UKRAINE, il faudrait savoir terminer une guerre civile…

Il n’est pas possible de dénoncer les mensonges sanitaires et de se taire pour l’Ukraine . Les pressions politiques sur Amnesty International sont révélatrices. L’organisation a osé dénoncer les pratiques de l’armée de Kiev tout en condamnant celles de Moscou .

Depuis 2014 l’Ukraine , pays aux frontières artificielles héritées de Lénine voit des populations s’affronter . Jamais le fossé n’ a été aussi profond entre elles car des puissances étrangères s’en mèlent

IL S’AGIT D’UNE GUERRE CIVILE SUR FOND D’INGERENCE ETRANGERE

Les populations auraient pu vivre ensemble mais encore aurait il fallu une structure fédérale et le respect des minorités y compris hongroises .

La Russie a sous estimé la force d’un nationalisme ukrainien antirusse , la Russ de Kiev est morte depuis longtemps . L’Occident a refusé de voir la réalité du nationalisme russe en Crimée et dans le Donbass

Je ne choisirai pas entre le régime corrompu du millardaire Zelensky et les dirigeants auto proclamés du DONBASS. Cette guerre civile n’est pas la notre pas plus qu’en 1914 les problèmes de Sarajevo n’étaient ceux de nos anciens…

Hélas les Polonais, les Baltes et de l’autre bord, les Hongrois eux se sentent impliqués

Le ministère letton de la justice souhaite limiter l’utilisation de la langue russe au travail et dans les lieux publics. Il trouve qu’elle s’est trop enracinée. La population russophone représente près de 38%. À Riga, le nombre de russophones dépasse 50 %. D’autres guerres civiles en perspective…

Cette guerre civile pouvait être évitée en appliquant vraiment les accords de Kiev , en reconnaissant le droit des russophones de parler Russe . Hélas depuis 2014 les civils sont en première ligne, c ‘est ce que reconnait l’Onu en 2016. L’attaque russe a amplifié la crise mais elle avait commencé huit ans auparavant et les abus sont des deux côtés comme dans toute guerre civile…

Les frontières officielles n’ont pas plus de sens ici que celles de la Serbie, remises en causes par l’Otan pour faire naître le Kosovo. Bien d’autres frontières ont été remises en cause , la dernière fois , je crois, c’était au Soudan…Il ne reste que le DROIT DES PEUPLES A DISPOSER D’EUX MEMES et l’organisation par l’Onu de référendum d’auto détermination dans les Oblatz ukrainiens contestés.

A défaut le massacre des civils continuera et un obus finira par tomber sur une centrale nucléaire

DES BASES MILITAIRES DANS DES HÔPITAUX ET DES ÉCOLES 

Nos chercheurs ont également été témoins de l’utilisation d’hôpitaux comme bases militaires de facto par les forces ukrainiennes dans cinq localités. Dans deux villes, des dizaines de soldats se reposaient, s’affairaient et prenaient leurs repas dans des hôpitaux. Dans une autre ville, des soldats procédaient à des tirs depuis des positions situées près d’un hôpital. 

L’utilisation d’hôpitaux à des fins militaires constitue une violation évidente du droit international humanitaire. 

Le 28 avril, une frappe aérienne russe a blessé deux employés d’un laboratoire médical dans la banlieue de Kharkiv après que les forces ukrainiennes eurent installé une base dans ce complexe. 

L’armée ukrainienne installe régulièrement des bases dans des écoles dans les villes et villages du Donbass et de la région de Mykolaïv. Des écoles ont été temporairement fermées pour les élèves depuis le début du conflit, mais dans la plupart des cas, ces bâtiments se trouvaient à proximité de zones habitées par des civils. 

Dans 22 des 29 écoles qu’ils ont visitées, nos chercheurs ont constaté que des soldats utilisaient ces bâtiments ou y ont trouvé des éléments prouvant une activité militaire passée ou présente – notamment des treillis militaires, des munitions abandonnées, des sachets de rations militaires et des véhicules militaires. 

Après six mois d’enquêtes en Ukraine, nos équipes ont documenté de nombreux crimes de guerre dont l’armée russe s’est rendue coupable. Leurs responsables devront en rendre compte devant la justice. Au cours de leurs enquêtes, nos équipes de recherche ont également fait le constat que des tactiques des forces ukrainiennes de défense pouvaient parfois mettre en danger les populations civiles. Dans 19 cas, elles ont démontré que les forces ukrainiennes avaient établi des bases et utilisé des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux, lors des opérations visant à repousser l’invasion russe qui a débuté en février. Ces pratiques opérationnelles violent le droit international humanitaire : elles mettent en danger la population civile en transformant des biens de caractère civil en cibles militaires.

À notre connaissance, dans les cas sur lesquels nous avons réuni des informations, quand l’armée ukrainienne s’est installée dans des structures civiles dans des zones résidentielles, elle n’a ni demandé aux civils d’évacuer les bâtiments environnants, ni aidé les civils à les évacuer, s’abstenant ainsi de prendre toutes les précautions possibles pour protéger la population civile. 

ATTAQUES MENÉES SANS DISCRIMINATION PAR LES FORCES RUSSES 

Toutes les parties à un conflit doivent en toutes circonstances faire la distinction entre les objectifs militaires et les biens de caractère civil et prendre toutes les précautions possibles, y compris en ce qui concerne le choix des armes, pour réduire le plus possible les préjudices subis par la population civile. Les attaques menées sans discrimination qui tuent ou blessent des civils ou endommagent des biens de caractère civil constituent des crimes de guerre. 

Un grand nombre des frappes russes sur lesquelles nous avons réuni des informations ces derniers mois ont été menées avec des armes frappant sans discrimination, notamment des armes à sous-munitions interdites, ou avec d’autres armes explosives à large champ d’action. D’autres frappes ont été menées au moyen d’armes guidées avec des niveaux de précision variables ; dans certains cas, ces armes ont été suffisamment précises pour toucher des cibles bien définies. 

La pratique de l’armée ukrainienne qui consiste à placer des objectifs militaires dans des zones habitées ne justifie en aucun cas les attaques menées sans discernement par les forces russes.  

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
Cet article a été publié dans éducation prépa école de commerce. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

15 commentaires pour UKRAINE, il faudrait savoir terminer une guerre civile…

  1. Ping : UKRAINE, il faudrait savoir terminer une guerre civile… | Qui m'aime me suive…

  2. Briotet dit :

    Vos enquêtes sur la politique sanitaire sont très bien documentées.

    J’aime

  3. Ping : UKRAINE, il faudrait savoir terminer une guerre civile…avant d’en commencer une autre en Lettonie – Site Gaulliste d informations Internationales

  4. Christiane dit :

    Je ne pense pas qu’un les russes agissent sans discernement merci à

    Envoyé de mon iPhone

    >

    J’aime

    • K2r dit :

      J’avais oublié de le dire dans mon commentaire précédent. Vous avez parfaitement raison de le souligner. C’est d’ailleurs l’unique raison de la durée de l’opération qui, menée à la manière de l’OTAN, aurait été réglée sous un tapis de bombes en un rien de temps. Mais il faut rappeler que les Russes considèrent que la grande majorité de la population de l’Ukraine est russe. Cette région s’appelait la Petite Russie. La Russie Blanche, ou Belarus, est au nord. La Principauté de Kiev faisait partie des principautés qui ont fondé progressivement la Grande Russie. Rappelons que le développement de l’Empire Russe s’est déroulé alors que les Tsars puis Empereurs étaient des princes importés d’Allemagne, comme pour la Grande-Bretagne. La Russie s’est toujours voulu membre de la famille des nations européennes, sans pour autant renier l’héritage asiatique ni celui des provinces du sud. Le dépeçage de l’Empire Russe, de l’URSS, et maintenant de la Fédération de Russie sont un des points constants de la politique des Anglo-Saxons, et maintenant de leurs vassaux.

      J’aime

  5. JEAN-LUC dit :

    Je suis globalement d’accord avec l’analyse de ce post sur la guerre civile en cours.

    Il y a aussi un aspect très inquiétant à souligner, s’agissant des bases du nationalisme à l’œuvre au sein du pouvoir kiévien, c’est sa nature ethnique, raciste qui vise à l’épuration de type génocidaire des Russophones, et à la négation linguistique et culturelle des minorités en général considérées comme des sous-citoyens jusque dans les textes de loi.
    En témoignent les bombardements systématiques des populations civiles du Donbass ainsi que leur utilisation comme otages et bouclier humain, ainsi que les bombardements de la centrale nucléaire.
    A contrario, Il faut reconnaître à l’armée Russe qu’elle ne prend pas les populations comme objectif militaire, même s’il elle ne peut éviter certains dégâts collatéraux et commettre des exactions.

    Je voudrais citer un extrait d’un article de Pierre Antoine Pontoizeau à lire dans son intégralité dans France Soir, qui évoque cette dérive:

    « Un projet d’essence néo-nazi car ethnique et linguistique

    En conclusion, cette loi viole sans contestation possible, les droits de l’homme et la Charte européenne. Le projet nationaliste est donc plus qu’un projet d’unité linguistique ; c’est un projet intentionnellement ethnique parce que le nationalisme ukrainien a posé le principe d’une nation, d’une ethnie et d’une langue en excluant toutes les autres populations « impures ». Le projet d’une nation ethnique est bien au centre de la loi de 2019 qui exclut les russophones et les minorités hongroises, roumaines ou tatars. Les réactions des minorités russophones, majoritaires dans plusieurs oblasts sont comparables à la réactivité des Wallons et Flamands ou des Québécois. Le mouvement de sécession des séparatistes russophones sur l’ensemble des régions de Lougansk et Donetsk trouve son origine dans cette situation. Le déclencheur : l’abolition de la loi de 2012 le 23 février 2014.

    Comment l’Occident peut-il condamner des populations défendant leur droit à pratiquer leur langue maternelle, au seul motif qu’il s’agit du russe ? Si ce n’est à considérer que le russe fait exception. Il sera intéressant de voir comment nous réagirons lorsque des réfugiés demanderont de revenir chez eux dans les oblasts russophones. Validerons-nous la déportation des populations entreprises par le régime de Kiev en interdisant à ces populations de revenir chez elle et d’adopter la nationalité qui s’ensuit ?

    Le lecteur aura noté que la désinformation continue. Comme pour les effets indésirables des « vaccins », les effets indésirables des politiques de sanction contre le méchant russe sont éludés. Et comme pour les privations de liberté des politiques sanitaires, il faudra accepter les privations d’autres libertés au nom d’une politique anti-russe. Et le plus grave, nous avons balayé les piliers de nos sociétés libres : la dignité de la personne humaine et le droit imprescriptible de refuser des thérapeutiques. Nous balayons aujourd’hui d’autres piliers, ceux des libertés fondamentales en matière de langues et de cultures. Le plus étonnant, l’ensemble de ces piliers furent piétinés par les nazis et nous recommençons. Nos gouvernants sont très inquiétants. »

    Essayiste, chercheur et fondateur de l’Institut de Recherches de Philosophie Contemporaine, Pierre-Antoine Pontoizeau a notamment publié des ouvrages sur la théorie de la communication, la théorie des organisations, la théorie du langage politique et la philosophie des mathématiques.

    Aimé par 1 personne

  6. domica25 dit :

    A partir du moment où Zelensky a dit, mi février, qu’il ne mettrait pas en œuvre les accords de Minsk et qu’il allait faire des armes nucléaires (déjà commencé), vous conseillez quoi à Poutine, sachant que c’est une guerre USA / Russie pour mettre la Russie à terre et que les USA ont bien l’intention de détruire le continent européen, France y compris.
    La russophobie des pays Baltes est légendaire, ils ne peuvent pas voir les russes, où est la solution ?
    Les Slaves vont-ils accepter de disparaître rapidement ?
    Les ukrainiens ont fait 13.000 morts en 8 ans, combien en ont-ils fait pendant cette guerre ?

    – Politique officielle des états-unis :
    « nous pouvons gagner une guerre nucléaire » :
    l’exterminisme dernière étape de la civilisation.

    Effrayant. Politique officielle des États-Unis : « Nous pouvons gagner une guerre nucléaire »: l’exterminisme dernière étape de la civilisation .

    J’aime

    • JEAN-LUC dit :

      Poutine fait ce qu’il devait faire, après avoir attendu 8 ans et comptabilisé 13000 morts Russophones dans le Donbass.
      Quant à l’Europe, c’est l’œuvre colonisatrice des USA, via la commission, l’OTAN et nos dirigeants laquais serviles des intérêts US.

      Aimé par 1 personne

  7. domica25 dit :

    – L’ONU bloque la mission d’expertise de l’AIEA
     » ce n’est pas une catastrophe nucléaire en Europe, provoquée par les armes de l’OTAN, dirigées par les conseillers otanesques et manipulées par des Ukrainiens kamikazes, qui va arrêter les fous au pouvoir aux Etats-Unis. C’est aux pays européens de les arrêter. C’est cela le rôle que doivent jouer les pays européens, et non pas celui du caniche de salon, qui aboie sur commande, apporte le joujou au bruit de la sonnette et vient lécher la main, qui peut le frapper. ‘
    http://russiepolitics.blogspot.com/2022/08/la-centrale-nucleaire-de-zaporojie.html

    J’aime

  8. nicolasbonnal dit :
  9. K2r dit :

    Lire « les accords de Minsk » et non de Kiev. Pour le reste, excellent résumé.

    J’aime

  10. Paul-Emic dit :

    texte très ambigu. Je résume les Ukrainiens sont de mauvais garçons parce qu’ils mettent des canon dans les hôpitaux mais les Russes sont des criminels de guerre parce qu’il cherchent à détruire ces objectifs. Quant à l’emploi d’armes prohibées par les Russes, en admettant que ce soit vrai, l’emploi d’armes prohibées et de tir systématiques sur la population civile (sa population) est non seulement tout autant criminel, mais en plus documenté.

    Aimé par 1 personne

  11. domica25 dit :

    Les accords de Minsk sont analysés tout à la fin de cette vidéo :
    – Jean de Gliniasty, diplomate français qui fut ambassadeur de France en Russie entre 2009-2013.

    Il y a des choses non dites dans cette vidéo, comme par ex. les vraies raison de l’emprisonnement de Navalny qui a été faite après jugement sur une plainte d’Yves Rocher, mais dans l’ensemble cette vidéo remet bien des pendules à l’heure.

    J’aime

Laisser un commentaire