Nous revivons en direct le crash de la Germanwings et nous sommes dans l’avion avec un pilote fou. Veran nie les évidences et nous a totalement désarmés face à la Covid.

Les évidences : le virus comme tous les virus, mute et il est redevenu dangereux depuis le début du mois d’octobre. Veran préfère caricaturer , non il n’y avait pas de troisième vague et les Français en vacances ne sont pas responsables. La situation actuelle est la conséquence de ce qui s’est passé il y a trois semaines.

Monique Plaza

Nous sommes depuis le mois de juillet devant des petites épidémies engendrées par des variants du virus, qui viennent de différents endroits du monde. La symptomatologie diffère. En juillet elle était plutôt légère, depuis septembre elle l’est moins.

Comme on dépiste beaucoup, on voit aujourd’hui ce que l’on ne voyait pas en mars avril: une montée quotidienne du nombre de cas, plus dans certaines régions que dans d’autres.

Certains de ces cas resteront asymptomatiques, d’autres développeront un syndrome de type grippal qui les mettra sur le flanc un moment, les plus vulnérables (âgés, avec des comorbidités) risquent de se retrouver à l’hôpital s’ils ne sont pas pris en charge précocement. Et en réanimation s’ils présentent une grave hypoxie…

Comme les gens dépistés positifs ne trouvent pas, la plupart du temps, de médecins pour les traiter (comme le font des médecins de ville qui examinent les patients, vérifient l’état de leurs poumons, leur taux d’oxygénation, leurs paramètres de coagulation, et administrent divers médicaments), ils peuvent se retrouver dans le deuxième cas de figure et grossir le nombre d’hospitalisés, de personnes en soins intensifs, voire en réanimation invasive avec intubation.

C’est ce qui se passe en ce moment. Et la France a tellement supprimé de lits et de personnel en 15 ans que l’hôpital dans certaines villes est incapable de répondre à une épidémie en accueillant et soignant les patients courants et les patients covid.

Heureusement la létalité du covid 19 reste basse.

Beaucoup de gens échappent à la contamination car ils ont développé une immunité croisée avec d’autres virus, via les lymphocytes T mémoire. Plus le nombre de ces personnes sera élevé, plus la population sera protégée.

Je vois avec colère que les autorités sanitaires n’ont tiré aucune leçon du pic de mars avril, n’ont pas ouvert de nouveaux lits, n’ont pas incité les médecins à abandonner la stratégie DodoDoliprane et à prendre soin des gens, et mettent des bâtons dans les roues de l’IHU dont le travail est exemplaire.

Je tiens à faire remarquer le contraste entre la fabrique de la peur entretenue par M. Véran et les médias, et les chiffres réels des effets de l’épidémie

– qui seraient moins élevés si les personnes testées positives ayant des facteurs de risque étaient soignées par leur médecin traitant.

– qui ne déclencheraient pas un tel affolement si des moyens en lits et en personnel supplémentaires avaient été alloués à l’hôpital, et si on avait coordonné secteur public et secteur privé.

– si on rappelait qu’avoir un PCR positif ne signifie pas être malade, et qu’être symptomatique ne signifie pas devoir rester chez soi sans soin jusqu’à l’asphyxie.

– si on insistait sur le fait que le covid-19 est peu létal, surtout si on s’en occupe précocement notamment chez les personnes vulnérables.

Je vois sur des pages Facebook des gens en état de dépression et d’angoisse très préoccupants, et je juge irresponsable, anxiogène et perverse la gestion de l’épidémie par les Autorités sanitaires.

Depuis le printemps le nombre de lits de réanimation a été réduit et surtout les possibilités de soins supprimés:

Les médecins de villes ont été poursuivis, Perronne et Raoult punis…

#COVIDIOTS#Macron aurait demandé à #Darmanin de diriger une plateforme collaborative pour que chacun puisse dénoncer qui il souhaite en cas de #reconfinement – Sortie du domicile – Voisin qui reçoit plus de 6 personnes – Ne porte pas le masque Nous vivons une époque formidable !

Maxime Tandonnet

Réflexion sur le covid et la liberté

L’INSEE a publié une étude comparative sur la courbe des décès en France dans le contexte du COVID. Elle montre que grosso-modo la France ne connait pas une explosion du nombre de morts, en tout cas, rien qui ne ressemble à la vision d’apocalypse que suggèrent le matraquage quotidien des médias et de la classe dirigeante. L’encombrement des services d’urgence hospitaliers impose la plus grande prudence, la plus grande vigilance, toutes les mesures nécessaires pour adapter l’offre de soin, et un appel à la sagesse des Français, le seul véritable recours. Mais rien au monde ne justifie aujourd’hui la suspension des droits et des libertés fondamentales et de la démocratie libérale qui caractérisent la France depuis le 24 août 1944. Reconfinement? Couvre-feu généralisé? Nous baignons dans l’hypocrisie. Faut-il tout arrêter, tout bloquer, tout brader, nos principes, nos valeurs, notre liberté, liberté d’aller-et venir, de penser, de vivre, pour soi-disant, sauver des vies? Mais alors, au titre du principe de précaution, pourquoi ne pas interdire le tabac, qui fait 80 000 morts par an, deux fois plus que le COVID? Et l’alcool, presque autant? Cumulés sur des années, l’alcool et le tabac tuent infiniment plus que le covid.  Pourquoi ne pas en finir avec la circulation automobile, 5000 morts et trois fois plus de personnes handicapées à vie? Etc, etc. En raison de grands intérêts économiques évidemment. Mais alors, de quel droit détruire l’économie française, sa restauration, son tourisme,  la vie de milliers de petits artisans au nom de la supposée lutte contre le covid? Le sacrifice délibéré de tout un pan de l’économie française est l’une de des pires aberration de l’histoire.   L’étranglement d’une classe d’âge de 18 à 35 ans, jetée dans l’enfer du chômage de masse, du désœuvrement et de la solitude – c’est bien de cela qu’il retourne – souligne toute la folie de la logique qui est en cours. Le suicide est la première cause de mortalité des jeunes. Au prétexte supposé de sauver des vies, on produit une vaste dépression qui se traduira par une explosion de désespoirs et de suicides physiques ou sociaux. Le serpent de la bêtise et de la lâcheté se mord la queue. L’objectif de cette grande plongée dans la démence d’une société sous l’effet de la peur? Obtenir toujours davantage de soumission, un troupeau servile qui suit le chemin tracé pour lui dans un grand bêlement de satisfaction.

Réflexion sur le covid et la liberté

https://www.mesopinions.com/petition/sante/faut-ecouter-professeur-raoult/82737