RAOULT CONTRE -ATTAQUE/ HYDROXYCHLOROQUINE/DEUXIEME VAGUE /MUTANT/VACCIN

RAOULT PREND L’OPINION A TEMOIN ; Son protocole en hôpital de jour donne 1 pour mille de mortalité.  Il n’y a pas eu rebond  mais bien une deuxième maladie  avec des mutants dont les autres ont nié l’existence

Aujourd’hui, il livre le verbatim de toutes ses interviews dans  « Carnets de guerre COVID-19 » à paraître le 11 février prochain. Il se livre en répondant aux questions de FR3

« Sur le plan de l’IHU, nous avons probablement une des expériences et des collections de données les plus importantes au monde, sur un site unique.

On a fait plus de 300.000 tests, on a pris en charge sur le plan thérapeutique 14.000 personnes, c’est énorme avec des taux de mortalité qui sont parmi les plus bas au monde.

On a réussi à mettre au point plusieurs stratégies techniques et thérapeutiques, et on a réussi à gérer des flux qui étaient impensables.

On a eu à tester jusqu’à 4.000 personnes par jour. Ce qu’on a réussi à faire sans émeute, on a toujours rendu les résultats dans les 24 h. Cela a poussé jusqu’au bout les capacités techniques et opérationnelles de l’IHU ».

« Les gens qui étaient testés étaient revus à l’hôpital de jour systématiquement le lendemain. Il y avait une consultation, un électrocardiogramme, une prise de sang, la vérification de leurs résultats.

Quant aux malades justifiant qu’ils soient hospitalisés, on en a hospitalisé plus de 2.000. Et de temps en temps, ils avaient besoin de réanimation. Ils passaient en réanimation à côté, à l’hôpital de La Timone (AP-HM ndlr). Et quand ça allait mieux, ils revenaient.

On fait très attention. Par exemple, grâce à ces coups de fil, on détecte en moyenne deux embolies pulmonaires par semaine. On fait venir les patients ici, on traite, on anticoagule.

On voyait que tout le monde s’affolait avec l’hydroxychloroquine (des effets secondaires ont été décrits concernant l’intervalle QT ndlr). Alors on a voulu prendre toutes les précautions. On n’a jamais eu de problèmes.

La grande spécificité de l’IHU c’est de dire il faut s’occuper des malades, il faut les soigner, ce qui a posé des problèmes, car ça n’était pas le message gouvernemental ».

En mars 2020, si le Pr. Raoult pouvait compter sur l’engouement populaire et le soutien de personnalités politiques et médicales, d’autres médecins se montraient beaucoup plus prudents avec la chloroquine et le dépistage à grande échelle.

Dans toute la cohorte que nous avons suivie, seules deux personnes de moins de 60 ans sont décédées sans que l’on comprenne pourquoi.

Nous avons les taux de mortalité les plus bas au monde chez les gens qui sont en hôpital de jour. On est à 1 pour 1.000.

Dans toute la cohorte que nous avons suivie, seules deux personnes de moins de 60 ans sont décédées sans que l’on comprenne pourquoi ».

Et globalement, on l’a montré dans un de nos travaux, dès qu’on enlève les conflits d’intérêts, il y a 80 % des études qui montrent l’effet favorable de l’hydroxychloroquine ».

Il y a des gens qui pensent qu’à une nouvelle maladie, il faut un nouveau médicament.

« Il y a plein de thérapeutiques qui, par différentes techniques, montrent une efficacité sur le virus, dont beaucoup sont des médicaments qui sont anodins. Pour beaucoup on pourrait, avec un peu de bonne volonté, avoir très rapidement des données pour savoir si c’est efficace ou pas.

Parmi celles-là, en dehors de l’hydroxychloroquine et de l’azytromycine (association préconisée par l’IHU), il y a d’autres macrolites, il y a la doxycycline qui est un autre antibiotique, il y a l’ivermectine qui est un médicament antiparasitaire. Il y a probablement la cyclosporine qui est un médicament qu’on donne chez les sujets greffés.

Et puis il y a toute une série de molécules dont on voit par docking moléculaire, c’est-à-dire en regardant  la manière dont les structures sont susceptibles de s’assembler grâce aux programmes informatiques, qui sont des candidats thérapeutiques potentiels.

Donc on rentre dans un autre monde sur le plan thérapeutique. C’est la crise qui va nous permettre de basculer dans ce monde thérapeutique où on voit qu’il y a des molécules qui n’ont pas été programmées pour ça et qui ont une activité, qu’il faut évaluer…

De notre côté, on a trouvé quelque chose qui marche, on en est content. Pourquoi en essayer d’autres ? Voilà. C’est plus ça notre manière de faire, c’est le soin ».

« Quand il s’agit de vacciner des sujets âgés qui ont une forte mortalité et chez qui le bénéfice va de soi, toute protection est bonne. Par exemple dans les Ehpad, où vous avez plus de 20% de mortalité si vous ne traitez pas les gens. Si vous avez  quelque chose qui évite, qui diminue ne serait-ce que 30 à 50 % des cas qu’ils fassent une infection, c’est un service déjà.

« Après, la question se pose plus chez les gens qui ne meurent jamais de cette maladie, ne font pas de forme grave. Est-ce qu’on fait un vaccin, en particulier un vaccin dont on ne connait pas l’efficacité, ni les risques à long terme ?

L’idée que le vaccin est une baguette magique, et que grâce à ça, maintenant qu’on a affolé la population, on va tout arrêter ne me paraît pas raisonnable. Ca n’est pas comme ça que ça se passe. Le taux d’efficacité du vaccin est ce qu’il est mais ça n’est pas une efficacité à 100 % ».: le vaccin contre la grippe n’empêche pas que la grippe circule et qu’il y ait des épidémies de grippe.

Et il restera des épidémies de grippe par mutation, par recompositions. Les gens avaient beaucoup d’espoir que le coronavirus ne mute pas, mais il mute très bien ».

Ce qu’il va se passer à l’avenir pour la circulation de ce virus, ça comme le reste, on n’en sait rien du tout.

« On a plutôt l’impression que les mutants qui apparaissent juste dans la zone à l’interface entre la cellule et le virus, sont des mutants qui sont résistants aux anticorps générés par la première infection. Nous on a des gens qui ont des réinfections, qui ont été infectés il y a trois mois ou six mois.

Donc ça n’est pas une maladie très immunisante quand même. Et lorsque vous avez une maladie qui n’est pas très immunisante, c’est rare que le vaccin soit extrêmement immunisant.

La vaccination joue certainement un rôle à court terme, à condition encore une fois que les souches en cause soient couvertes par le vaccin, mais ce qu’il va se passer à l’avenir pour la circulation de ce virus, ça comme le reste, on n’en sait rien du tout ».

« Les problèmes de ce pays, c’est qu’on ne faisait pas de tests et ensuite qu’on n’a pas fait de génome. On fait dix fois moins de génome qu’en Angleterre, on le découvre maintenant…

Il ne s’agissait pas de rebond, mais de nouvelles épidémies, c’est tout. Il fallait regarder.

Et moi j’avais extrêmement de mal à accepter ce que l’on disait qui allait se passer, c’est-à-dire des vagues multiples avec le même virus, c’est quelque chose que je ne crois pas. Je n’en comprends pas le sens. Moi je ne connais pas de virus qui ait donné ces modèles là. Le seul sur lequel les gens ont argumenté, c’est la grippe espagnole, dont on n’a jamais pu analyser les mutants.

L’hypothèse la plus logique, c’est qu’il y a un virus qui se répand mondialement,  et qui dans un endroit ou un autre mute, et donc représente une deuxième maladie.

Donc il ne s’agissait pas de rebond, mais de nouvelles épidémies, c’est tout. Il fallait regarder.

Dès cet été, dès qu’on a eu cet épisode,  on a été les premiers à lancer les premiers génomes de cette nouvelle épidémie. On a trouvé un premier variant, mutant, qui est venu comme d’habitude par bateau, à Marseille, d’Afrique du nord, et on a suivi toute son histoire, on a vu ses mutations initiales. Et puis il a disparu. Manifestement, il avait peu de capacité à s’implanter ».

L’IHU a établi le génôme de plusieurs variants, nommés par ses équipes Marseille 1, Marseille 2, Marseille 3, Marseille 4. Ce dernier circule en France depuis le mois de septembre. Il s’agirait d’une zoonose selon le Pr Raoult, impliquant les élevages de visons. 

D’autres variants sont apparus dans le monde entier : au Brésil, au Japon, en Angleterre, en Afrique du Sud.

Le verbatim de toutes les interventions du Pr Raoult, y compris celles prononcées à l’assemblée nationale et devant le Sénat, ont été recueillies dans un livre à paraître le 11 février aux éditions Robert Laffont intitulé « Carnets de guerre COVID-19 », et sous-titré « Le plus grand scandale sanitaire du XXIe siècle ».

Tout ce que j’ai dit, c’était de bonne foi, avec l’observation qu’il y avait à ce moment

« Généralement quand je dis quelque chose, c’est parce que  je réfléchis, et que c’est l’étape de ma connaissance. Mon talent à moi, c’est l’observation. Je suis observateur, j’observe, c’est pour ça que je suis un découvreur. Les gens qui découvrent sont des gens qui observent, ce ne sont pas des gens qui déduisent.

Donc j’ai fait ce livre pour mettre tout ce que j’ai dit, c’est un verbatim, tout est daté, tout est vérifiable.

Il n’y a rien dont j’ai honte. Je ne me suis pas autocensuré. Tout ce que j’ai dit, c’était de bonne foi, avec l’observation qu’il y avait à ce moment-là »

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/covid-il-n-y-a-rien-dont-j-ai-honte-un-an-de-crise-sanitaire-passee-au-crible-par-le-pr-didier-raoult-1919965.html

Mobilisez vous:

https://www.mesopinions.com/petition/sante/faut-ecouter-professeur-raoult/82737

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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8 commentaires pour RAOULT CONTRE -ATTAQUE/ HYDROXYCHLOROQUINE/DEUXIEME VAGUE /MUTANT/VACCIN

  1. ANJUBAULT dit :

    Merci c’est un très bel exposé: tout est limpide. C’est bon la vérité et tellemnt rare.

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  2. fraternel dit :

    merçi professeur raoult et à votre équipe quel plus beau cadeau que je vais m’offrir pour le 11 fevrier jour de mon anniversaire
    çà tombe à point nommé
    et bel exposé compréhensible

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  3. Eric dit :

    Loin de moi l’idée de taper sur Raoult, au contraire, si ceux qui se disent médecins le mimaient, ce covid serait une simple grippette.
    Cependant, je le trouve très conformiste vis à vis du « vaccin à ARNm », selon le principe d’Hippocrate, « primum non nocere », il devrait émettre de vrais réserves, ce qu’il ne fait pas.
    D’autre part, il ne propose aucune vision de prévention; évitement du stress, activité physique, bonne alimentation, trio vitC,D et zinc, jamais je ne l’entends parler de microbiote.

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  4. jean-Pierre dit :

    Intelligent, très intelligent mais imbu de lui même, à pris la grosse tête, les pieds qui enflent etc (très mal de se vanter soit même). Pour le moment, ce sont les petites bêtes qui ont encore le dernier mot ; un peu d’humilité ne ferait pas de mal . Dans le monde entier ils cherchent et trouvent . Face à une pandémie mondiale il faudrait une meilleurs collaboration mondiale, mais les impératifs financiers font qu’au lieu de collaborer tout le monde se tire la bourre. Gros obstacle ; l’esprit fermé et acheté de l’ordre des médecins de Pétain, la france avec ses interdictions, vous avez dit arrogante, non j’ai rien dit !

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