintenant 33 ans, vit avec elle et requiert une assistance quotidienne.

LES CONCLUSIONS …. pas très claires des CXDC mais on retire

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK221112/

En résumé, l’évaluation scientifique du comité conclut que des preuves biologiques modérées à fortes étayent la théorie selon laquelle la contamination par le SV40 du vaccin antipoliomyélitique pourrait contribuer aux cancers humains. Plus précisément, les preuves sont solides :

  • Le SV40 a contaminé certains vaccins contre la poliomyélite utilisés de 1955 à 1963, et
  • SV40 a des propriétés transformantes dans plusieurs systèmes expérimentaux.

De plus, des preuves se sont accumulées suggérant que le SV40 12 est probablement présent dans certaines tumeurs humaines. Les données concernant la détection du SV40 dans de nombreux échantillons de mésothéliome, mais pas tous, associées aux preuves du potentiel oncogène du SV40, suggèrent que le SV40 pourrait contribuer aux cancers chez l’homme 13 . Cependant, il n’est pas clair

  • quelle proportion (le cas échéant) des personnes exposées au vaccin contaminé par le SV40 ont été infectées,
  • quelle proportion (le cas échéant) des cancers humains dans lesquels le SV40 est détecté sont causés par le SV40,
  • que la seule source de SV40 est due au vaccin antipoliomyélitique contaminé, ou
  • que le vaccin antipoliomyélitique contaminé par le SV40 a causé ou non le cancer chez les receveurs du vaccin.

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ÉVALUATION DE L’IMPORTANCE

La responsabilité du Comité d’examen de l’innocuité de l’immunisation pour la présente série d’études comprend l’examen de l’importance des questions d’innocuité de l’immunisation pour la société — le contexte dans lequel les décisions politiques doivent être prises. La plupart des questions examinées par ce comité concernent les vaccins actuellement utilisés. Dans le cas présent, cependant, l’utilisation actuelle du VPI n’est pas en cause. Le problème est plutôt la possibilité que l’apparition de certains cancers soit liée à l’utilisation passée du vaccin antipoliomyélitique contaminé par le SV40 entre 1955 et 1963. Aujourd’hui encore, ce problème revêt une importance sociétale majeure parce que l’exposition au vaccin contaminé était si étendue et parce que Le cancer est une maladie tellement grave et largement redoutée.

La poliomyélite constituant une grave menace pour la santé pendant la première moitié du XXe siècle , le VPI a été accueilli avec enthousiasme en 1955. Il était largement utilisé aux États-Unis et dans de nombreux autres pays avant que des mesures ne soient prises pour éliminer la contamination accidentelle par le SV40. Les données d’enquêtes auprès des ménages indiquaient qu’en 1961, plus de 98 millions de personnes aux États-Unis avaient reçu une ou plusieurs doses de VPI (Fraumeni et al., 1963). Shah et Nathanson (1976) ont estimé que 10 à 30 millions de ces personnes étaient exposées au SV40, mais les chiffres pourraient facilement être plus élevés.

Les preuves issues d’études animales ont porté sur quatre cancers : l’épendymome, l’ostéosarcome, le mésothéliome et le lymphome. Le lymphome non hodgkinien est le cinquième cancer le plus répandu aux États-Unis et les taux d’incidence ont augmenté au cours des dernières décennies. Les trois autres cancers sont graves mais relativement rares, avec 2 000 à 3 000 cas survenant chaque année. L’incidence de l’épendymome est la plus élevée chez les très jeunes enfants, qui ont également les plus faibles perspectives de survie à long terme (Gurney et al., 1999a). Les taux de survie à cinq ans des enfants de 0 à 4 ans sont de 46 %, contre 76 % pour les 10 à 14 ans. Les ostéosarcomes sont plus susceptibles de survenir chez les adolescents. La survie s’est améliorée, mais le traitement peut nécessiter l’amputation d’un membre affecté. En revanche, l’incidence du mésothéliome est la plus élevée chez les personnes âgées,

L’examen par le comité des preuves épidémiologiques et biologiques a montré que les effets de l’exposition au vaccin antipoliomyélitique contaminé restent incertains, avec des questions importantes concernant le rôle du SV40 dans les cancers humains non résolues. Si de futures études épidémiologiques fournissaient des preuves plus convaincantes d’un lien de causalité, les preuves actuelles sont suffisamment solides pour suggérer que la contribution relative du SV40 au risque global devrait être faible. Néanmoins, la possibilité que des millions de personnes en bonne santé aient été exposées à un agent pathogène pourrait facilement nuire à la confiance du public dans le programme national de vaccination et les groupes de surveillance chargés de garantir la sécurité du programme.

Dans des rapports antérieurs (IOM, 2001a,b, 2002a,b), le comité a examiné les preuves selon lesquelles les préoccupations concernant l’innocuité des vaccins pourraient réduire les taux d’immunisation et augmenter les niveaux de maladies évitables par la vaccination. Dans les années 1970, par exemple, les préoccupations concernant l’innocuité du vaccin contre la coqueluche ont été un facteur dans de nombreux pays de baisses importantes des taux de vaccination qui ont été suivies d’épidémies (Gangarosa et al., 1998). Plus récemment, l’affirmation selon laquelle l’autisme pourrait être lié au vaccin contre la rougeole ou au vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole semble également avoir contribué à la baisse des taux d’immunisation et à l’augmentation des niveaux de maladie au Royaume-Uni et en Allemagne (Communicable Disease Report, 2001 ; Reuters, 2002).

Les États-Unis ont la responsabilité de traiter de manière approfondie les problèmes de santé découlant de la contamination par le SV40 du vaccin antipoliomyélitique afin de s’assurer que tout effet indésirable sur la santé est identifié ou d’aider à produire les preuves scientifiques nécessaires pour garantir que l’exposition au vaccin contaminé n’a pas eu d’effets indésirables. .

Le comité conclut que les inquiétudes concernant l’exposition au SV40 par contamination accidentelle des vaccins contre la poliomyélite sont importantes en raison de la gravité des cancers en tant que conséquences néfastes possibles pour la santé et en raison de la nécessité continue d’assurer et de protéger la confiance du public dans le programme de vaccination du pays.

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RECOMMANDATIONS POUR LA RÉPONSE DE SANTÉ PUBLIQUE

Les questions scientifiques et politiques examinées par le comité conduisent à des recommandations pour une attention ciblée de la santé publique. Le comité a constaté que les preuves sont insuffisantes pour déterminer si les receveurs du vaccin antipoliomyélitique contaminé par le SV40 ont un risque accru de cancer. Cependant, parce que l’utilisation du vaccin contre la poliomyélite a été recommandée par les organismes consultatifs fédéraux et nationaux, parce que les questions quant à la possibilité d’une transmission continue du SV40 dans la population restent non résolues et parce que la compréhension du potentiel oncogène du SV40 est à un point crucial dans le cycle de découvertes scientifiques, une attention de santé publique sous la forme d’analyses politiques et de recherches supplémentaires est nécessaire.

Examen de la politique

Depuis 1961, la FDA a exigé des tests pour s’assurer que les vaccins contre la poliomyélite utilisés aux États-Unis sont exempts de contamination par le SV40. L’Advisory Committee on Immunization Practices, l’American Academy of Pediatrics et l’American Academy of Family Physicians recommandent désormais l’utilisation exclusive du VPI pour vacciner les enfants et les adultes aux États-Unis (CDC, 2000). Le comité n’a trouvé aucune indication de crainte que la contamination par le SV40 de l’IPV aux États-Unis en usage aujourd’hui ait pu échapper à la détection. Par conséquent, le comité ne recommande pas un examen de la politique du vaccin contre la poliomyélite par l’un des organismes consultatifs nationaux ou fédéraux sur les vaccins sur la base des préoccupations concernant les risques de cancer qui pourraient être associés à l’exposition au SV40, car le vaccin actuellement utilisé est exempt de SV40. .

Des allégations ont été faites selon lesquelles certains vaccins antipoliomyélitiques oraux pourraient avoir été contaminés après 1963 (Kops, 2000). Le comité demande instamment à la FDA ou à d’autres agences de répondre à ces allégations pour tenter de résoudre l’incertitude concernant la possibilité d’exposition au SV40 après 1963. Des hypothèses appropriées sur l’exposition sont essentielles pour mener des analyses épidémiologiques valides des risques qui pourraient être associés au VPO contaminé.

Analyse des politiques et communication

La capacité des chercheurs à utiliser des études épidémiologiques pour évaluer l’association possible du SV40 avec certains cancers a été entravée en partie par le petit nombre de cas pour la plupart des cancers préoccupants, mais aussi par une incertitude substantielle dans la classification des individus comme exposés ou non exposés.

L’incertitude quant à l’exposition découle en grande partie du manque d’informations détaillées sur les niveaux de SV40 dans le vaccin et sur qui a reçu le vaccin. L’analyse d’échantillons stockés de VPI utilisés en 1955 a montré que les niveaux de SV40 variaient d’un lot de vaccin à l’autre et que certains lots n’étaient pas contaminés (Fraumeni et al., 1963). Mais les échantillons de vaccin produits pendant le reste de la période de contamination probable (1955-1961) n’étaient pas disponibles pour les tests, laissant aux enquêteurs peu de base pour identifier les différences d’exposition au SV40 parmi la population vaccinée. Une mauvaise classification de l’exposition entraînerait un biais vers l’hypothèse nulle d’absence de différence entre les groupes « exposés » et « non exposés ».

Le comité espère que la contamination d’un vaccin ne se reproduira plus jamais, mais considère également qu’il est prudent de mettre en place un plan complet de prévention de la contamination, ainsi que de réponse et de communication si un tel événement se produisait. Des éléments d’un tel plan existent déjà au sein des diverses agences chargées d’assurer la sécurité des vaccins. Par exemple, la FDA a le pouvoir de réglementation sur la production de vaccins. Actuellement, tous les vaccins homologués par la FDA doivent satisfaire aux exigences générales de sécurité, de stérilité et de pureté (Code of Federal Regulations, 2001). Par exemple, les substrats cellulaires utilisés pour produire le vaccin ROR proviennent de troupeaux indemnes du virus de la leucose aviaire. Le vaccin ROR est également soumis à des tests d’activité virale fortuite. Les lignées cellulaires utilisées pour produire le vaccin antipoliomyélitique sont testées pour (en plus du SV40) la tuberculose, les virus de l’herpès, la rougeole et d’autres agents infectieux (CDC, 1997). Cependant, le comité n’a pas connaissance d’un système complet qui soit transparent et clairement compréhensible et accessible au public. Le plan global le plus récent élaboré par le gouvernement fédéral sur la sécurité des vaccins n’aborde pas les problèmes de contamination (NIH, 1998).

Le comité recommande que les organismes fédéraux appropriés élaborent un plan de prévention et d’intervention en cas de contamination par les vaccins.Les organismes appropriés devraient être dotés de l’autorité et des ressources nécessaires pour mettre en œuvre le plan une fois qu’il est en place. Ce plan devrait identifier les procédures déjà en place ou celles qui doivent être développées, par exemple, pour prévenir la contamination des vaccins pendant le processus de fabrication. En outre, le plan doit inclure des stratégies d’évaluation de routine du vaccin pour une éventuelle contamination ; la notification des responsables de la santé publique, des prestataires de soins de santé et du public en cas de contamination ; identification des receveurs de vaccins contaminés ; et la surveillance et la recherche pour évaluer les effets sur la santé associés à la contamination. De toute évidence, le plan devra tenir compte des incertitudes scientifiques et techniques entourant une affirmation selon laquelle une contamination s’est produite ou est possible. La mise en œuvre du plan exigera un jugement considérable quant au niveau d’intervention requis pour traiter un problème de contamination spécifique. Étant donné que le plan impliquera plusieurs agences et bureaux, le Bureau du programme national de vaccination est probablement le mieux placé pour organiser et coordonner l’élaboration du plan.

L’élaboration du plan devrait faire l’objet d’une discussion large et ouverte par les régulateurs, les décideurs, les fabricants, les chercheurs, les administrateurs de vaccins et le public. Une fois qu’un plan est élaboré, une campagne de communication doit être entreprise pour informer le public et les médecins. Une discussion et une communication ouvertes sont importantes pour s’assurer que la confiance dans l’approvisionnement en vaccins est méritée et généralisée. Le comité a noté plusieurs questions spécifiques qui devraient être prises en compte lors de l’élaboration d’un plan de prévention et d’intervention en cas de contamination par les vaccins.

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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1 Response to Plusieurs lots de Pfizer contaminés par le promoteur du virus de cancer SV40 Quelles garanties de sécurité????

  1. Avatar de Françoise Bianchi Françoise Bianchi dit :

    Est-ce le fait du hasard des recombinaisons virales ou d’une intention criminelle ?

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